Christian Churches of God

 

[274]

 

 

 

Le Sabbat dans le Qour'an

 

(Édition 2.5 19981212-19990921-20110406-20170916)

 

 

 

 

Ce document examine la place du Sabbat dans les textes du Qour'an [ou Coran].

 

 

Christian Churches of God

PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA

 

Courriel : secretary@ccg.org

 

(Copyright ã 1998, 1999 Dr. Thomas McElwain et Wade Cox)

(rév. 2011, éd. 2017)

(Tr. 2003, 2021, rév. 2023)

 

 

Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.

 

 

 

Cette étude peut s’obtenir sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org/ et http://ccg.org/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Sabbat dans le Qour'an [274]

 

 


Introduction

Ce qui suit est une étude du Sabbat du septième jour dans le Qour'an. Ce document commence par un examen des différentes occurrences du mot arabe sabt, et se poursuit par quelques commentaires sur la manière dont le Sabbat doit être observé, selon le Qour'an. Les citations Qour'aniques sont tirées de Pickthall [traduit librement ici en français], sauf indication contraire.

 

Il est tout à fait justifié d'examiner le Sabbat dans le Qour'an. Le Qour'an est un texte du Moyen-Orient, issu donc du même berceau que la Torah. Il y a tout lieu de s'attendre à ce que les deux textes sacrés fassent référence aux mêmes sujets dans un contexte culturel similaire. En outre, le Qour'an se positionne lui-même à plusieurs reprises dans une certaine relation avec la Bible, comme dans la deuxième Sourate ou deuxième chapitre du Qour'an (ou Coran) appelée La Vache, qui doit son nom à l'histoire de la génisse d'or aux versets 67-71 (une référence poétique à la génisse rousse de la Torah). Les références sont données comme suit : Q pour le Qour'an, suivi du numéro traditionnel de la Sourate, puis du verset : Q2:42

“Et croyez en ce que j'ai envoyé qui accomplit ce qui est avec vous.” (traduction libre en français de l’extrait The Holy Qur’an, Islam International Publications Ltd., 1988.)

 

Pickthall prend l'autre sens du mot sdq, dans Q2:42

"Et croyez en ce que Je révèle, confirmant ce que vous possédez déjà (de l'Écriture), et ne soyez pas les premiers à y mécroire, et ne vous séparez pas de Mes révélations pour un prix dérisoire, et gardez votre devoir envers Moi" (The Meaning of the Glorious Koran, An Explanatory Translation by Marmaduke Pickthall, Dorset Press, New York).

 

C’est sans aucun doute, si l’on considère l’ensemble de ces références, que le Qour'an doit se voir comme une confirmation et un accomplissement de la Bible.

 

L'autorité canonique dépend toujours d'un établissement religieux. Lorsque l'on est confronté à la question de l'exactitude canonique et de l'inspiration, il existe une confrontation évidente avec la question de la capacité de changer les principes de la révélation de la Bible. De tels changements ont été effectués par l'interprétation et aussi par les traditions du Judaïsme rabbinique basées sur les méthodes employées par les Pharisiens et condamnées par Jésus Christ. D'autres changements tout aussi hérétiques ont été introduits par les résolutions des Conciles dans le Christianisme. Le même processus s’est produit à partir du Hadith (ou registre de la tradition) en Islam. La question de l'autorité canonique est une question très réelle et sérieuse. L'exigence biblique est la suivante : La Loi et les prophètes ont tous été révélés par Dieu à travers un intermédiaire. L'Ange de Yahovah l’a livrée à Moïse qui a livré la Loi à Israël. Dieu a révélé Sa volonté par un intermédiaire aux Prophètes dans l'Esprit Saint. Toute révélation repose sur le principe qu’elle doit être comparée à la Loi et au Témoignage. Si un prophète ne parle pas selon la Loi et le Témoignage, il n'y a aucune lumière en lui (Ésaïe 8:20). Ainsi, la révélation du Nouveau Testament doit être évaluée en rapport avec la Loi et la Prophétie de l'Ancien Testament et elle doit être interprétative de l'Ancien Testament, pas contradictoire. De la même manière, le Coran, pour être considéré comme inspiré, doit être interprétatif du canon de la Bible et non contradictoire avec lui.

 

Ainsi, chaque Écriture établie devient le critère d’évaluation de la nouvelle.

 

La plupart du monde religieux, en contradiction totale avec la Bible, tend à considérer l'Écriture postérieure comme une abrogation des Écritures antérieures. Un examen de la Bible et du Qour'an à partir de cette directive donnée par Dieu montrera et mettra en lumière que les deux sont cohérents entre eux et avec eux-mêmes, et donc valides. L'Écriture postérieure a été révélée pour commenter et développer les Écritures précédente, expliquant dans de nouvelles situations ce qui aurait pu devenir obscur à cause des changements linguistiques et culturels, et de la montée de l'apostasie. Ainsi, nous évaluons, conformément à Ésaïe 8:20 en relation avec la Loi et le Témoignage. Le prophète doit parler conformément à la loi et au témoignage, sinon il n'y a aucune lumière en lui. Par conséquent, toute Écriture et le Qour'an sont évalués et interprétés par rapport au noyau de la Torah, qui sont les Commandements.

 

Le Coran, lorsqu'il a été révélé, a témoigné aux Juifs de l'autorité de Jésus, qu'ils avaient rejeté à l’époque du Prophète. Pour les Chrétiens, le Coran témoignait que Jésus n'était pas la troisième personne parmi trois, c'est-à-dire une personne dans une Trinité, une fausse doctrine bien établie mais encore nouvelle à l’époque de la révélation du Qour'an. Les Chrétiens autant que les Juifs auraient bien fait de prendre le Qour'an plus au sérieux.

 

En outre, comme nous le verrons, ce serait peut-être une bonne chose pour les musulmans de  réévaluer les injonctions Qour'aniques en ce qui concerne le Sabbat. Les traditions sunnites rapportent que le Prophète avait l'habitude d'effectuer deux prosternations de la prière Duha dans la mosquée Quba, le samedi matin et seulement le samedi matin. En d’autres termes, le Prophète observait le Sabbat. Il existe également des références historiques similaires pour les Califes Correctement Guidés. Les musulmans sunnites ne suivent cependant pas cette sunna du Prophète. La tradition chi'ite considère le Sabbat comme un jeûne mustahab (dont la violation n’entraîne aucune punition), pendant lequel tout ce qui est accompli sera répété à un moment donné dans le futur. Par conséquent, les Chi'ites évitent régulièrement les mariages, les funérailles et la coupe des ongles le jour du Sabbat.

 

La première référence au Sabbat se trouve dans le deuxième chapitre.

"Vous avez certainement connu ceux des vôtres qui transgressèrent le Sabbat. Eh bien Nous leur dîmes : "Soyez des singes abjects !" Nous fîmes donc de cela un exemple pour leur génération et pour les générations suivantes, et un avertissement pour les craignant Dieu." (Q2:65-66)

 

Le texte s’adresse aux Juifs. On pense généralement que l'occasion mentionnée ici est la même que celle décrite plus loin dans la Sourate Sept (Q7:163). Il s’agissait d’une transgression de la cueillette de nourriture, qui est la pêche le jour du Sabbat et qui est donc parallèle à la transgression de ramasser la manne le jour du Sabbat, telle que rapportée dans Exode 16.

 

La punition pour cette désobéissance était une malédiction dans laquelle les gens étaient proclamés des singes. Cette malédiction est développée dans Q5:60.

Dis : "Puis-je vous informer de ce qu'il y a de pire, en fait de rétribution auprès de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le Tagut, ceux-là sont dans un pire état et sont les plus égarés du chemin droit".

 

Ceux qui se sont transformés en singes ont non seulement enfreint le Sabbat mais, ce faisant, ils ont aussi servi des idoles. Le mot pour idole ici est Taghut, c’est-à-dire celui qui excède les limites, dans ce cas les limites de l'observance du Sabbat. Mais le mot est généralisé pour désigner le Diable, les personnes qui détournent les autres du droit chemin et toutes les idoles en général. Violer le Sabbat correspond, par conséquent, à adorer le Diable, à suivre de faux guides et à de l'idolâtrie.

 

Bien que le texte s’adresse aux Juifs, l’ayat suivant nous indique que la leçon n’était pas seulement pour eux. Elle était également destinée aux générations suivantes. Les générations suivantes sont principalement les descendants des Juifs, mais aussi ceux qui craignent Dieu. La leçon s’adresse donc à tous ceux qui craignent Dieu, c'est-à-dire ceux qui s’efforcent de marcher et de suivre la bonne voie. La plupart des commentateurs suggèrent que c’est la punition pour la désobéissance qui constitue la leçon, et non pas la punition de violer le jour du Sabbat en tant que telle. Par conséquent, le commandement d’observer le Sabbat ne s’adressait qu’à ces Juifs, et non aux autres. Cependant, il ne peut y avoir de leçon dans la punition pour la désobéissance, s'il n'y a aucun commandement valide. Il y a deux possibilités d'interprétation : soit la leçon implique une punition pour avoir enfreint le Sabbat, soit elle implique une punition pour avoir désobéi à un autre commandement. Mais aucun autre commandement n'est mentionné. C’est donc la punition pour la violation du Sabbat qui constitue l'avertissement pour les pieux de notre génération. Si nous supposons que le commandement ne nous concerne pas, et que la punition ne nous concerne pas, alors la catégorisation de pieux ne nous concerne pas non plus. Ou, si nous revendiquons d’être pieux, alors le commandement d’observer le Sabbat nous concerne, ainsi que la punition pour l’avoir enfreint.

 

Il y a désaccord sur le fait que la transformation en singes soit littérale ou non. Le résultat est le même, qu’il s’agisse d’un changement physique ou mental. Le Sabbat est prévu et a été donné pour le développement spirituel par la soumission au commandement divin et par la récitation, l'écoute et l'étude des livres sacrés lors du culte. Ne pas se soumettre à Dieu et négliger les bénédictions révélatrices du Sabbat équivaut à faire un singe de soi-même. C'est-à-dire qu’on se rend capable d'obéissance uniquement en imitant, sans compréhension spirituelle. Il ne fait aucun doute que les singes répondent aux louanges du Créateur, et ce verset ne les tourne pas en dérision. Du point de vue humain, les singes sont caractérisés par le trait de mimétisme. Être un singe signifie exécuter les formes de la religion sans discernement spirituel. C'est le résultat logique de la négligence du Sabbat.

 

La référence suivante au Sabbat est dans le chapitre 4.

"Ô vous à qui on a donné l’Écriture, croyez à ce que Nous avons révélé, en confirmation de ce que vous aviez déjà, avant que Nous effacions des visages pour les confondre, ou que Nous ne les maudissions comme Nous avons maudit les gens du Sabbat. Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui attribue un associé. Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah des associés commet un énorme péché." (Q4:47-48)

 

Cet ayat prend également le même événement comme illustration, et celui-ci est décrit plus soigneusement en détail dans le chapitre 7 à venir. Il diffère de l'ayat précédent dans le fait qu’il s'adresse aux Chrétiens aussi bien qu’aux Juifs. Nous avons déjà vu comment l'adoration de faux dieux a été associée au Sabbat, et ici cette association réapparaît très clairement. À cela s’ajoute un troisième péché, celui du rejet du Qour'an. En effet, le Qour'an fait appel à l'unicité de Dieu et à l'obligation universelle du Sabbat en tant que témoignage que le Qour'an est une véritable révélation. Rejeter le Qour'an, revient à attirer sur soi la malédiction de celui qui enfreint le Sabbat. De la même manière, l'acceptation du Qour'an implique l'acceptation des témoignages de sa véracité : l'obligation d'observer le Sabbat et de n’attribuer aucun associé (en déité) à Dieu dans une Trinité.

 

La troisième mention du Sabbat dans le Qour'an est aussi trouvée dans le chapitre 4.

"Et pour (obtenir) leur engagement, Nous avons brandi au-dessus d'eux le Mont Tor, Nous leur avons dit : "Entrez par la porte en vous prosternant" ; Nous leur avons dit : "Ne transgressez pas le Sabbat" ; et Nous avons pris d'eux une alliance ferme." (Q4:154)

 

Ce texte est également adressé aux Chrétiens, comme l’indique l’ayat précédent. Il est donné comme une partie de la réponse aux Chrétiens qui ont exigé du Prophète qu’il fasse descendre du ciel un livre à leur vue. La réponse est que Dieu a déjà donné les Dix Commandements sur le Mont Sinaï. Puisque ceux-ci sont toujours valides, aucun autre "livre" ne va descendre à la vue de l'humanité. Cet ayat résume les Dix Commandements en deux commandements. Le premier est le commandement de prier en prosternation, ce qui est un commentaire du deuxième commandement au sens positif. Le commandement de ne pas faire ou de ne pas se prosterner devant des images a sa forme positive, qui est bien de se prosterner devant Dieu. Le deuxième commandement mentionné concerne l'observation du Sabbat. L'implication est que le Décalogue en entier est résumé dans ces deux commandements, et qu'ils sont en relation pratique l’un à l’autre. En d’autres termes, la prosternation devant Dieu le jour du Sabbat est obligatoire et constitue l'essence non seulement de ces deux commandements, mais aussi des dix autres. Il ne s’agit pas de modifier l’expression ‘les Deux Grands Commandements’, mais d’expliquer le double aspect du Premier Grand Commandement.

 

Le quatrième passage mentionnant le Sabbat se trouve au chapitre 7:163.

"Et interroge-les au sujet de la cité qui donnait sur la mer, lorsqu'on y transgressait le Sabbat ! Que leurs poissons sont venus à eux de manière visible, le jour de leur Sabbat, et ne venaient pas à eux le jour où ce n'était pas Sabbat ! C'est ainsi que Nous les avons éprouvés, pour la perversité qu'ils commettaient."

 

L'événement de la violation du Sabbat est décrit plus en détail ici. Selon la tradition, cela s’est passé dans une communauté juive au bord de la mer, à l’époque de David. En raison de leur injustice, Dieu leur a donné une épreuve. Il a fait en sorte que des poissons apparaissent dans leurs barrages le jour du Sabbat, mais pas les autres jours. S'ils n'avaient pas installé leurs barrages le jour du Sabbat, cela n’aurait pas pu se produire. En agissant ainsi, ils ont défié Dieu de les punir. En même temps, Dieu a testé leur observation du Sabbat en ne faisant venir du poisson que ce jour-là. Il ne l'aurait pas fait s’ils avaient été obéissants.

 

De nombreuses personnes prétendent que l'observation du Sabbat est impossible. Elle leur est devenue impossible précisément parce qu'ils ont refusé de l'observer. En ne l’observant pas, ils ont perdu la capacité spirituelle de l'apprécier.

 

La dernière mention du Sabbat est au chapitre 16.

"Le Sabbat n'a été fixé que pour ceux qui divergeaient à son sujet. Au Jour de la Résurrection, ton Seigneur jugera certainement à propos de ce sur quoi ils divergeaient." (Q16:124)

 

Deux autres traductions se présentent ainsi :

"La punition pour avoir profané le Sabbat n'a été imposée qu'à ceux qui avaient divergé à ce sujet et ton Seigneur jugera sûrement entre eux le jour de la résurrection concernant ce sur quoi ils divergeaient." (The Holy Qur’an, Islam International Publications Ltd., 1988.)

 

The Quran, a new translation par Muhammad Zafrulla Khan, Curzon Press, 1971, donne ce qui suit :

"La pénalité pour profaner le Sabbat a été imposée seulement sur ceux qui n'étaient pas d'accord avec celui-ci et votre Seigneur jugera sûrement entre eux au jour du Jugement concernant ce sur quoi ils n'étaient pas d'accord."

 

Les termes ‘‘pénalité’’ et ‘‘punition’’, au début de l'ayat, sont fournis par les traducteurs parce qu'ils sont impliqués dans le mot ju'ila. Le sens du verset est qu'il existe une punition pour le bris/violation du Sabbat, mais que celle-ci est infligée à ceux qui contestent l'obligation d'observer le Sabbat. En outre, on peut conclure de ce texte qu'aucune punition pour le bris/violation du Sabbat ne doit être exécutée avant le Jour du Jugement.

 

Le Sabbat, les Nouvelles Lunes et les Fêtes seront appliqués avec force pendant le système millénaire.

 

C'est une excellente illustration de la façon dont le Qour'an complète la Bible et l’achève. Dans la Bible, nous sommes confrontés à deux problèmes, dont l’un est que la punition pour le bris/violation du Sabbat est la mort. En pratique, elle n’est pas appliquée à l’époque actuelle.

 

L'interprétation de la Torah montre correctement que le Sabbat est permanent et qu’il est passible de la peine de mort. Christ a montré, par son exemple, comment la législation de l'Ancien Testament devait être interprétée. Il ne l'a pas abrogée comme le prétend le Christianisme. Plus important encore, l'Ancien Testament montre que le Sabbat sera à nouveau appliqué pendant le règne millénaire de Jésus Christ. Nous savons, d’après Zacharie 14:16-21, que les fêtes seront appliquées pendant cette période et que la punition sera l’absence de pluie en sa saison, ce qui entraîne la peine de mort par la famine.

 

Ésaïe 66:18-24 montre qu'à ce moment-là, les Nouvelles Lunes aussi bien que les Sabbats seront observés par toute chair sur la planète. La Loi ne change pas. Pour faire partie d'Israël et de la Première Résurrection, il faut observer le Sabbat afin d’entrer en jugement.

 

Le temps du Jugement pour la maison de Dieu est maintenant. Il a commencé avec l'Église depuis l’époque des apôtres (1Pierre 4:17).

 

Le Qour'an fournit une explication qui élucide la pratique à l'époque actuelle. Elle a été totalement incomprise et déformée par le Hadith et par les Juifs autant que par les Chrétiens. Aucune punition visible n'est infligée pour le bris/violation du Sabbat. Néanmoins, elle est réelle et immédiate. Si un individu ne se repent pas, n’est pas baptisé et n'observe pas le Sabbat, comme l’ont observé le Prophète et les Quatre Califes Correctement Guidés, il ne peut pas entrer en jugement. Par conséquent, il est placé dans la Deuxième Résurrection à la fin du Millenium et non dans la Première Résurrection au début du Millenium. La Première Résurrection est le Premier Jardin du Paradis Coranique, la Deuxième Résurrection étant le Deuxième Jardin. Les deux résurrections sont séparées par 1000 ans (Apoc. 20:4-13).

 

Le Hadith a détruit l'intention du Qour'an (ou Coran) et la compréhension qu’en avait le Prophète.

 

Le Qour'an suit la préséance et l'enseignement de l’Écriture. Le jugement est immédiat. Les obéissants de la reddition qui observent le Sabbat (et la Pâque) entrent en jugement et donc dans le Premier Jardin du Paradis. Ceux qui ne le font pas sont reportés au Jour du Jugement ou à la Deuxième Résurrection, où ils devront repasser à travers le processus d'enseignement en entier et cette fois, le faire correctement. Cette compréhension est la compréhension ancienne et correcte de l'Église de Dieu, basée sur les textes du Nouveau Testament qui identifient les saints de la Première Résurrection comme ceux qui observent les commandements de Dieu et qui gardent le témoignage de Jésus (Apoc. 12:17 ; 14:12 ; 22:14) ; ainsi les commandements et le Sabbat déterminent dans quelle Résurrection on est.

 

Le deuxième problème est qu'il n’existe aucune disposition permettant de retarder le Sabbat. Si quelque chose empêche l'observation du Sabbat le septième jour, il n'y a aucune disposition dans la Torah ou dans toute autre Écriture pour le reporter au jour suivant, comme c’est le cas pour la Pâque, par exemple, qui, sous certaines conditions, peut être observée le mois suivant. Cela signifie qu'il y a des occasions où l'intention d'observer le Sabbat ne peut pas toujours être parfaitement exécutée. Si un événement imprévu et fortuit se produit, le Sabbat ne peut pas être reporté au jour suivant. Il doit rester tel qu’il est, que son observation soit ou non conforme à l’intention. Par conséquent, la punition est infligée à ceux qui contestent l'obligation. Ceux qui ont eu l'intention d'observer le Sabbat de la façon appropriée, mais dont l'observation, pour des raisons imprévues, ne correspond pas à leur intention, ne sont pas punis pour avoir enfreint le Sabbat.

 

Cela complète les passages dans le Qour'an où le Sabbat est carrément mentionné. Le Sabbat dans la Torah est cependant étroitement lié aux pratiques relatives au sixième jour. Dans le récit historique de la création, le sixième jour est le jour où l'humanité a été créée, bénie, a reçu les commandements de se reproduire et de dominer, ce qui est défini comme ayant une part dans les ressources alimentaires du monde. Dans le Qour'an, le sixième jour est précisément ce qu'il était dans la Torah, le jour précédant le Sabbat. C'est le jour de préparation. Il a une fonction spéciale, dont la plus évidente, dans le Qour'an, est l’assemblée pour la prière de l'après-midi. Voir également le document d’étude Le Juma’ah : La Préparation pour le Sabbat (No. 285).

 

À ce stade, nous sommes confrontés à une autre question et à une autre étude. Voir le document Le Coran à propos de la Bible, de la Loi et de l’Alliance (No. 083).

 

 


q