Les Églises Chrétiennes de Dieu

[250]

 

 

 

La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie [250]

 

(Édition 1.0 19980711-19980711-20071110 )

 

 

 

 

La Restauration sous Esdras et Néhémie avait une grande signification. Autant la façon que le moment qu'elle a été faite étaient dans la mise en œuvre de la loi biblique et le système du Jubilé. Ce système a également de l'importance pour nous aujourd'hui.

 

Christian Churches of God

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(Copyright © 1998, 2007 Wade Cox)

(Tr. 2003, rév. 2012)

 

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La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie [250]

 

 

Harmoniser les évènements d’Esdras et de Néhémie

 

Néhémie a entrepris la restauration des murs de la ville de Jérusalem après avoir demandé la permission du roi de retourner et de reconstruire la ville et ce, à partir du mois de Nisan (bab. Nisanu) durant la vingtième année d'Artaxerxès II (Néh. 2:1-20). Il est retourné et il a organisé la restauration et ce, malgré l'opposition des ennemis de Juda.

 

Néhémie 2 :1,4,5,8b

1 Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l’offris au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence. … 4 Et le roi me dit : Que demandes-tu ? Je priai le Dieu des cieux, 5 et je répondis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse. … 8 … Le roi me donna ces lettres, car la bonne main de mon Dieu était sur moi. (LSG)

 

Les sacrificateurs, sous le Souverain Sacrificateur, ont commencé la construction à partir de la porte des brebis, et la restauration de la ville a été faite par le peuple, en divisions (cf. Néh. 3:2-32 ; et voir l'étude Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple [013]).

 

Cela a été complété le Vingt-cinquième jour du Sixième mois, Elul, en cinquante-deux jours (Néh. 6:15), durant la vingtième année du règne d'Artaxerxès II. C'était l'année de la restauration du mur qui a commencé en Nisan avec le décret de restaurer les murs et la ville.

 

Contrairement à ce que certains peuvent penser, cette année-là commençant en octobre 386 et terminant en octobre 385 AEC (avant l'ère courante), d'après le calendrier civil babylonien n'était pas une année de Sabbat, chevauchant la Trente-neuvième année du Neuvième Jubilé avant le ministère du Messie. La naissance du Messie a eu lieu ca. 5 AEC durant le jubilé précédant de 24 AEC à 27 EC (ère courante).

 

Comment le savons-nous et comment pouvons-nous déterminer le Sabbat et les Jubilés à partir d'autres sources bibliques ?

 

La Détermination du Jubilé à partir d'autres textes

 

Il y a deux textes qui peuvent être utilisés pour déterminer le Jubilé et comparés aux textes à Esdras et Néhémie où nous trouvons enregistrée la Lecture de la Loi.

 

Une référence est dans l'Ancien Testament et l'autre est l'accomplissement de la prophétie de l'Ancien Testament dans le Nouveau Testament par le Messie.

 

La référence dans l'Ancien Testament est à Ézéchiel 1:1-3

 

Ézéchiel 1:1-3 La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j'étais parmi les captifs du fleuve du Kebar, les cieux s'ouvrirent, et j'eus des visions divines. 2 Le cinquième jour du mois, c'était la cinquième année de la captivité du roi Jojakin, 3 la parole de l'Éternel fut adressée à Ézéchiel, fils de Buzi, le sacrificateur, dans le pays des Chaldéens, près du fleuve du Kebar ; et c'est là que la main de l'Éternel fut sur lui. (LSG)

 

Les détails de cette vision sont donnés dans l'étude La Signification de la Vision d'Ézéchiel [108]. Le calcul place la Trentième année du Calendrier Sacré durant la cinquième année de la captivité de Jojakin ou 594 AEC. Le raisonnement est trouvé dans le tableau ajouté ci-après.

 

Ainsi, basé sur une reconstruction du temps selon Ézéchiel, le Jubilé est tombé en l’année 574/3 et, de là, en 524/3 aussi et, par conséquent, en 74/3 et en 24/3 durant les siècles avant l'ère courante et en 27/28 et 77/78 durant les siècles de cette ère courante.

 

Cette vue est renforcée par un autre fait principal de la prophétie impliquant le Messie.

 

Après le commencement de la quinzième année de Tibère, qui ne pourrait pas avoir été plus tôt que l'année civile débutant en octobre 27 EC, Jean le Baptiste a commencé à prêcher et à baptiser (Luc 3:1-22). L'Esprit Saint a appelé Jésus de Nazareth pour être baptisé par Jean un jour ou l'autre après que Jean ait commencé son ministère, autrement dit, après octobre 27 EC.

 

Après son baptême, Christ est allé au désert et il a été tenté pendant quarante jours (Luc 4:1-2).

 

Après son retour, un accomplissement peu compris et significatif de la prophétie a eu lieu.

 

Luc 4:13-21 Après l'avoir tenté de toutes ces manières, le diable s'éloigna de lui jusqu'à un moment favorable. 14 Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour. 15 Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. 16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit : 18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, 19 Pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. 20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21Alors il commença à leur dire : Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. (LSG)

 

Le Messie était retourné en Galilée après ses quarante jours dans le désert et, à Nazareth, il a accompli cette prophétie de Dieu dite par Ésaïe. Le texte se trouve à Ésaïe 61:1-2 et il est aussi un composé d'Ésaïe 58:6.

 

Ésaïe 61:1-2 L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; 2 pour publier une année de grâce de l'Éternel, et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; (LSG)

 

Les textes de Luc omettent les mots pour guérir les cœurs brisés. Les mots pour libérer ceux qui sont blessés sont un composé d'Ésaïe 58:6 qui a été permis dans les lectures (cf. The Companion Bible, note à Luc 4:18). Ce terme, année de grâce du Seigneur, est identifié par Bullinger comme se référant au Jubilé, dans le texte d'Ésaïe, et il dit que c'est soit un Jubilé, soit elle est simplement appelée ainsi parce qu’elle est l'année où le ministère de Christ a commencé.

 

Il est difficile de voir comment cela peut être le commencement du ministère de Christ, parce que Christ n'a commencé son ministère qu'après la Pâque de 28 EC, quand Jean le Baptiste a été mis en prison (Matthieu 4:12-17 ; Marc 1:12-14 ; Jean 3:23-24). Il a prononcé ces paroles en Galilée, mais après sa tentation et avant la Pâque et avant que Jean ait été mis en prison. Luc 3:18-20 a une référence au fait que Jean est en prison mais c'est une insertion au récit du texte. La mention de l'emprisonnement n'est pas dans le texte comme un indicateur de temps, mais plutôt dans le sens d'une action complète future. La séquence est comme un récit englobant les nombreux actes de Jean et son ministère, car il a précédé le Messie et son ministère, bien qu'ils se soient chevauchés au niveau des détails. Les activités dans Luc 4:1-20 arrivent après sa tentation, avant le miracle à Cana et avant qu'il ait choisi ses Apôtres et qu'il soit allé à Jérusalem pendant la période de la Pâque, du 1er Nisan et le processus de Sanctification jusqu'à la fin de la période (cf. l'étude La Sanctification du Temple de Dieu [241]).

 

Ainsi, la ‘Lecture d'Ésaïe’ a eu lieu durant une année de Jubilé, si on compare avec le temps dans Ézéchiel et la Bible Naves Topical qui se réfère à ces textes comme faisant référence au Jubilé (cf. Jubilee, p. 755). C'est aussi l'Année de la Liberté (ibid., cf. Ézéchiel 46:17). Donc, Christ a proclamé le Jubilé en 27 EC, avant le commencement de l'année, le 1er Nisan, et après les activités de Jean le Baptiste et son baptême et le procès de Satan lors de la tentation dans le désert. Son ministère a alors commencé durant la Première année du Dixième jubilé depuis la restauration d'Esdras et de Néhémie.

 

Si sa restauration suivante commence à partir du Jubilé de 2027/28, la restauration millénaire de 2028 commencera la cinquantième période des Jubilés ou le Jubilé des Jubilés depuis cette restauration et après quarante Jubilés dans le désert depuis le Messie. Le Messie arrivera avant le Jubilé de 2027/8 car le temps sera abrégé (cf. l'étude Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple [013]). Ce texte concernant le Messie est de la sorte le deuxième témoin relatif à Ézéchiel et confirme que les commentaires et les périodes de temps dans Néhémie étaient à propos des systèmes de Sabbat et de Jubilé.

 

Le Cycle de Sabbat et la Loi

 

La Loi doit être lue durant l'année de Sabbat et ce, conformément à Deutéronome 31:9-12. Cet événement a lieu chaque Septième année, soit l'année de Sabbat. Comment pourrions-nous réconcilier cette contradiction apparente dans les textes bibliques ? La réponse se trouve dans le texte à Néhémie et Esdras. Il y a deux Fêtes des Tentes mentionnées dans Esdras. Une est à Esdras 3:4-6. Le texte dit qu'ils ont observé la Fête des Tentes et les Nouvelles Lunes, mais que les fondations du Temple n'étaient pas posées (le verset 6). Nous savons d'après les lettres araméennes dans le papyrus d'Éléphantine que Darius II a ordonné une Pâque en 419 AEC. C'était antérieur aux donations faites pour la dédicace du Temple durant la Cinquième année (apparemment par Darius II) (cf. J.B. Pritchard The Ancient Near East... (Le Proche-Orient Antique...), Vol. 1, Princeton, 1958, p. 278-279). Ainsi, les Fêtes étaient observées et Esdras note que Juda a observé la Fête des Tentes avant l'achèvement du Temple, pratiquement dès leur retour et bien avant cette Lecture de la Loi à la Fête des Tentes.

 

Comment pourrions-nous réconcilier les deux textes et la séquence dans Néhémie ? La réponse se trouve dans la séquence du temps trouvée dans Néhémie. D'une lecture superficielle du texte de Néhémie, il semble que la construction du mur ait commencé durant la vingtième année d'Artaxerxès, après qu'il a publié le décret en Nisan. C'était ainsi en mars/avril de 385 AEC. Le fait est qu'il a été achevé en cinquante-deux jours, soit le vingt-cinquième jour du Sixième mois (appelé Elul). En conséquence, la construction a commencé le Cinquième mois, le deuxième ou troisième jour du mois.

 

L'intervalle n'est pas de quelques mois. Il touche à la période de temps entre Nisan de la vingtième année d'Artaxerxès II, en 385, quand Néhémie a été nommé gouverneur, et le temps de la Lecture. Le texte dans Néhémie 5:14 et suivants a une référence aux douze ans suivants jusqu'à la Trente-deuxième année. Donc, les activités reliées à la Lecture de la Loi pourraient être arrivées durant la période intervenante jusqu'à la trente-deuxième année d'Artaxerxès II qui est l'année du Jubilé commençant à la Fête des Trompettes du Jubilé, selon le calendrier civil babylonien, et c'est, en fait, ce qui est arrivé.

 

La vingtième année d'Artaxerxès II a commencé en septembre/octobre ou au nouvel an du calendrier civil babylonien, le mois de Teshritu, qui est préservé dans le nom Tishri (le mois des débuts) du calendrier juif de l'année 386 AEC. La demande a été faite, et le consentement d'Artaxerxès a été donné en Nisan ou Nisanu de 385, au milieu de la vingtième année babylonienne.

 

Bullinger soutient qu'il y a eu un espace de plusieurs années entre les événements à Néhémie 7:73 et ceux à Néhémie 8:1 que nous considérerions pour être arrivés durant la période postérieure. C'est le cas ou les événements mentionnés à Néhémie 7:4 et 7:73 recouvrent la même période prolongée de temps. Il se peut que la deuxième alternative soit le cas et que les événements à Néhémie 7:73 se réfèrent à l'établissement de la nation en préparation pour les assignations et les restaurations sous le Jubilé, ce Septième mois, comme nous le verrons.

 

La trente-deuxième année d'Artaxerxès II a commencé le 1er octobre 374 AEC, qui était le Septième mois du Calendrier Sacré, mais la fin de l'année pour des buts de Jubilé et le temps de sonner le Jubilé le Jour des Expiations, cette année-là. La trente-troisième année a commencé au Septième mois de 373/2. Ainsi, la trente-deuxième année d'Artaxerxès II a commencé durant l'année du Jubilé – le Neuvième Jubilé avant le ministère du Messie. La Lecture de la Loi pourrait avoir eu lieu soit durant la Quarante-neuvième année, l'année Sabbatique, soit durant l'année du Jubilé en soi. Nous verrons qu'elle a eu lieu durant l'année du Jubilé. Le compte-rendu de l'événement par Néhémie a été fait durant la Douzième année, apparemment juste avant le 1er Nisan de l'année suivante, soit 373 AEC. Nous examinerons les périodes de temps ci-dessous.

 

Le texte dans le chapitre 5 de Néhémie parle de la rédemption de leurs gens et ainsi, il semble que la rédemption des gens soit faite durant la période subséquente à la construction, et c'est une période de restauration trouvée durant un Jubilé (cf. Néh. 5:8-11).

 

Le chapitre 6 de Néhémie retourne ainsi à une période longtemps avant les activités du chapitre 5 qui semblent être dans la restauration du Jubilé pendant la trente et unième année et le début de la trente-deuxième année d'Artaxerxès II. L'harmonie des activités est dans le Tableau en annexe.

 

Dans The Companion Bible, Bullinger se rend correctement compte que ces activités autour de la Lecture de la Loi touchent à l'année Sabbatique, mais son harmonie à l'Annexe 58 de The Companion Bible est complètement fausse, comme une comparaison avec l'Annexe le montrera.

 

Les dates données dans la Soncino pour les activités des douze années de Néhémie (cf. Soncino, p. 213) sont en désaccord même avec les autorités rabbiniques plus anciennes (cf. Seder Olam Rabbah 30) et leur avis que la mort d'Esdras vers 321 AEC est considérée comme étant survenue la même année que celle d'Alexandre le Grand. Le commentaire semble être une tentative de joindre les rangs des interprétations Protestantes modernes et d'éviter la condamnation évidente du Judaïsme rabbinique faite par la prophétie et la destruction de Jérusalem à la fin des soixante-dix semaines d’années de Daniel 9:25 (qui est mal traduit dans la version KJV, mais non pas dans la version RSV ; cf. la Soncino).

 

La fin de la douzième année de Néhémie était durant la trente-troisième année d'Artaxerxès II qui a commencé, selon le calendrier civil à l'Est, en octobre ou au septième mois, sous le système babylonien. Néhémie avait achevé les activités durant la trente-deuxième année quand il a enregistré les activités, après les années du Sabbat et du Jubilé en 375/4 et 374/3 AEC compté du Jour des Expiations jusqu’au Jour des Expiations. Il a écrit après Tishri 374 et apparemment avant Nisan en 373. Toute la restauration avait eu lieu quand il a écrit.

 

Un autre facteur important est le temps de son rappel à Babylone et son retour à Jérusalem. Néhémie enregistre à Néhémie 13:6b qu'il est absent au cours de la période de la destruction ou de l'apostasie d'Éliaschib.

 

Néhémie 13:3-6 Lorsqu’on eut entendu la loi, on sépara d’Israël tous les étrangers. 4 Avant cela, le sacrificateur Eliaschib, établi dans les chambres de la maison de notre Dieu, et parent de Tobija, 5 avait disposé pour lui une grande chambre où l’on mettait auparavant les offrandes, l’encens, les ustensiles, la dîme du blé, du moût et de l’huile, ce qui était ordonné pour les Lévites, les chantres et les portiers, et ce qui était prélevé pour les sacrificateurs. 6 Je n’étais point à Jérusalem quand tout cela eut lieu, car j’étais retourné auprès du roi la trente-deuxième année d’Artaxerxès, roi de Babylone. À la fin de l’année, j’obtins du roi la permission (LSG)

 

Durant la trente-deuxième année, il est revenu de Babylone. Il avait été là quelque temps avec Artaxerxès. La formulation dans Néhémie pourrait être interprétée comme indiquant qu'il n'était pas présent à la Lecture de la Loi et la séparation de la Multitude Mélangée (Néh. 13:3-6). Éliaschib était toujours le Souverain Sacrificateur et il avait établi Tobija dans une chambre du Temple. On n'avait pas correctement pris soin des sacrificateurs et ce n'est pas évident dans le texte du chapitre 8 à propos de la Lecture de la Loi. Le texte indique plus probablement qu'il n'était pas présent durant l'apostasie d'Éliaschib et qu'il est revenu pour cette restauration. Le avant cela de Néhémie 13:4 est le sujet du texte de quand tout cela eut lieu du verset 6.

 

Basé sur le calendrier babylonien, nous comprenons que Néhémie doit être retourné à Babylone pour le Nouvel An. Il est revenu quand il a entendu parler des problèmes là, suite à la Lecture de la Loi. Les gens étaient sans doute mécontents. Cela explique la raison pour laquelle le Souverain Sacrificateur n'a pas lu la Loi et la restauration a été laissée à Esdras, le scribe, et plus tard mise en application par Néhémie, le gouverneur. Nous verrons plus tard quelle était la séquence réelle.

 

La conclusion est que la Loi a été lue et la restauration a eu lieu durant l'année du Jubilé de 375/4-374/3 AEC, soit au Septième mois de l'année Sabbatique, et cela a pris fin au Septième mois de l'année du Jubilé.

 

La Lecture de la Loi

 

D'après les registres, nous voyons que la Lecture de la Loi a commencé à la Fête des Trompettes et s’est poursuivie le jour suivant. De cela, nous pouvons déduire que la Fête des Trompettes est tombée un vendredi cette année-là et, de là, qu'elle a été suivie par un Sabbat. La Fête des Trompettes n’est jamais un festival de deux jours dans le texte de la Bible, sauf quand elle précède ou suit le Sabbat. Les dates de la Fête et de la Lecture de la Loi confirment cette proposition, comme nous le verrons.

 

Apparemment, au Septième mois, la nation entière était organisée, le Temple était restauré et les sacrificateurs étaient en place avec leurs vêtements (Néh. 7:73). Cela semble contredire le texte à Néhémie 13:11. Peut-être que le temps des activités dans Néhémie 7:73 est antérieur et l'intervalle entre les activités se trouve entre le chapitre 7 et le chapitre 8 de Néhémie. Nous examinerons cela plus loin.

 

Néhémie 7:73 Les sacrificateurs et les Lévites, les portiers, les chantres, les gens du peuple, les Néthiniens et tout Israël s'établirent dans leurs villes. Le septième mois arriva, et les enfants d'Israël étaient dans leurs villes. (LSG)

 

Ainsi, la ‘lecture’ a lieu plus tard. Israël avait apparemment été organisé pour cet événement. Les explications de ce texte sont assistées en se référant aux commentaires rabbiniques.

 

Néhémie 8:1-18 Alors tout le peuple s'assembla comme un seul homme sur la place qui est devant la porte des eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe, d'apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l'Éternel à Israël.

 

La restauration de la nation était essentielle pour la restauration de la Loi en entier. La Soncino commente le verset 1 :

 

Avec les murailles achevées et un sentiment de sécurité nationale restauré, les leaders prennent des mesures pour établir la consolidation nationale en exposant au peuple le Code Divin auquel leur existence collective était liée.

 

Le terme hébreu traduit place est, en réalité, large place. La Soncino commente qu'il peut s'agir de la même place qu'à Esdras 10:9 que l'on dit être devant la maison de Dieu entre le mur oriental et la partie du sud-est du Temple.

 

Il est considéré qu'Esdras, le scribe et sacrificateur, a été le fondateur du Keneseth Haggedolah ou la Grande Assemblée qui aurait formé la liaison entre les prophètes et les premières écoles des rabbins (cf. Soncino, n. au v. 1). Cette vue est nécessaire parce qu'il n'y a aucune liaison directe ou autorité dans le temps pour les systèmes Pharisaïques ou Rabbiniques.

 

La Soncino soutient que le fait qu'Esdras n'ait pas été inclus dans la liste de ceux qui ont reconstruit le mur signifie qu'il était trop vieux pour le travail dur. Cela peut à peine avoir été le cas s'il est mort en 321 AEC selon les traditions. On lui a donné le décret pour le ravitaillement des Lévites et la rénovation du Temple durant la septième année d'Artaxerxès II. Le Temple avait été là depuis sa construction durant la sixième année de Darius II, mais sans son plein attirail. Il n'a pas eu tous les vêtements des sacrificateurs (Néh. 7:70-71) avant cette période finale menant aux événements de la trente-deuxième année d'Artaxerxès. La Soncino semble hésiter entre le récit ancien et les versions Protestantes modernes et échoue à expliquer le problème, comme les commentaires préliminaires à propos du verset 1 l'indiquent (cf. aussi l'étude Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple [013]).

 

Il n'y a aucune indication du tout qu'Esdras soit d'un âge avancé ici. Il n'était certainement pas le Souverain Sacrificateur. Pour cette raison, il est spéculé qu'il peut avoir été de retour à Babylone au cours de cette période de la construction du mur (cf. Soncino). Quel que soit le cas, il était dans une position de sacrificateur, d'enseignant et de scribe de la Loi pour exécuter cette fonction. Il semble avoir assumé le rôle de leader de fait quand Éliaschib était en défaveur à cause de sa profanation du Temple. Ce que nous voyons ici est une révolution religieuse où le Souverain Sacrificateur et son personnel avaient laissé tomber les gens, et la restauration se produisait sans eux en l'absence du Tirshatha ou gouverneur qui était à Babylone, mais avec sa connaissance (cf. Néh. 13:4-5, 6-7). Il semble qu'il était absent.

 

Selon le texte dans Néhémie 13:6, il semble qu'au début de la trente-deuxième année, il a demandé la permission de retourner à Jérusalem, probablement pour la restauration religieuse du Temple et ce, après les problèmes mentionnés sous Éliaschib jusqu'à ce temps. Il est néanmoins enregistré qu'il a personnellement contribué une somme d'argent substantielle et des marchandises pour la restauration et la remise à neuf du Temple et du sacerdoce. C'était en octobre 374 du Nouvel An babylonien, puisque le Nouvel An babylonien suivant de Teshritu ou Tishri a commencé la trente-troisième année d'Artaxerxès II. Toute activité avait été achevée avant le Septième mois ou Tishri de 373. Nous pourrions présumer de ci-dessous que Néhémie est retourné en Tishri, avant la Fête des Tentes et apparemment à temps pour la période de la Fête des Trompettes. Ainsi Néhémie 13:6 doit être conçu pour indiquer qu'il est retourné pendant la trente-deuxième année et la formulation est maladroite dans la traduction ou il y a une autre explication.

 

En continuant à Néhémie 8 :

2 Et le sacrificateur Esdras apporta la loi devant l'assemblée, composée d'hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient capables de l'entendre. C'était le premier jour du septième mois. 3 Esdras lut dans le livre depuis le matin jusqu'au milieu du jour, sur la place qui est devant la porte des eaux, en présence des hommes et des femmes et de ceux qui étaient capables de l'entendre. Tout le peuple fut attentif à la lecture du livre de la loi.

 

Le texte ici est littéralement avec la compréhension pour entendre. Le concept n'est pas simplement tous sauf les enfants, comme la Soncino le voit, mais plutôt ceux qui ont la capacité d'agir sur ce qu'ils entendaient et de l'intérioriser. La Bible utilise ce concept d'entendre sans comprendre à propos des aveugles spirituellement (cf. Proverbes 20:12 ; 28:9 ; Eccl. 1:8 ; Ésaïe 33:15 ; Matthieu 13:13-15 ; Luc 8:10 ; Actes 28:26-27 ; Romains 10:17 ; Galates 3:2,5). La foi vient de ce qu’on entend.

 

Le terme premier jour concernant la Fête des Trompettes a la signification qu'il s'agit d'une activité de deux jours. Le Premier Jour était la Fête des Trompettes et la Nouvelle Lune. Cet événement a annoncé la restauration. Pouvons-nous fournir des preuves à l'appui du moment en question et que pouvons-nous en apprendre ?

 

Les temps des Nouvelles Lune à Jérusalem pour 375 AEC ont été :

 

Le 12 septembre à 18h40, le jour Julien 1584709

Le 12 octobre 18h05, le jour Julien 1584739

 

Le premier jour du mois de chaque jour a été le 13e jour de septembre et d’octobre et, de là, le jour Julien suivant pour chaque mois.

 

1 Tishri a été le 13 septembre en 375 AEC. Cela a commencé l'année du Jubilé jusqu'à ce qu'il soit sonné au Jour des Expiations en 374 AEC.

 

Les temps des Nouvelles Lunes à Jérusalem pour 374 AEC ont été :

 

Le 1er septembre à 06h27, le jour Julien 1585062

Le 1er octobre à 06h29, le jour Julien 1585092

 

De là, d'après les lois standard, le 1er Tishri a été le 1er octobre en 374 AEC.

 

Les calculs quant à 374 AEC déterminent un certain nombre de questions très sérieuses cachées ou ignorées par les autorités rabbiniques.

 

Il semble qu'il y ait eu une politique plus ou moins délibérée de dissimulation entre les autorités rabbiniques et le Christianisme dominant pendant des siècles. La vraie situation enlève tout doute et prouve que les deux côtés sont dans l'erreur et condamnés par leurs traditions. Cela démontre cependant la fidélité du système Judaïque pour avoir gardé le Sabbat et la semaine intacte au cours de la période entière.

 

La détermination du calendrier en se référant uniquement à Tishri, déterminé par l'équinoxe, est démontrée comme étant fausse ici. L'équinoxe tombe en septembre et, cette année-là, cela aurait placé la Nouvelle Lune trop tôt en Nisan, selon les lois généralement admises du calendrier quant à l'équinoxe en Nisan. Cependant, la Fête des Trompettes n'aurait pas été un vendredi, mais un dimanche dans ce cas, ce qui serait beaucoup plus problématique. Cependant, si les lois standard pour Nisan sont suivies ici telles que comprises par la première Église et telles qu'observées durant la période du Temple, selon les lois des Sadducéens, et aussi par les Samaritains le 1er octobre devient ainsi la Fête des Trompettes et il tombe un vendredi, comme nous nous y attendrions d'après la formulation du texte. Cependant, il y a un certain nombre d'autres fictions qui sont aussi détruites ici.

 

On comprend ainsi que la restauration a eu lieu l'année du jubilé, au cours de la période du Septième mois jusqu'au Dernier Grand Jour et les restaurations ont été faites, comme nous nous y serions attendus, conformément à la Loi. Il semble, d'après le texte dans Néhémie, qu'ils en sont venus à entièrement comprendre cette question seulement pendant l'année Sabbatique et à la mettre en œuvre seulement le Septième mois du Jubilé lui-même et apparemment en opposition au Souverain Sacrificateur et à son entourage. Cela explique aussi peut-être pourquoi le Temple est d'importance secondaire à cette restauration, durant la Lecture de la Loi.

 

Il est démontré que le système d'ajournements est faux car la Nouvelle Lune est arrivée à 06h29. Des Sabbats consécutifs sont également impliqués. On voit ainsi que le système de conjonction était en place, comme nous nous y attendrions de notre connaissance des systèmes Sadducéens et Samaritains en opération à la fin de la période du Temple et de la Mishnah, quant aux Sabbats consécutifs et aussi au Jour des Expiations.

 

Donc, les activités indiquées ici dans Néhémie ont rapport à la restauration et à ce que nous nous attendrions lors d'un Jubilé, après une année Sabbatique. La préparation de l'année de Sabbat était reliée au Jubilé et a marqué une grande période de restauration dans l'histoire judaïque.

 

Le texte démontre qu'à cette occasion, la Fête des Trompettes a été suivie par un deuxième jour. La Bible est silencieuse à propos d'une Fête des Trompettes de deux jours et les Rabbins essayent d'insinuer que c'était un Rosh Hashanah de deux jours pour justifier leurs traditions. La Soncino dit que c'était Rosh Hashanah, le Nouvel An, un jour de sainte convocation et cite Lévitique 23:24. Elle est cependant commodément silencieuse à propos de la direction explicite de Dieu qu'Abib ou Nisan devait être le début des mois et, de là, le Nouvel An en Israël (Exode 12:2). Rosh Hashanah, le Nouvel An babylonien en Tishri, n'a pas été introduit avant la période post-Mishnaïque et ce, à partir du 3ème siècle après la mort de Christ (cf. Kohn, The Sabbatarians of Transylvania).

 

Le verset 3 dit qu'Esdras a lu la loi jusqu'à midi. Cela ne doit pas être interprété que les gens n'ont pas continué après midi. La Soncino soutient que c'est soit que les explications ont été continuées par d'autres à partir de là, soit il y a eu une pause en raison de la chaleur du midi. Le texte continue à expliquer exactement ce qui est arrivé. L'estrade mentionnée ici était, en fait, une estrade élevée sur laquelle se trouvaient quatorze sacrificateurs.

 

Néhémie 8 continue :

4 Esdras, le scribe, était placé sur une estrade de bois, dressée à cette occasion. Auprès de lui, à sa droite, se tenaient Matthithia, Schéma, Anaja, Urie, Hilkija et Maaséja, et à sa gauche, Pedaja, Mischaël, Malkija, Haschum, Haschbaddana, Zacharie et Meschullam. 5 Esdras ouvrit le livre à la vue de tout le peuple, car il était élevé au-dessus de tout le peuple ; et lorsqu'il l'eut ouvert, tout le peuple se tint en place. 6 Esdras bénit l'Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains : Amen ! amen ! Et ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant l'Éternel, le visage contre terre. 7 Josué, Bani, Schérébia, Jamin, Akkub, Schabbethaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan, Pelaja, et les Lévites, expliquaient la loi au peuple, et chacun restait à sa place. 8 Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu, et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu'ils avaient lu.

 

La séquence était que les gens se sont levés pour la bénédiction et la Loi a été ensuite lue et expliquée aux gens par les sacrificateurs et les Lévites pendant la lecture (quelques noms apparaissent de nouveau dans 9:4 et 10:10 et suiv.). Le sens est compris comme étant à l'attention ou porter attention à la Lecture de la Loi et ne pas parler (cf. Job 32:16). Ainsi, ce n'est pas simplement une question de lire la Torah, les cinq premiers livres de la Bible, ou même seulement un à savoir le texte de Deutéronome comme certains ont fait. On doit expliquer la Loi, précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là (Ésaïe 28:10-13). Ces préceptes de la Loi ont été compris d'ailleurs, tel qu'expliqué par Moïse, comme nous voyons d'Hébreux 9:19.

 

Le Texte au verset 8 indique que tous les sacrificateurs présents avaient accès à la Loi et l'ont expliquée. Cela a peut-être été fait par l'assignation de temps aux individus ou des sujets spécifiques ont été répartis parmi les sacrificateurs.

 

9 Néhémie, le gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le scribe, et les Lévites qui enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple : Ce jour est consacré à l'Éternel, votre Dieu ; ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes ! Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. 10 Ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces, et envoyez des portions à ceux qui n'ont rien de préparé, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne vous affligez pas, car la joie de l'Éternel sera votre force.

 

Ce jour est décrit comme Saint et une Fête du Seigneur. Ce n'était donc pas le Sabbat hebdomadaire, qui n'aurait eu besoin d'aucune explication, mais la Fête qui était le Premier jour. "Allez, mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces, et envoyez des portions à ceux qui n'ont rien de préparé" est une ordonnance quant aux Fêtes et à l'approvisionnement des pauvres. Ainsi, Néhémie est enregistré comme étant présent pour la Fête des Trompettes et le texte à Néhémie 13:6 doit être vu pour indiquer qu'il est revenu de Babylone pendant la trente-deuxième année. Cela ne pouvait pas être l'année suivante car il a dit la trente-deuxième année. La trente-troisième a commencé à la Nouvelle Lune de Tishri 373 qui était le Nouvel An babylonien. Néhémie indique que tout est arrivé durant la trente-deuxième année et, pour harmoniser les deux textes, il a dû revenir pour Tishri de 374. Il serait revenu pour cet événement très important et son support avait évidemment été obtenu précédemment. Il déclare qu'il n'avait pas été là pendant les événements qui ont précédé la trente-deuxième année.

 

Donc, il y a trois alternatives entourant les événements et les textes concernant la Fête des Trompettes de 374 AEC.

 

1.      L'alternative probable est que Néhémie est revenu pour la Fête des Trompettes et la Restauration. Le reste du texte semble indiquer aussi ce fait.

 

2.      Alternativement, le Livre de Néhémie, son texte, pourrait l'avoir inclus parce qu'il a envoyé sa contribution et ses ordres pour les approvisionnements des sacrifices, tels qu'exigés par la Loi, mais il est lui-même arrivé le Jour de la Fête des Trompettes ou après la Fête des Trompettes et avant la Fête des Tentes et a été ainsi inclus dans le registre des activités. Il était toujours le Tirshatha ou le gouverneur, qu'il soit à Babylone ou à Jérusalem.

 

3.      La troisième alternative est qu'il est arrivé à la séparation, après la Fête des Tentes, et qu'il a ensuite établi le Temple et il est mentionné dans le texte par déférence. C'est une alternative qui pourrait être interprétée à partir du texte à Néhémie 13:3-6 lorsque lu de façon isolée et en tenant compte qu'il était là quelques jours durant la trente-deuxième année. Cependant, lorsque lu en conjonction avec le chapitre 7, il semble que le chapitre 13 obscurcit l'intention lorsqu'il est interprété de cette façon.

 

La période de temps est cependant exacte pour déterminer le mois et l'année et ne laisse aucune place pour l'erreur. Cela ne peut pas être l'année précédente qui commence de l'année civile à Babylone et l'année suivante commence à la Fête des Trompettes, selon le calendrier civil des Babyloniens importé en Judée par la populace et adopté par les Pharisiens et par les traditions Rabbiniques postérieures héritées d'eux.

 

Si la période de temps a été prise de Nisan à Nisan par déférence pour le temps biblique, les activités ont alors eu lieu de mars à octobre en 374 AEC et il n'y a aucun problème du tout. Bernard Grun (The Timetable of History (La Chronologie de l'Histoire), 3ème édition, Touchstone, 1991, p. 14) enregistre la mort de Darius II en 405 AEC, appuyant cette affirmation (cf. W. Stein, Kulturfahrplan). C'est, en fait, la solution réelle et cela a des conséquences de grande envergure pour le système rabbinique. La position actuelle du gouvernement égyptien est que Darius II était mort au printemps de 404 AEC (Ministère égyptien du Tourisme http://www.touregypt.net/index.htm). Le Dictionnaire Classique d’Oxford (‘Artaxerxès II’, 3ème éd., 1996, p. 182 ; cf. P. Briant, De Cyrus à Alexandre, 1996) établit le règne d'Artaxerxès de 405/404 à 359/358. La solution est très simple et très importante pour le Judaïsme moderne, le Christianisme et l'Islam.

 

Le calendrier civil babylonien n'a pas été utilisé ici dans les références d'Esdras et Néhémie. C'est ce à quoi on espérerait dans une vraie restauration religieuse. Les références sont à l'année Sacrée commençant en Nisan. Les périodes de temps sont toutes basées sur Nisan à Nisan et, de là, l'année commençait en Nisan et les références dans Néhémie ont rapport à Néhémie retournant au début de la trente-deuxième année, en comptant à partir de son accession à la mort de son père Darius II. Néhémie est retourné un jour ou l'autre après le 1er Nisan et à temps pour préparer le Temple et participer aux festivités, comme Esdras l'a enregistré. C'était une vraie restauration de Dieu.

 

Les implications de ce fait sont d'une grande envergure, en effet. Cela explique probablement pourquoi les dates de son accession et les détails sont si mal exposés par le Judaïsme et le Christianisme également. Cela démontre que le calendrier babylonien et le Nouvel An babylonien sont une caractéristique de la période post-temple du Judaïsme rabbinique hérité des rabbins babyloniens. Leur système de calendrier n'a aucun rapport et n'a jamais eu un rapport avec le vrai système du Temple. Pour cette raison, le Judaïsme est en accord avec le système Protestant et essaye de placer la construction du Temple et la prophétie de Daniel durant le règne de Darius I, au lieu de Darius II, malgré l'indication claire du Livre d'Esdras et l'indication des premiers écrits rabbiniques, qui font d'Esdras un contemporain d'Alexandre le Grand, les deux étant morts en 321 AEC.

 

Le fait de la question est que le calendrier Hillel et le système de Rosh Hashanah sont une fabrication anti-biblique du Judaïsme rabbinique babylonien et ils n'ont aucun rapport avec le système de la Bible, tel que restauré ici par Esdras et Néhémie, et utilisé pendant la période du Temple. Rosh Hashanah et ce calendrier sont autant païens que les dieux grecs placés avec lui dans le Temple par Antioche Épiphanes. C'était ce faux système d'adoration à Jérusalem dans le Temple qui a rendu nécessaire la construction par Onias IV du Temple à Héliopolis, conformément à l'instruction de Dieu à Ésaïe 19:19.

 

Les gens à la Restauration d'Esdras et de Néhémie ont pleuré parce qu'ils n'avaient pas suivi les Lois de Dieu et ils n'avaient pas observé les Lois bien qu'il soit enregistré qu'ils avaient observé la Fête des Tentes et la Pâque (cf. Esdras 3:4). La réaction ressemble à celle de Josias dans 2Rois 22:11,19. Le devoir du prince est de fournir les sacrifices à partir de l'Impôt du Prince. C'est donc probablement Néhémie, comme Tirshatha (ou gouverneur), qui parle au verset 10 (contrairement à l'affirmation de la Soncino). En continuant avec Néhémie 8 :

 

11 Les Lévites calmaient tout le peuple, en disant : Taisez-vous, car ce jour est saint ; ne vous affligez pas ! 12 Et tout le peuple s'en alla pour manger et boire, pour envoyer des portions, et pour se livrer à de grandes réjouissances. Car ils avaient compris les paroles qu'on leur avait expliquées.

 

Par leur étude et malgré leur chagrin à la réalisation de leur négligence de la Loi, ils ont néanmoins trouvé de la joie dans la Loi et la générosité de Dieu. Ils auraient dû lire la Loi chaque année Sabbatique et non pas, comme ici, seulement au Jubilé. Il n'y a aucun registre d'un événement comparable ou d'une activité de type Jubilé durant les années subséquentes. La Loi a été lue cette année-là et cela marque autant les activités de la Lecture que la Restauration. Il devrait aussi être considéré que la Loi est peut-être lue à la fin du Septième Sabbat à la Fête des Tentes du Jubilé, au lieu, mais plus probablement en plus, du début du Jubilé, au Septième mois de la Quarante-neuvième année, soit l’année de Sabbat.

 

13 Le second jour, les chefs de famille de tout le peuple, les sacrificateurs et les Lévites, s'assemblèrent auprès d'Esdras, le scribe, pour entendre l'explication des paroles de la loi. 14 Et ils trouvèrent écrit dans la loi que l'Éternel avait prescrite par Moïse, que les enfants d'Israël devaient habiter sous des tentes pendant la fête du septième mois, 15 et proclamer cette publication dans toutes leurs villes et à Jérusalem : Allez chercher à la montagne des rameaux d'olivier, des rameaux d'olivier sauvage, des rameaux de myrte, des rameaux de palmier, et des rameaux d'arbres touffus, pour faire des tentes, comme il est écrit.

 

Les espèces ici, comme le rameau de myrte ou hadas shoteh, étaient distinctes du lulab ou le rameau de palmier employé dans les cérémonies religieuses. L'olivier sauvage est littéralement l’arbre à huile (cf. Ésaïe 41:19 ; et Soncino).

 

Ce texte à propos des Tentes est trouvé à Lévitique 23:40. C'est donc la Torah qui a été lue et non pas juste Deutéronome.

 

16 Alors le peuple alla chercher des rameaux, et ils se firent des tentes sur le toit de leurs maisons, dans leurs cours, dans les parvis de la maison de Dieu, sur la place de la porte des eaux et sur la place de la porte d'Éphraïm. 17 Toute l'assemblée de ceux qui étaient revenus de la captivité fit des tentes, et ils habitèrent sous ces tentes. Depuis le temps de Josué, fils de Nun, jusqu'à ce jour, les enfants d'Israël n'avaient rien fait de pareil. Et il y eut de très grandes réjouissances. 18 On lut dans le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jour jusqu'au dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une assemblée solennelle le huitième jour, comme cela est ordonné. (LSG)

 

Le nom Yeshua est la forme hébraïque de ce que nous comprenons comme Josué et traduit Jésus du grec.

 

Il est évident que la Fête des Tentes a été célébrée durant les premiers jours du retour, comme nous le voyons d'Esdras 3:4. Cette Fête des Tentes était donc distincte et différente de l'habituelle. La Soncino essaye de l'expliquer comme étant dans la joie avec laquelle elle a été célébrée mais cela cause un autre problème. La réponse se trouve dans le type d'activités entreprises. Les restaurations de propriétés, de l’usure et des terres et aussi des Israélites eux-mêmes rendent cette célébration distincte comme un Jubilé et une que nous nous attendrions à voir lors d'un Sabbat et d'une restauration de la Loi.

 

La restauration des dettes a été exigée, telle que requise durant l'année du Jubilé, comme nous le voyons dans le chapitre 5 de Néhémie. D'après Néhémie 5:14 et suivants, celle-ci a été apparemment entreprise durant la trente-deuxième année d'Artaxerxès, qui était d'octobre 374 AEC dans le calendrier babylonien, mais de Nisan dans le calendrier hébreu, comme nous le voyons. Les commentaires insérés dans le chapitre 5 de Néhémie, à partir du verset 14, après les événements, relatent en détail le temps en question.

 

L'année peut être déterminée à partir du calendrier, étant donné les années du règne d'Artaxerxès II fournies dans ce livre et les années du Calendrier Sacré. La structure et les périodes de temps sont aussi dans l'étude Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple [013]).

 

La Lecture de la Loi est faite chaque année Sabbatique conformément à Deutéronome 31:10-12. Le terme pour le livre de la loi est compris comme la Torah et la référence est faite aussi à Deutéronome 30:10. Le terme est compris comme le Manuscrit de la Torah. Bullinger fait la même comparaison et se réfère d'ailleurs à 2Rois 22:8 et 23:25 et il fait une note sur Exode 17:14 auquel il se réfère. 2Rois 22:8-13 en le comparant avec 23:25 montre que le Livre entier de la Loi devait être lu et parce qu'il ne l'était pas, la nation serait punie (v. 14 et suiv.).

 

Nous voyons, à partir du verset 18, que la Loi a été lue jour après jour ; ce n'est donc pas acceptable de la lire simplement le Dernier Grand Jour ou un jour seul. La Fête a été observée chaque jour, conformément à la Loi, et le Huitième jour a été une assemblée solennelle, à savoir le Dernier Grand Jour (cf. Lévitique 23:36 ; Nombres 29:35 et suivants) avec ses sacrifices spécifiques (cf. Soncino).

 

Le Vingt-quatrième jour du Septième mois, les gens se sont alors séparés. La Soncino soutient que c'était deux jours après la Fête des Tentes ou, plus correctement, deux jours après le Dernier Grand Jour. Bullinger affirme qu'il s'agit d'une occasion différente, mais la Soncino est probablement correcte, puisqu'il a été observé comme un jeûne. C'était le premier jour où c'était possible de jeûner car le Dernier Grand Jour est tombé un vendredi aussi en 374 AEC. Le premier jour après la Fête était un Sabbat et, de là, aucun jeûne n'aurait été entrepris. Le Vingt-quatrième jour était la première occasion qu'ils auraient pu le faire et cela confirme aussi la période de temps notée ci-dessus.

 

Confesser les péchés des pères n'est pas étrange, comme nous le voyons ici et dans les Psaumes et à Esdras 9:6-15. Le repentir des individus englobait la nation d'Israël. L'individu fait partie du tout national, et de là, il y a une identification totale dans la honte et dans le repentir de l'idolâtrie introduite par les étrangers (cf. Esdras 9:2 ; Davies, Soncino).

 

Ce jour-là, ils ont lu le texte de la Loi pendant un quart de jour et ils ont ensuite confessé leurs péchés devant Dieu pendant un autre quart de jour. Ainsi, la Soncino dit qu'ils ont passé la moitié du temps à écouter la récitation et ensuite l'autre moitié à avouer et à prier. Cela suit le format de la lecture où la Loi était lue jusqu'à midi et expliquée ensuite.

 

L'Alliance Nationale qui a été faite le Vingt-quatrième jour de Tishri est extraite de la Genèse et peut être comparée aux textes à Ésaïe 43:16 ; 44:6 ; Psaume 83:19 ; 1Rois 22:19 ; Psaume 78:14 ; 103:21 ; Exode 3:7 ; 13:21 ; 14:15 et suivants ; 15:10 ; 18:11 ; 19:20 ; Nombres 14:14.

 

La Soncino affirme que la note à 9:14 se référant à Ton Saint Sabbat doit être comparée au dicton rabbinique, Le Sabbat dépasse tous les commandements de la Torah (p. Ned. 38b). C'est expressément en contraste avec les paroles du Messie où les deux Grands Commandements de la Loi sont primordiaux, tels que cités aussi par Gamaliel.

 

On peut seulement déduire de cette vue que, si les commandements d'observer l'année Sabbatique et la Lecture de la Loi, tels qu'exigés par l'ordonnance express de Dieu donnée par Jésus Christ à Moïse, étaient observés, il n'y aurait alors aucun malentendu. La Lecture de la Loi élimine l'intrusion des traditions et permet la restauration du Jubilé et des Sabbats de la terre. La Lecture de la Loi obéit à la volonté de Dieu, rend nos gens plus forts et leur donne une vision du Plan du Salut.

 

Il est important de noter d'ailleurs que la Quarante-neuvième année du Sabbat de ce Jubilé était apparemment aussi reliée aux sept semaines d’années, c'est-à-dire aux quarante-neuf ans de la prophétie de Daniel 9:25.

 

Daniel 9:25-27 Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux. 26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. 27 Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. (LSG)

 

Ainsi, cette restauration sous Esdras et Néhémie a été prédite par Dieu par l'entremise du prophète Daniel, comme faisant partie des soixante-dix semaines d’années. Celles-ci étaient aussi reliées au système du Jubilé. Les derniers jours pour le repentir des Juifs durant la période du Temple étaient ainsi pendant l'année Sabbatique de 69/70 EC. Ils ne se sont pas repentis de leur apostasie et des fausses traditions et, en conséquence, le 1er Nisan 70 EC, les armées romaines, sous Tite, avaient encerclé Jérusalem. Tout est fait en rapport au grand système du Jubilé de Dieu. Durant la dernière période de sept ans, Juda est allé en captivité. Les sept dernières années du Quarante-neuvième jubilé, depuis le début des soixante-dix semaines des années prophétisées par Daniel et qui ont conduit à la restauration d'Esdras/Néhémie, verront le retour du Messie et amèneront la désolation sur le désolateur.

 

L'année Sabbatique de la Vingt et unième année du Quarantième Jubilé depuis le Messie est identifiée par ce texte comme 1998. Cette activité des Derniers Jours a permis la Lecture de la Loi et la restauration de la compréhension du système du Jubilé et du Calendrier.

 

L'année Sabbatique de 1998 est importante dans cette séquence parce qu'elle suit les points de démarcation dans la séquence des Jubilés importants et du Millénaire. 1996 était le 3000ème anniversaire ou le Soixantième Jubilé depuis l'entrée de David à Jérusalem. C'était aussi le 2000ème anniversaire ou Quarantième Jubilé depuis la naissance du Messie. 1997 a marqué la fin du Temps des Nations dont la durée est de sept temps ou 2520 ans depuis l'invasion de l'Égypte par les Babyloniens, sous Cambyse, en 525 AEC, qui a suivi les deux périodes de quarante années après la victoire de Nebucadnetsar sur eux à Karkemish en 605 AEC.

 

Les trois périodes de Sabbat suivantes conduisant à 2019 verront l'effondrement final du système de la Terre avant l'arrivée du Messie. 2027 est le Quarantième Jubilé depuis le ministère du Messie. 2028 est la première année du Jubilé des Jubilés, le Cinquantième Jubilé depuis l'ordre de construire le Temple et la restauration d'Esdras et de Néhémie. Durant ce Jubilé, le Messie établira son système millénaire et le gouvernement de la planète conformément aux Lois de Dieu.

 

Le Plan de Dieu est fait d'une façon décente et ordonnée conformément à Sa Loi et Ses systèmes de Calendrier. Louez l'Éternel Dieu des Armées qui nous a donné les clefs pour restaurer Son système conformément à Sa parole.

                                                                                                 

 

Annexe à la Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie :

 

Notes sur la détermination de la captivité de Jojakin

 

La détermination de la captivité est centrée sur la détermination d'Adar et de WeAdar ou Adar II durant l'année en question. Cela a un effet crucial sur le placement des Jubilés durant les années 27/28 et 77/78 ou 28/29 et 78/79 pour les siècles de l'ère actuelle. Le mois d'Adar a l'effet dans les anciens calculs des règnes de rendre une année complète à des fins de comptage. Cet effet est vu de façon très emphatique dans la détermination de la quinzième année de Tibère, comme c'est enregistré dans Luc, pour le commencement du ministère de Jean le Baptiste (cf. l'étude Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection [159]).

 

La détermination du mois d'Adar et de (We)Adar en 597 AEC est faite par les phases de la lune. La Judaïca a une note sur la captivité et place le 2 Adar le 15/16 mars de 597 AEC.

 

L'Encyclopédie Judaïca, Volume 6, l'article ‘Ézéchiel’, page 1082, la note 1 en bas de la page, déclare :

 

Le compte des années concernant les dates commence à partir de l'exil du Roi Jojakin (1:2 ; 33:21 ; 40:1), soit le 2 Adar (la mi-mars) 597, selon une chronique babylonienne. Cependant, 2Chroniques 36:10 mentionne que l'exil a commencé "à la fin de l'année" - c'est-à-dire, le mois suivant, Nisan, le début de la 8ème année de Nebucadnetsar (II Rois 24:12). L'ère de l'exil a de ce fait commencé en Nisan (avril) 597 et ses années, comme les années des règnes babyloniens, étaient comptées de Nisan à Adar.

 

C'est incorrect. Les Juifs se réfèrent à Adar 1 comme Adar et à Adar 2 comme et Adar ou WeAdar. Ils n'utilisent pas les termes Adar 1 et 2. C'est simplement Adar et Adar.

 

La référence à la fin de l'année, dans 2Chroniques 36:10, a rapport à l'équinoxe en mars. Elle ne se réfère pas au mois de Nisan. La référence de la Bible à la fin de l'année pour la Fête des Tentes signifie aussi durant la période de l'équinoxe de septembre. L'équinoxe vernal tombe durant WeAdar sept fois durant chaque cycle de dix-neuf ans. Il n'y a ainsi aucun conflit du tout entre les Chroniques babyloniennes et 2Chroniques sur la question de la captivité.

 

Ézéchiel fait référence à la trentième année. Une telle référence n'est pas à une trentième année d'aucun roi ou système connu. La déclaration simple est vue comme étant comprise dans le texte de l'Ancien Testament.

 

Il y a aussi une autre restauration par Whiston qui est incorrecte, étant basée sur une structure erronée des années de règnes. Une certaine confusion en résulte parfois.

 

La détermination des Nouvelles Lunes en 597 nous montre qu'il y a eu un WeAdar cette année-là.

 

La Nouvelle Lune est tombée le 12 mars à 15h00, heure locale médiane (HLM) de Jérusalem. La Nouvelle Lune suivante est tombée le 11 avril à 07h33. L'équinoxe est tombé le 27 mars à 13h33 HLM de Jérusalem.

 

C'est plus de 14 jours entiers du 12 mars 597 au 27 mars 597, après-midi à après-midi, où nous avons seize jours. De la sorte, mars ne peut pas être la Nouvelle Lune la plus proche de l'équinoxe et le 11 avril à 07h33 est la Nouvelle Lune de Nisan. Nous avons ainsi un WeAdar et le 2ème jour de WeAdar est le 14/15 mars, même en assumant que le 13 mars est le début du mois et non pas le 15/16 mars, comme l’encyclopédie Judaïca l'affirme.

 

La captivité a ainsi commencé en fin d'année, c'est-à-dire au moment de l'équinoxe qui était en WeAdar et le 2 WeAdar ou le 14/15 mars ou 15/16 mars, selon l'estimation juive.

 

L'année est donc calculée du commencement de l'année précédente en avril 598 AEC.

 

Avril 597 AEC est ainsi le début de la deuxième année, 596 AEC est le début de la troisième année, 595 AEC est le début de la quatrième année et 594 AEC est le début de la cinquième année de la captivité de Jojakin.   

 

Tableau du règne d'Artaxerxès II et des activités d'Esdras et de Néhémie


423 AEC

Darius II. Décret publié en 422 AEC (Esdras 6:1 et 4:24) (c'est-à-dire sa deuxième année) pour commencer la construction, les 70 semaines d’années commencent. D'après Esdras 5, il semble qu'Aggée et Zacharie prophétisent en 423 AEC et 422 AEC. Les 70 semaines des années commencent à partir de 423/22 AEC (c'est-à-dire la Première année de la nouvelle période de Jubilé). Construction achevée durant la sixième année de Darius, le persan (Esdras 6:15), le 3 Adar, c'est-à-dire en mars 418 AEC. Darius meurt auparavant, durant la période de la fin 405 au printemps de 404.

404 AEC

Artaxerxès II (Arsakes) fait face à la rébellion égyptienne à son accession (le printemps ou Nisan 404).

402 AEC

Artaxerxès perd l'Égypte

401 AEC

Guerre civile en Perse. Les Grecs sont défaits à la Bataille de Cunaxa et ils battent en retraite à la côte de la Mer Noire.

398 AEC

Décret de ravitaillement publié pour le retour d'Esdras durant la Septième année, probablement en récompense pour la fidélité juive (Esdras 7:1-26).

387 AEC

Artaxerxès défait les Spartiates et arrête leur intervention. La paix du roi fait que la Perse ré-occupe Ionia.

385 AEC

Néhémie est fait le gouverneur de la Judée de Nisan 385 à 372 AEC quand la cité et les murs ont été reconstruits (Néh. 5:14). Éliaschib est le Souverain Sacrificateur (Néh. 3:1). C'était la deuxième lettre ou décret d'Artaxerxès. C'était pour la reconstruction des portes des forteresses du Temple et pour les murs de la cité (le Temple était déjà construit - Néh. 6:10-11). La cité semblerait avoir été endommagée durant la guerre civile dans laquelle les Babyloniens et les Juifs Israélites ont, il semblerait, soutenu le roi. C'était l'année de la Restauration sous Esdras et Néhémie. Elle a commencé par le décret en Nisan. Les murs ont été finis le Vingt-cinquième jour du Sixième mois à temps pour la restauration et la Lecture de la Loi durant la vingtième année d'Artaxerxès II, celle-ci étant la Trente-neuvième année du Neuvième jubilé avant le ministère du Messie.

375/4 AEC

Cela achève la prophétie à Daniel 9:25 du premier Oint des 7 semaines d’années, c'est-à-dire 49 ans de 423/2 AEC à 375/4 AEC. C'était aussi l'année 49 du Jubilé. Les périodes de temps vont de Nisan à Nisan.

374/3 AEC

Nisan de l'année du Jubilé de 374 AEC commence la 32ème année d'Artaxerxès II. Il n'est pas spécifiquement déclaré si la restauration des terres par Néhémie était une restauration de Jubilé. C'était une année de Jubilé et il semble probable que c'était le cas et que, par conséquent, il a été le dernier Jubilé observé connu.

374/3 AEC

Trente-deuxième année d'Artaxerxès. Néhémie retourne à Jérusalem de Babylone et trouve le Temple désordonné sous Éliaschib et Tobija (Néh. 13:6). Néhémie restaure le Temple et approvisionne les Lévites et les chantres qui retournent au Temple (Néh. 13:10-11). Il rétablit la dîme et purifie les Sabbats (Néh. 13:12-19).

321 AEC

Esdras meurt la même année qu'Alexandre le Grand (Seder Olam Rabbah 30)

 

 

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