Christian Churches of God

 

[243]

 

 

 

 

 

La Préexistence de Jésus Christ

 

(Édition 2.1 19980404-19980822)

 

 

L’Unitarisme radical nie la préexistence non-physique de Jésus Christ, en prétendant que son existence a débuté à sa naissance de Mariam. Le Binitarisme cherche à affirmer que la Divinité consiste en deux personnes. Le Dithéisme affirme l'existence de deux dieux depuis l'éternité. Certaines personnes sautent ou passent du Binitarisme au Dithéisme sans comprendre ni la doctrine ni son origine. Quelle est la position de la Bible ?

 

Christian Churches of God

Boite Postale  369,  WODEN  ACT 2606,  AUSTRALIE

 

Courriel : secretary@ccg.org

 

(Copyright ã 1998 Wade Cox)

(Tr. 2003, 2021, rév. 2021) 

 

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La Préexistence de Jésus Christ [243]

 


La question de la préexistence de Jésus Christ est en fait divisée en deux. La première est la question d'une préexistence en tant que Dieu et avec Dieu, avant le commencement de toute la création. Autrement dit, l'argument est qu'il était préexistant avant la création spirituelle. L'autre aspect est celui de Christ étant préexistant en tant qu’être spirituel avant qu'il ne devienne humain suite à l'Incarnation. Ce document d’étude traite de la proposition selon laquelle il était préexistant avant la création physique, mais n'était pas Celui qui est le Seul Vrai Dieu.

 

La Bible est claire sur le fait qu'il n’y a qu’un seul Vrai Dieu et qu'Il a envoyé Jésus Christ (Jean 17:3). La Bible déclare également que personne ne L'a jamais vu ou ne peut jamais Le voir, et qu’Il demeure dans une lumière inaccessible. Lui seul est immortel (1Tim. 6:16) (voir le document d’étude sur L'Immortalité (No. 165)). Cet aspect est examiné plus en détails ci-après. À cet égard, Christ n'est pas préexistant de la même manière que Dieu existait. Dieu était seul dans Son éternelle perpétuité. Néanmoins, la Bible est tout aussi précise sur le fait que Christ avait une préexistence en tant qu'être spirituel avant la fondation de la terre.

 

L’Apôtre Jean a écrit au sujet de Christ et a déclaré, sous forme narrative, sa préexistence. Jean 1:1 est rendu par les Trinitaires comme :

 

Jean 1:1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. (LSG)

 

Nous savons qu’il s’agit d’une traduction incorrecte de la Peshitta et de la façon dont les textes anciens étaient utilisés. La Peshitta en témoigne et cela, même à travers la traduction de Lamsa qui, en essayant de se conformer à la position des Trinitaires, traduit le texte comme :

 

La Parole était au commencement, et cette même Parole était avec Dieu ; et Dieu était cette Parole.

 

Cela montre la structure différente des mots de la dernière clause. La Concordance Concordant Literal New Testament montre la signification littérale réelle des mots et leur structure du grec. Les mots réels sont en gras ; les mots fournis pour le texte anglais sont en caractères réguliers.

 

In the beginning was the word and the word was toward God, and God was the word. This was in the beginning toward God.

 

Ce qui se traduit ainsi :

Au commencement était la parole et la parole était envers Dieu, et Dieu était la parole. Celle-ci était au commencement envers Dieu.

 

Ce texte parle de la relation et de l’orientation de la dévotion de Jésus Christ envers Dieu. Ce texte se poursuit dans Jean 1:2.

 

All came into being through it, and apart from it not even one thing came into being which has come into being

 

Ce qui se traduit ainsi :

Tout vint à l’existence à travers elle et en-dehors d’elle, rien ne vint à l’existence qui est venu à l’existence.

 

Ainsi, le premier texte ici parle du logos comme étant la parole. Aux temps bibliques, on l’appelait le Memra logos étant un terme grec et memra le terme hébreu pour la parole de Dieu, telle que c’était compris dans l’Ancien Testament.

 

Les Unitaires radicaux, c’est-à-dire, ceux qui nient la préexistence de Christ avant Mariam (ou Marie), prétendent qu’il ne s’agissait pas de Christ mais d’une forme théorique de la puissance de Dieu en tant que Son expression divine.

 

Cependant, l’explication donnée dans le premier chapitre de l’Évangile de Jean exclut cette interprétation.

 

Jean parle de Jean le Baptiste (la citation vient de nouveau de la Concordance Concordant Literal New Testament text) à partir de Jean 1:6-14.

 

There came to be a man commissioned by God His name was John. This one came for a testimony, that he should be testifying concerning the light, that all should be believing through it. Not he’ was the light, but he came that he should be testifying concerning the light. It was the true light - which is enlightening every man - coming into the world.

 

Ce qui se traduit ainsi :

Puis vint à être un homme mandaté par Dieu. Son nom était Jean. Il celui-ci est venu pour un témoignage, pour rendre témoignage concernant la lumière, afin que tous crussent à travers elle. Il n’était pas la lumière mais il est venu pour rendre témoignage concernant la lumière Elle était la vraie lumière - qui éclaire tout homme - venant dans le monde.

 

In the world, He was, and the world came into being through Him, and the world knew Him not. To his own He came, and those who are His own accepted Him notYet whoever obtained Him, to them he gives the right to become children of God, to those who are believing in His name, who were begotten, not of bloods, neither of the will of the flesh, neither of the will of a man, but of God.

 

Ce qui se traduit ainsi :

Il était dans le monde, et le monde vint (être) à l’existence à travers Lui et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez les siens et ceux qui sont les siens ne l’ont pas accepté. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur donne le droit de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui ont été engendrés, non à partir du sang, ni à partir de la volonté de la chair, ni à partir de la volonté d’un homme mais de Dieu.

 

And the Word became flesh and tabernacles among us, and we gaze at His glory, a glory as of an only begotten from the Father, full of grace and truth.

 

Ce qui se traduit ainsi :

 

Et la Parole devint chair et habita parmi nous, et nous contemplons Sa gloire, une gloire comme d’un seul fils engendré du Père,  plein de grâce et de vérité.

 

Le logos devint chair et habita parmi nous. Nous allons examiner cela ci-dessous.

 

Il n'y a pas d'articles indéfinis (comme un ou une) dans la langue grecque ; ils doivent être déduits et appliqués. C'est le problème du texte dans Jean 1:1. De nombreux traducteurs considèrent que cela devrait s'appliquer dans Jean 1:1 et le traduisent et la parole était un Dieu. Cette vue a du mérite comme nous le verrons dans Jean 1:18 et dans d'autres textes. En tout cas, Jean 1:1 est incorrect comme nous le voyons normalement. La traduction correcte, même si l'ordre des mots est préservé, implique le concept de envers et non de avec, comme c'est enseigné par les Trinitaires.

 

L'utilisation ici de majuscules pour Lui, etc. sont des ajouts de A E Knoch car les onciales étaient toutes des majuscules et donc une telle distinction n'est pas vraiment possible. Le texte est conservé tel qu’il l'a traduit.

 

Les Unitaires radicaux tentent de placer ce texte comme un exemple du pouvoir notionnel de Dieu devenant chair plutôt qu'un être devenu chair. C'est là le cœur de leur erreur.

 

Jean le Baptiste a parlé de Jésus Christ comme ayant existé avant lui. Il existe une autre altération des textes anciens dans le Receptus ou Texte Reçu de la Réformation et, de là, dans la version anglaise KJV de la Bible, comme nous le voyons dans la section suivante.

 

Jean 1:15-18 Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié : C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé car il était avant moi. 16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce. 17 Car la loi a été donnée par Moise, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. 18 Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique qui est dans le sein du Père, lui l’a fait connaître, (NEG)

 

Jean dit clairement que Christ était avant lui. Pourtant, nous savons que Jean était six mois plus âgé que Christ et que c'était physiquement impossible pour Christ d'avoir été avant lui. Jean parle donc d'une préexistence. Cette préexistence était sous la forme d’un dieu, d’un elohim ou theoi, comme nous le savons par les textes anciens qui ont été modifiés dans le Receptus. La Concordance  Concordant Literal traduit les textes comme suit :

 

John is testifying concerning Him and has cried, saying, "This was He of Whom I said, ‘He Who is coming after me, has come to be in front of me,’ for He was first before me." for of that which fills him we all obtained, and grace for graceFor the law through Moses was given ; grace and truth came through Jesus Christ. God no one has ever seen. The only-begotten God, Who is in the bosom of the Father, He unfolds Him.

 

Ce qui se traduit ainsi :

Jean rend témoignage de Lui et s’est écrié : “C’était Lui duquel je disais, Celui qui vient après moi, est venu pour être avant moi, car Il était premièrement avant moi car de ce qui le remplit nous avons tous reçu, et grâce pour grâce. Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Personne n’a jamais vu Dieu. Le seul Dieu engendré, Qui est dans le sein du Père, Il Le révèle.

 

Ce texte montre la structure du texte concernant Jean qui dit que Christ était avant lui. Le texte de Jean 1:18 est, en fait monogenes theos, ce qui veut dire le seul Dieu né, ce qui est démontré dans l’Interlinéaire Marshall’s Greek English Interlinear. (On le retrouve aussi dans le texte araméen de la Peshitta). Le Docteur Hort a écrit un traité savant sur l’occurrence de ce terme monogenes theos (On Monogenes Theos in Scripture and Tradition ; cf. aussi le document d’étude sur L’Immortalité (No. 165)). Il existe amplement de preuves que ce terme est correct. Il est tout simplement ignoré par le Christianisme dominant et par les Binitaires qui cherchent à nier les implications du texte.

 

Éphésiens 3:9 pourrait être utilisé pour argumenter la préexistence.

 

Éphésiens 3:9 et pour faire voir à tous les hommes quelle est la communion du mystère, qui depuis le commencement du monde est caché en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ: (KJV, c'est nous qui soulignons)

 

Cependant, les mots par Jésus-Christ n'existent pas dans les textes anciens et sont une insertion ultérieure dans la Bible KJV à partir du Receptus et n'apparaissent pas dans d'autres Bibles (voir la note du v. 9 dans la Bible Companion Bible).

 

La version de la Bible Louis Second mentionne, dans  Hébreux 1:1-2, au sujet de la création du monde par Christ.

 

Hébreux 1:1-2 Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, nous a parlé par le Fils, en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes. (LSG)

 

Tout comme d’autres textes, ce texte a également été mal traduit car le mot est aion et il signifie âge et non les mondes, comme la Bible version Louis Second tente de le laisser entendre (cf. la note de la Bible Companion Bible au verset 2). Christ a été fait un peu inférieur aux anges, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Hébreux 2:17 montre qu’il a été fait semblable à ses frères, afin qu’il puisse être un grand prêtre (souverain sacrificateur) miséricordieux et fidèle.

 

Le Messie a aussi déclaré sa préexistence dans un certain nombre de textes.

 

Dans Jean 5:37, nous voyons que le Père a envoyé Christ et Christ déclare que personne n’a jamais vu Dieu, ni entendu Sa voix. Ainsi, les deux témoignages de Jean déclarent que personne n'a vu Dieu ; cependant, le terme elohim est utilisé pour identifier (désigner) l'être qui a parlé aux patriarches et aux prophètes de l'Ancien Testament. Si cet être n'était pas le Seul Vrai Dieu, qui était-ce ?

 

Nous verrons qu’il ne pouvait s’agir que de Christ, mais il était constamment et clairement appelé l'Ange de Yahovah, partout tout au long de l'Ancien Testament, et nous trouverons également des preuves de cette terminologie dans le Nouveau Testament.

 

Il y a un autre aspect du venu de qui a besoin d’être examiné.

 

Jean 13:3 Jésus, qui savait que le Père avait tout remis entre ses mains, qu’il était venu de Dieu et qu’il s’en allait à Dieu. (LSG)

 

Ici, le terme vient de Dieu est présenté par les Unitaires radicaux comme signifiant tout simplement celui d’être engendré comme un zygote dans l'utérus de Mariam. À l’inverse, les Binitaires soutiennent qu’il s’agit d’une forme de séparation du Seul Vrai Dieu. Ce point de vue est entrée dans l'Église Chrétienne à l'origine en tant que le Modalisme, provenant de l'adoration païenne du dieu Attis. Les adhérents (adeptes) du culte d'Attis considéraient à l'origine les aspects du Père et du Fils comme des fonctions du Dieu unique. Cette doctrine a été adoptée comme Modalisme à Rome, mais elle était bibliquement incohérente et elle a dû être adaptée pour devenir le Binitarisme au Concile de Nicée en 325 EC (Ère Courante) et, ensuite, le Trinitarisme à partir de Constantinople en 381 EC. Aux IIIe et IVe siècles, les prêtres d'Attis à Rome se plaignaient que le Christianisme avait volé leurs doctrines (voir le document d’étude Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)).

 

Jean 12:44 montre que Dieu a envoyé Christ.

 

Jean 12:44   Jésus s‘écria : Celui qui croit en moi, croit non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé. (LSG)

 

Cela implique un envoi. Les Unitaires radicaux disent que c'était dans un sens notionnel depuis l'utérus. D'autres varient le rapport en essayant de s'accommoder de la notion d'un unique vrai Dieu, tout en maintenant la notion problématique évidente de deux êtres, l’un subalterne à l'autre. Cependant, Jean 3:17 montre qu'il a été envoyé dans le monde par le Père, démontrant ainsi sa préexistence.

 

Jean 3:17  Dieu en effet n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. (LSG)

 

La notion ici du mot envoyé a besoin d'être examinée dans le grec. Le mot est SGD 649 apostello, ce qui signifie mis à part ou envoyé en mission. Le concept d’envoi est également impliqué et c'est le sens retenu dans la Concordance Concordant Literal New Testament. Le mot SGD 3992 pempo est aussi impliqué dans les textes, signifiant envoyé. Le concept, par son utilisation et ses formes, transmet le concept d'envoyer selon une motion d'ordre pour une mission temporaire.

 

C'est le concept véhiculé dans les formulations utilisées pour décrire les actions de Dieu dans le domaine humain. L'incarnation de Christ constituait une commission temporaire pour Dieu dans le plan de salut en cours de déroulement.

 

Il existe cependant un certain nombre de textes importants, qui déclarent la préexistence de Christ et qui expliquent la relation. Un exemple majeur est celui de Philippiens 2:5-7. Il est très obscurci dans la Bible version KJV pour des raisons de Trinitarisme, mais la LSG semble être une traduction plus honnête.

 

Philippiens 2:5-10 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, 8 il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre (LSG)

 

Ce texte a une signification explicite pour le texte en hébreu. C'est une déclaration claire que Christ était sous la forme ou morphe de Dieu, mais qu’il ne pensait pas que l'égalité avec Dieu était une chose à chercher à saisir, ou à prendre (saisir) par la force, comme Satan avait essayé de le faire (cf. Ésaïe 14:12-14 et Ézéchiel 28:6-15). Il s'est alors humilié (ou s'est vidé) lui-même, est devenu un humain, et il a souffert la mort sur le poteau ou la croix (voir le document d’étudeLa Croix : Ses Origines et Sa Signification (No. 039)). Ce texte est une affirmation claire de la préexistence de Christ. Un autre texte des plus clairs est celui de Jean 17:5.

 

Jean 17:5 Et maintenant toi Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fut. (LSG)

 

Ainsi, Christ a revendiqué une préexistence dans la gloire avant que le monde existe. Ainsi, il a revendiqué une préexistence au moins équivalente à celle des fils de Dieu qui étaient présents à la création, comme nous le voyons de Job 38:4-7.

 

Job 38:4-7 Où étais-tu quand je fondais la terre ? Déclare-le si tu le sais avec ton intelligence. Qui en a fixé les mesures, le sais-tu ? Ou qui en a étendu sur elle les cordeaux ? Dans quoi ses bases sont-elles enfoncées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire Alors qu’ensemble les étoiles du matin éclataient en chants de triomphe, et que tous les fils de Dieu lançaient des acclamations ? (LSG)

 

Nous savons que Satan est le Porteur de  Lumière ou l’Étoile du Matin de la planète et nous savons que Christ va lui succéder en tant qu’Étoile du Matin. Les textes indiquent qu’il revendique une préexistence à un même niveau que ces êtres (voir le document d’étude Lucifer : Porteur de Lumière et Étoile du Matin (No. 223)).

 

Christ a également dit : j'ai vu Satan tomber du Ciel comme la foudre (un éclair) (Luc 10:18). Maintenant, soit il l'a vu, soit il ne l'a pas vu tomber. Il n'était pas encore monté au ciel à ce moment-là, car il  n'était pas encore mort, et encore moins ressuscité. Ésaïe et Ézéchiel consignent la chute dans leur ouvrage. Par conséquent, si Christ n'avait pas de préexistence, il n’aurait pas pu voir cette chute. On pourrait argumenter que la chute s'est produite suite au test dans le désert, mais les textes de l'Ancien Testament qui relatent la chute elle-même sont au temps passé (cf. Ésaïe 14:12). Christ aurait démontré qu’il avait une imagination fantaisiste, s’il n'avait pas une préexistence. Le concept que ce texte concerne le Roi de Babylone en tant qu’humain, comme le font valoir certains apologistes modernes trivialise (banalise) le pouvoir (puissance) de la prophétie.

 

Christ est également identifié comme le Seigneur du Sabbat. L’idée maîtresse de ce texte est qu’il nous a donné la Loi.

 

Matthieu 12:8 Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. (LSG)

 

D’après ces textes, nous voyons les implications de la préexistence et de la connaissance du Père.

 

Matthieu 11:27  Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père, personne non plus ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. (LSG)

 

Cette connaissance implique également une préexistence, comme nous pouvons aussi le voir dans Jean 17:24. 

 

Christ est identifié dans le Nouveau Testament au même titre (niveau) que les Étoiles du Matin de l'Armée angélique, comme nous le voyons dans le livre des Actes des Apôtres. Dans Actes 7, nous voyons que c'était un Ange du Seigneur qui a parlé à Moïse et que c'était cet Ange du Seigneur qui était avec Moïse dans le désert (Actes 7:30, 35-39).

 

Dans ce texte, Étienne identifie Christ comme l'Ange du Seigneur au Sinaï et avec l'église dans le désert.

 

Dans Exode 15:6, le concept de la main droite de Dieu est que Christ, tel qu’il a agi, est l'Ange de Yahovah de l'Ancien Testament. Nous voyons que Christ est assis à la droite de Dieu.

 

La Septante (LXX) déclare clairement, dans Ésaïe 9:6, qu'il était l'Ange du Grand Conseil et le Nouveau Testament applique ce texte à Christ.

 

Paul affirme avoir été reçu comme un ange de Dieu, même comme Christ Jésus (Galates 4:14).

 

Paul affirme clairement que Christ était avec Israël dans le désert dans l'Exode.

 

1Corinthiens 10:1-4 Frères je ne veux pas que vous l’ignoriez ; nos pères ont tous été sous la nuée, ils ont tous passé au travers de la mer. 2 Ils ont tous été baptisés en Moise dans la nuée et dans la mer. 3 Ils ont tous mangé le même aliment spirituel.4 et ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ (LSG)

 

Suggérer que Christ soit présent seulement comme une notion dans l'esprit de Dieu, que personne n'a vu de toute façon, trivialise (banalise) l'utilisation du langage et de la métaphore dans la Bible.

 

Job 33:23-26 fait référence à l'Ange entre Mille qui rachète les hommes de la fosse.

 

Job 33:23-26  Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d'entre les mille qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre, 24 Dieu a compassion de lui et dit à l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; J'ai trouvé une rançon ! 25 Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, il revient aux jours de sa jeunesse. 26 Il adresse à Dieu sa prière ; et Dieu lui est propice, lui laisse voir sa face avec joie, et lui rend son innocence. (LSG)

 

Une fois de plus, la Bible version KJV a été modifiée sur ce point, pour faire apparaître que Christ est le seul médiateur et le seul rédempteur. La Bible version LSG est plus cohérente.

 

Genèse 48:15-16 nous montre également que l’elohim ou Dieu de Jacob était l’Ange de la Rédemption.

 

Genèse 48:15-16 Il bénit Joseph, et dit : Que le Dieu en présence duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, que le Dieu qui m'a conduit depuis que j'existe jusqu'à ce jour, 16 que l'ange qui m'a délivré de tout mal, bénisse ces enfants! Qu'ils soient appelés de mon nom et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu'ils multiplient en abondance au milieu du pays! (LSG)

 

La fonction de Rédemption est la prérogative de Christ. Le Messie est le candidat incontestable pour cette fonction. Le Messie préexisterait donc comme l'Ange de la Rédemption et l'elohim de Jacob ou d'Israël (cf. Psaumes 45:6-7 et Héb. 1:8-9). Qui que soit cet elohim, ce n’était pas Eloah.

 

Dans Genèse 7:16, nous voyons que l'elohim a donné des ordres à Noé. Yahovah a également enfermé Noé et sa famille dans l'arche. C'était Yahovah-elohim qui a parlé avec Adam dans Genèse 3:8.

 

Deutéronome 32:8-9 montre que le Dieu Très-Haut a alloué Israël à Yahovah, en tant que sa part. Ce texte a été modifié par le Judaïsme rabbinique dans le Texte Massorétique peu de temps après le premier siècle. La modification est visible dans la Bible version LSG qui lit :

 

Deutéronome 32:8-9 Quand le Très Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D'après le nombre des enfants d'Israël9Car la portion de l'Éternel, c'est son peuple, Jacob est la part de son héritage. (LSG)

 

La Septante (LXX), les Manuscrits de la Mer Morte (DSS) et la Première Épître de Clément montrent que c'était à l'origine selon le nombre des fils de Dieu, rendus anges de Dieu en grec. La Bible version RSV rend le texte des anciens manuscrits comme :

 

Deuteronomy 32:8-9 When the Most High gave to the nations their inheritance, when he separated the sons of men, he fixed the bounds of the peoples according to the number of the sons of God. 9 For the LORD's portion is his people, Jacob his allotted heritage. (RSV)

 

Traduit 8 Quand le Très Haut donna un héritage aux nations, quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples d'après le nombre des fils de Dieu9 Car la portion de l'Éternel, c'est son peuple, Jacob est la part de son héritage.

 

Selon le texte hébreu, le mot Éternel ici est Yahovah et le Très-Haut lui a donné Israël en héritage ou comme sa part.

 

Nous avons ainsi établi au-delà de tout doute que le Nouveau Testament affirme, d'après les paroles de Christ et des apôtres et ce, à partir de Jean le Baptiste, que Christ était préexistant. En fait, Christ a dit (Jean. 8:58) qu'avant Abraham ne soit, je suis. Il s’agissait d’une déclaration de sa préexistence. Cela a également été considéré comme une déclaration de sa divinité. Était-il Dieu, était-il un ange ou était-il les deux ? La réponse est qu'il était les deux, comme nous le verrons. Mais comment est-ce possible ?

 

Le problème, comme nous le verrons, est avec la langue française et non avc l'hébreu. La langue française n’a qu’un seul mot pour Dieu. L'hébreu a un certain nombre de noms. Le problème réside également dans la théologie des Trinitaires, qui vient de l'ancienne théologie païenne. En outre, le mot ange est simplement un mot signifiant messager. Il était un fils de Dieu dont plusieurs étaient organisés sous des Étoiles du Matin (Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7).

 

En outre, nous savons que certains textes sont des contrefaçons pures et simples des Trinitaires. Citons par exemple 1Timothée 3:16 ; 1Jean 5:7 ainsi que les ajouts aux textes anciens d’Alpha et d'Oméga dans le livre de Révélation (l’Apocalypse) (voir le document d’étude L’Archè de la Création de Dieu en tant qu’Alpha et Oméga (No. 229) ainsi que les notes se rapportant aux textes dans la Bible Companion Bible).

 

Nous savons, grâce à l'Ancien Testament, que le Dieu Très-Haut était le Seul Vrai Dieu. Il a été appelé Yahovah des Armées. Il était connu sous le nom de Eloah. Ainsi, Eloah était le nom singulier de Dieu en hébreu et ce nom n'admet aucune pluralité du tout. Nous savons qu'Eloah, en tant que seul vrai Dieu singulier, était l'objet du culte dans le Temple. D’après Job 33:26, nous voyons qu'Eloah était l'objet de la prière.

 

Cette distinction était considérée comme très importante à l'époque de la dernière restauration sous Esdras et Néhémie. Le Livre d'Esdras s'efforce de montrer la fonction et la place du Dieu de la Bible. Le nom du Seul Vrai Dieu est Eloah et c'était le nom sous lequel il était connu lorsque le Pentateuque a été écrit, car le terme Eloah se retrouve à plusieurs reprises dans le livre de Job. Job a apparemment été écrit par Moïse comme étant, peut-être, l’un des premiers livres de la Bible.

 

Le livre des Proverbes montre que le nom du Seul Vrai Dieu est Eloah (Proverbes 30:4-5). Il pose une question rhétorique au sujet du nom et fait la distinction entre le fils et cet être dans le même texte. Le nom d’Eloah est fourni dans le verset suivant.

 

Esdras montre qu'Eloah est le Dieu du Temple. D’Esdras 4:23 à Esdras 7:26, on nous montre la fonction et la relation de Dieu par rapport à Son Temple. Le Temple est la Maison d'Eloah et non d'Elohim. Les elohim SONT la maison d'Eloah et c’est le but et la représentation symbolique du Temple (cf. 1Cor. 3:17). Les prophètes ont prophétisé au nom de l'Eloah d'Israël (Esdras 5:1). Zorobabel s’est levé et il a construit la Maison d'Eloah avec l'aide des prophètes d'Eloah (Esdras 5:2). Il est le Grand Eloah (Esdras 5:8). Il est l'Eloah des cieux et de la terre et nous sommes ses serviteurs (Esdras 5:11). Nos pères ont provoqué la colère de l'Eloah des cieux (Esdras 5:12).

 

Les ustensiles sont ceux de la Maison d'Eloah (Esdras 5:14), qui est à Jérusalem (Esdras 5:15,17 ; 6:3). Les ustensiles du Temple de Salomon étaient aussi ceux d'Eloah et ils ont été pris par Nebuchadnezzar et restaurés au Deuxième Temple (Esdras 6:5) qui a été construit à sa place (Esdras 6:7). Les offrandes consumées par le feu étaient offertes à l'Eloah des cieux par Ses prêtres (sacrificateurs) (Esdras 6:9-10). Eloah y a fait résider Son nom (Esdras 6:12). Dans Esdras 6:13-22, nous voyons que la Maison d'Eloah lui a été construite. La fête des Pains sans Levain y a été célébrée pour Lui et les prêtres (sacrificateurs) ont été placés dans leur division pour Le servir comme cela a été écrit dans le livre de Moïse (Esdras 6:18). Ils ont célébré la Pâque le quatorzième jour du premier mois (Esdras 6:19). La Loi est la Loi d'Eloah (Esdras 7:14) et Esdras était un scribe de la Loi d'Eloah (Esdras 7:12). Les offrandes et les demandes sont également faites à Eloah (Esdras 7:14-16).

 

C'est Sa volonté, la Volonté d'Eloah, qui prévaut (Esdras 7:18), comme Eloah des cieux (Esdras 7:21). C'est l'Eloah des cieux qui commande (Esdras 7:23). Les magistrats agissent en Son nom et jugent selon Ses lois, et ceux qui n'obéissent pas se font juger rapidement (Esdras 7:25-26).

 

Pour pourquoi ceux qui agissent en Son nom en tant que Ses juges, spirituels ou physiques, sont appelés elohim car ils sont pluriels en tant que groupe agissant selon la volonté d'Eloah. Il est écrit : Tu ne maudiras pas les dieux [elohim]et tu ne maudiras pas le prince de ton peuple (Exode 22:28). (Darby)

 

Ces textes nous montrent la relation entre Eloah et Ses elohim. Il est le Père et ils sont tous Ses fils (Job 1:6 ; 2:1), incluant Satan. C'est à cause de cette loi que Michael n'a pas voulu porter d’accusation contre Satan lorsqu'il a lutté pour le corps de Moïse, mais qu'il a dit : Que le Seigneur te réprimande (cf. Jude 9).

 

Les termes père et fils sont basés sur une relation où un groupe provient de l'autre, ce qui sur le plan relationnel est en soi singulier. Ce fait a été compris par tout l’ancien monde. Cette relation en est une de famille. C'est la raison pour laquelle le Messie peut alors être fait un père éternel, d'après Ésaïe 9:6, en tant quel'Ange du Grand Conseil (LXX). Il existe de nombreuses paternités ou familles dans les cieux et sur la terre (Éph. 3:15). Par conséquent, affirmer que la Bible n'implique pas que Dieu est une famille d'êtres en tant qu'elohim est gravement mensonger. Toute la structure entière de la Bible est basée sur la relation familiale et toute la structure entière de la loi du premier jusqu’au dixième commandement, est basée sur la Famille de Dieu. N'avons-nous pas tous un seul Père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? (Mal. 2:10).

 

Le Shema est basé sur Yahovah Elohenu. Dieu a dit et il a été donné à Moïse que : Je serai ce que Je deviendrai (Exode 3:14 cf. la note de bas de page dans la Bible version Oxford Annotated RSV). Eloah se transforme [est en train de devenir] en elohim. Il devient tout en tous (Éph. 4:6). Cette distinction a également été constatée en Chaldée. Eloah est Elahh en Chaldée. Elohim est Elahhin. Le terme Elahh est devenu la base du terme arabe Allah'h. C'est l’enjeu fondamental de la première confession de la foi en Islam : Il n'y a aucun autre Allah'h [Eloah] qu'Allah'h [Eloah]. Tous les elohim, sans exception, proviennent d'Eloah, qui seul est le Grand Eloah des cieux, l'Elyon ou le Très-Haut. Le terme Allah'h est utilisé dans l'Islam uniquement parce qu'il n'admet aucune pluralité du tout, excluant Christ et l'Armée des elohim de la position du Seul Vrai Dieu.

 

L'ange de Yahovah était un elohim nommé par Eloah. Nous devons tous devenir elohim, comme l'Ange de Yahovah à notre tête (Zach. 12:8). Ce fait a été compris par l’église primitive qui a déclaré la préexistence de Christ et a affirmé que nous deviendrons theoi. Paul a dit qu'il y avait plusieurs dieux ou theoi (theoi polloi) et plusieurs Seigneurs, que ce soit dans les cieux ou sur la terre (1Cor. 8:5). Comme toute l'Armée déchue avait été confinée à la terre quand Paul a dit cela, il doit, logiquement, avoir parlé de l'Armée Angélique loyale. Le mot theoi est le pluriel du mot grec theos ou Dieu.  C'est la distinction Eloah/elohim mais en grec, il y a un autre problème introduit par la grammaire. Ainsi, l'article défini ou le cas accusatif en est venu à être utilisé de Dieu et theos seul a été utilisé pour un elohim singulier, à savoir Jésus Christ ou Satan etc. (cf. Paul se réfère à Satan comme le theos de ce monde signifiant l'elohim de ce monde (2Cor. 4:4)). Le point de vue qu'il y a une distinction entre les références aux elohim ou aux theos dans la Bible (et aussi, que nous deviendrons tous theoi) a été transmis de Jean à Polycarpe, puis à Polycrate et aux disciples en Europe par Irénée (voir le document d’étude La Première Théologie de la Divinité (No. 127)).

 

L'église comprenait ce concept lors de la Réforme, et une référence est faite à cet argument et aux soi-disant Sociniens dans les notes de bas de page du Commentaire Heydock de 1851 sur la Bible catholique de Douay pour sa publication au Royaume-Uni et dans le monde anglophone en général. Uniquement le Ha Elohim ou Ho Theos était le Seul Vrai Dieu.

 

C'est donc de cet Eloah singulier que nous tirons le mot elohim. Le mot pluriel elohim s'appliquait à un conseil, comme nous le voyons dans les Psaumes (cf. la structure dans Les Dépositions de la Foi (No. A1) CCG, 4e éd., 1996, pp. 2-6, 12, 27 ; et aussi le document d’étude Josué, le Messie, le Fils de Dieu (No. 134)).

 

La Bible est claire sur le fait que l’elohim subalterne de Psaumes 45:6-7 était Jésus Christ (Héb. 1:8-9). Osée est clair et confirme que cet elohim était l’ange qui luttait avec Jacob (Osée 12:3-4). Nous savons également que cet ange est l’elohim à la tête de la maison de David (Zach. 12:8) (voir le document d’étude Les Élus en tant qu’Elohim (No. 001)). Nous savons qu’il est appelé Yahovah et qu’il a été envoyé à Israël par Yahovah des Armées qui est le Dieu Très-Haut (cf. Zach. 2:3-11).

 

Ainsi, nous avons donc deux Yahovahs, dont l’un est un être subalterne nommé par l'autre, et tous deux sont elohim. Dans Zacharie 12:8, nous voyons aussi que nous deviendrons elohim, comme nous le voyons dans Psaume 82:6. La logique ici est simple. Il y a de multiples elohim mais un Eloah unique duquel le mot elohim est dérivé. Il est clairement stipulé que le mot elohim s'applique à un être qui est appelé l'Ange du Seigneur et qui a lutté avec Jacob ou l'Ange de la Présence qui était au Sinaï et qui a parlé avec Moïse. L'Ange du Seigneur était l'elohim qui a parlé avec Abraham dans Genèse 22:1-11.

 

Nous savons aussi que le terme Yahovah s’appliquait à plus d'un être comme nous le voyons dans les salutations d'Abraham aux anges qui sont venus s’occuper de Sodome (Genèse 18:2 et suivants). Dans ce cas, les trois êtres traduits hommes en français, étaient des elohim. En réalité, le texte hébreu dit : et voilà trois hommes ['enowshim ou mortels] étaient debout près de lui. Il courut à leur rencontre et s'adressa à eux en utilisant le terme adonai (Genèse 18:2-3 ; cf. la Bible Interlinéaire Green’s Interlinear Bible). La Bible identifie clairement ces trois êtres comme adonai, terme pouvant être appliqué à d'autres et qui signifie simplement Seigneur (comme dans le cas de Sarah envers Abraham). Les trois étaient des anges et aucun d'eux n'était Dieu le Père, qu'aucun humain n'a jamais vu. Cependant, les textes originaux montrent qu’on s’était également adressé à eux comme Yahovah dans Genèse 18:27,30,32 qui sont trois des 134 endroits dans l'Ancien Testament où les Sopherim ont modifié le texte pour lire Adonai.

 

Un de ces êtres était probablement Jésus Christ, mais les deux autres étaient également des êtres divins. Ces êtres sont tous identifiés comme étant Yahovah et, de là, elohim, comme nous le verrons et ceci est délibérément identifié incorrectement par les Trinitaires ainsi que par le Judaïsme rabbinique dans le Texte Massorétique (MT) et, de là, dans la Bible version KJV pour obscurcir le point.

 

Toute la structure entière de cet Ange de Yahovah est examinée dans le document d’étude L’Ange de YHVH (No. 024).

 

Le Shema est également employé improprement puisqu’il s’agit de Shema Y'isroel Yahovah Elohenu Yahovah Echad. Le mot elohenu est rendu et revendiqué comme étant Elohim, là de nouveau par les Trinitaires ou les Binitaires et ce, basé sur le même raisonnement erroné que celui qui a été trouvé dans l'application des autres textes. Pour la même raison, le 'echad ici est prétendu signifier uni au lieu de l'ordinal premier, signifiant seul ou tous ensemble par rapport à plusieurs entités (cf. Strong HD No. 259, voir aussi le document d’étude Josué, le Mesie, le Fils de Dieu (No. 134)).

 

La Bible est très claire sur le fait qu'il y a un vrai Dieu unique, qui est le Dieu Très-Haut – Il est Yahovah des Armées appelé aussi Yahovih (SHD 3069). Yahovah est l'elohim subalterne d'Israël qui est l'Ange du Seigneur (LSG, l’Ange de l’Éternel).

 

Elohim est un mot pluriel qui s’applique aux fils de Dieu pour étendre la capacité d'être Dieu à Ses fils. De cette façon, nous devenons elohim mais nous ne pouvons jamais être le singulier Eloah. Il y a au moins trois êtres appelés Yahovah en même temps dans l'Ancien Testament, et aucun d’eux n’était Eloah ou le Dieu Très-Haut. Ces trois ont également été désignés comme des anges lors de la destruction de Sodome. Quand Abraham et Lot leur ont parlé, ils se sont adressés à eux comme Yahovah, mais les Sopherim ont modifié les textes de Genèse 18:27, 30, 32 et 19:18, 24 (et 134 endroits en tout) de Yahovah à Adonaipour déguiser (dissimuler) le fait qu'il y avait aussi de multiples Yahovahs. Ces anges ont tous été identifiés en même temps tant comme Yahovah et Adonaï, et elohim et anges, par les patriarches et les prophètes. Genèse 19:24 montre que le terme Yahovah est utilisé en référence à deux Yahovahs où le texte dit :

 

Alors l’Éternel [Yahovah] fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du souffre et du feu, de par l’Éternel [Yahovah]. (LSG) (cf. nous du v. 13).

 

La logique de la Bible est simple. Il y a un unique vrai Dieu et Il a envoyé Jésus Christ (Jean 17:3). Le Seul Vrai Dieu est l’unique Dieu. Il habite dans une lumière inaccessible. Aucun humain ne l'a jamais vu et ne peut le voir ou n’a même entendu Sa voix, à aucun moment (Jean 1:18 ; 5:37 ; 1Tim. 6:16). Le seul dieu né (monogenes theos ou elohi (cf. l'Interlinéaire de Marshall et le texte araméen dans la Peshitta)) a déclaré (ou a parlé ; le mot Lui a été ajouté au texte anglais). Il s’ensuit donc que Christ et les apôtres ont dit qu'aucun humain n'a jamais vu ou entendu Eloah (ou Ha Elohim) ; par conséquent, ceux qui sont apparus aux prophètes ne pouvaient pas avoir été l'être référé comme Eloah ou l’Unique Véritable Dieu.

 

Cependant, l'être connu sous le nom de Yahovah-elohim est vraiment apparu aux hommes et leu a parlé dès le Jardin d’Éden. Il parlait aussi aux elohim (cf. La Doctrine du Péché Originel Partie 1 Le Jardin d’Éden (No. 246)).

 

Il s'ensuit, en toute logique, que cet être ne peut pas avoir été le Dieu Très-Haut (Elyon) ou Eloah. Le nom de cet être Yahovah-elohim comporte également le concept pluriel elohim. Or, à moins que Moïse, les Psalmistes, Christ, Jean et Paul ne soient complètement des menteurs, il doit exister de multiples elohim. Ce fait, nous le savons également dans les textes hébreux où elohim est un terme générique pluriel. Ces êtres n'étaient pas le Seul Vrai Dieu.

 

Il semble incontestable que Christ est identifié comme l'Ange du Seigneur ou l'Ange de la Présence, qui a parlé avec Moïse et qui lui a donné la loi au Sinaï. Il était aussi l'ange, comme elohim, qui a lutté avec Jacob et qui a sauvé Agar, en tant que le Dieu qui voit (cf. Genèse 21:17 ; 16:7-13). Il était l'Ange de la Rédemption de Genèse 48:15-16 et la Rançon (Rédempteur) et le Médiateur de Job 33:23-26. De la même manière, cet être était le Dieu de la Maison de Dieu ou le El Bethel. Il est également incontestable que les termes elohim, yahovah et adonai sont pluriels et s'appliquent à des êtres multiples qui ne sont pas le Seul Vrai Dieu et qui sont également décrits comme des anges. La logique est également irréfutable : si Christ n'est pas l’un de ces êtres, le terme s'applique à encore plus d'êtres et non à moins. Cependant, il semble impossible que Christ n’ait pas été l’un des anges de l'Ancien Testament sur le témoignage répétitif du texte du Nouveau Testament.

 

Il est envoyé par Yahovah des Armées pour sauver Sion. L'ange, qui a livré la prophétie à Zacharie, dit clairement qu'il est celui qui est envoyé par le Seigneur des Armées pour racheter Sion et celui qui est envoyé aux nations pour les dépouiller. Cette activité, tirée de la Révélation (l'Apocalypse) et les Évangiles, repose ou est dévolue au Messie. Cet être, qui parle conformément et sous les ordres du Seigneur des Armées ne peut être que le Messie préexistant ou il existe deux êtres à qui cette responsabilité a été confiée, car l'Apocalypse semble l'allouer au Messie.

 

De même, le Capitaine de l'Armée ou le Capitaine des Armées du Seigneur qui a parlé avec Josué est dans la position que nous attribuons à Christ, et toute l'histoire entière de la Chute de Jéricho est une préfiguration ou se rapporte au retour du Messie et à la restauration et à la subjugation des nations sous le Messie comme nous le voyons dans l'histoire de l'Apocalypse (cf. le document d’étude La Chute de Jéricho (No. 142)).

 

Christ n’était donc pas seulement préexistant, il était et est l'elohim ou Elohi d'Israël, comme Yahovah, envoyé par Yahovih ou Yahovah des Armées, le Elyon ou le Dieu Très-Haut. Cet être, l’Unique Vrai Dieu, est Eloah. Il est l'objet d'adoration du Temple en tant que HaElohim ou Le Elohim ou Le Dieu. Christ n'est pas Celui qui est l’Unique Vrai Dieu. Seul cet être, Eloah (Elahh pour les Chaldéens et Allah'h pour l'Islam) vivait seul dans une perpétuité éternelle, n'ayant rien qui soit contemporain ou du même âge ou à coexister avec Lui (cf. le document d’étude La Première Théologie de la Divinité (No. 127)). Ha Elohim (ou Le Elohim) était Eloah. Il était le Dieu du Messie et Il a nommé le Messie et l'a oint comme elohim avec l'huile de la joie au-dessus de ses compagnons (camarades) (cf. Psaume 45:6-7 ; Héb. 1:8-9) et Christ était fidèle à Celui qui l'a fait (cf. Héb. 3:2 dans l’Interlinéaire Marshall’s Greek English Interlinear RSV).

 

La déclaration de croyance de l’église primitive est mieux exprimée dans ce simple Credo d'Ulfilas, l'évêque des Goths (341-381). Ces gens avaient cette croyance bien longtemps avant Nicée et cette croyance était celle de l’église primitive, de Jean jusqu’à Irénée (cf. Against Heresies ANF vol. 1). Elle explique exactement ce que Thomas a dit.

 

Le Crédo [381] d’Ulfilas, Évêque des Goths, 341-81

 

Tiré de A, Hahn, Symbole, 3 198

 

Moi, Ulfilas, évêque et confesseur, j’ai toujours cru ainsi, et c’est dans cette seule et véritable foi que je fais mon testament devant mon Seigneur : Je crois qu'il n’y a qu’un unique Dieu, le Père, seul non-engendré et invisible, et je crois en Son Seul Fils engendré, notre Seigneur et Dieu, Créateur et Auteur de toute la création, n'ayant aucun semblable à Lui -  par conséquent, il n’y a qu’un unique Dieu de tous, qui est aussi Dieu de notre Dieu - et dans un seul Esprit Saint, une puissance éclairante et de sanctifiante - (comme Christ le dit pour avertir Ses Apôtres : "contemplez, j'envoie la promesse de Mon Père sur vous ; mais vous, demeurez dans la ville de Jérusalem jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en-haut." Et encore ; "et vous recevrez la puissance venant sur vous par l'Esprit Saint") - ni [Roi, mais] soumis et obéissant en toutes choses à [Son] Dieu et Père ... par Christ ... dans l'Esprit Saint.  C.A.A. Scott, Ulfilas, 109

 

Malheureusement, des erreurs se sont glissées dans la foi même ici et Ulfilas a apparemment édité la Bible et a retiré le livre des Rois parce qu'il était trop guerrier (cf. B. Lehane, Early Celtic Christianity, Constable London, 1994, p. 176).

 

Ce credo est basé sur la théologie exprimée dans Psaume 45:6-7 et dans Hébreux 1:8-9. Il était celui tenu par les premiers apologistes, tels qu’Irénée à Lyon, au deuxième siècle. Cette théologie était celle tenue par les Goths, les Vandales, les Alans, les Suevi, les Heruli, les Bretons, les Lombards, les Allemands et toutes les tribus du Nord ; elle avait commencé à partir des enseignements des théologiens et des disciples des apôtres qui étaient déjà vieux et ce, de plusieurs siècles avant le Concile de Nicée en 325 EC (ère courante), où beaucoup de ces évêques étaient présents. L'hérésie du Binitarisme a commencé à partir de ce Concile. En 381, la Trinité a été déclarée à Constantinople à partir de la théologie des Cappadociens Basile, Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianzus. La destruction de la foi, par les Grecs et les Romains, avait commencé à faire ressentir ses effets. Les Trinitaires étiquettent ou qualifient, incorrectement et de façon malhonnête, le credo en tant qu'Arianisme pour donner l'impression que leur doctrine est plus ancienne et que cette doctrine est née avec Arius au IVe siècle. Les Trinitaires étiquettent alors alternativement la doctrine Unitarienne subordinationiste à Arius (l'Arianisme), puis à Eusébius de Nicomèdie (Eusébianisme) et à d'autres évêques bien plus anciens à Arius (qui n'était même pas présent à Nicée, ayant seulement été convoqué pour ses conseils de logique), en leur attribuant la croyance que l'Esprit était une création du fils alors qu’en fait cette doctrine est celle du Filioque et ce sont les Catholiques eux-mêmes qui l’ont avancée depuis le Concile de Toledo au sixième siècle. Même les Grecs ont rejeté cette vue. Les gens qui étiquettent cette vue comme de l'Arianisme sont délibérément malhonnêtes ou ne comprennent pas suffisamment pour savoir ce qu'ils disent.

 

Les membres de l’église ont maintenu cet ancien credo pendant deux mille ans et plusieurs sont morts pour cette croyance et cette vérité (voir le document d’étude Le Rôle du Quatrième Commandement dans les Églises de Dieu Observant le Sabbat (No. 170)).

 

Nous avons été attaqués et compromis à cause de cela, mais jamais autant qu'au XXe siècle. Dans chaque cas, une église après l'autre, sur ordre de son ministère, a compromis la foi sans aucune véritable persécution et apparemment pour l'acceptation sociale.

 

Pour l'église, le Christ préexistant n'est pas Celui qui est l’Unique Vrai Dieu. Le Docteur Samuel Kohn dit :

 

La doctrine originale du Sabbatarianisme découle de la proclamation Juive et/ou Unitarienne de la croyance au Dieu unique :

 

Le premier et le principe le plus élevé de la vraie foi est

 

que vous adhériez à un unique Dieu (Die Sabbatharier in Siebenburgen ch.10, p. [77]).

 

Cet ouvrage a maintenant été traduit en anglais (voir The Sabbatarians of Transylvania [B3], CCG Publishing 1998), et sa lecture est recommandée pour montrer l'histoire de la position de l'église. La négation de la doctrine de la préexistence de Jésus Christ semble nejamais avoir été une doctrine des églises centrales observant le Sabbat au cours des siècles.

 

Les bases philosophiques et logiques de la Préexistence de Christ

 

La négation de la préexistence de Christ, aussi étrange que cela puisse paraître, est en réalité un autre aspect des doctrines païennes du culte du dieu Attis, dans sa forme Binitaire, où le fils est simplement un aspect du dieu en apposition à l'aspect de Père. Il s'agit simplement d'une modification des doctrines, qui a conduit au Trinitarisme en premier lieu, même si celui-ci semble lui être beaucoup plus nettement opposé.

 

La position biblique est que Christ, en tant que membre de l'Armée des elohim, s'est vidé lui-même et est retourné vers Dieu, qui l'a alors placé dans un utérus sous forme humaine.

 

Satan et l'Armée entière auraient pu le faire, mais Satan a choisi d'essayer de s’emparer de l'égalité avec Dieu, au lieu d'être obéissant. Il est devenu donc nécessaire pour Christ de démontrer la logique du plan de Dieu sous une forme directe.

 

Les démons ont affirmé la Trinité dès le commencement, dans l'adoration du Dieu Triune. Ils ont nié que Christ était autre chose qu'un aspect de Dieu, parce que c'était nécessaire pour couvrir leur propre erreur. La tromperie est centrée autour de notre propre destin. Nous devons devenir elohim comme l'ange de Yahovah à notre tête (Zach. 12:8). Pour démontrer ce fait, Christ, en tant qu’Ange de Yahovah, est volontairement retourné vers Dieu et a assumé ou pris une forme humaine sous Sa direction. Cet acte devait aussi démontrer la façon dont nous retournerons vers Dieu et qu’une nouvelle forme nous sera donnée lors de la Résurrection, tout en restant en fait la même entité. Cet aspect, en soi, démontre le pouvoir (puissance) de Dieu.

 

De la même manière, les démons seront abaissés à la fosse, mourront et retourneront vers Dieu et seront ressuscités en tant qu’êtres humains lors de la deuxième résurrection, où ils seront recyclés. La négation de la capacité de l'Armée angélique à être abaissée à la fosse et à mourir, comme n'importe quel être humain (cf. Ésaïe ch. 14 et Ézéch. ch. 28) est une limitation à  l'Omnipotence de Dieu. C'est un mensonge démoniaque. La Trinité est un mensonge conçu pour contrecarrer la capacité des élus à devenir elohim ou des dieux, comme l’est devenu Christ. La négation de la préexistence de Christ est conçue pour couvrir le même mensonge de l'autre point de vue, comme un plaidoyer démoniaque à titre subsidiaire devant le tribunal de la raison humaine. Cela conduit au Bouddhisme et à la Théologie moderne du Processus, où nous sommes tous, comme aspects notionnels dans l'esprit de Dieu, immortels comme Dieu, qui est en tout.

 

Le mécanisme par lequel Christ a abandonné (renoncé) sa forme divine et est devenu homme, est le même mécanisme sous le pouvoir de Dieu, par lequel nous serons ressuscités et deviendrons elohim ou theoi, en d'autres mots, des dieux subalternes, en tant que fils de l’Unique Vrai Dieu Eloah.

 

Nier la préexistence de Christ, c’est chercher ou équivaut à chercher à nier la capacité de l'Armée à être abaissée à la fosse et à être ressuscitée. Cela cherche à placer Christ à un niveau séparé et de nier effectivement la position des humains de devenir des cohéritiers avec Christ, et celle de Dieu de devenir tout en tous.

 

L'argument selon lequel Christ devait être Dieu pour expier les péchés des hommes est un non-sens philosophique, basé sur une limitation linguistique du grec classique ancien, qui n'avait aucun mot pour agape, pour décrire l'amour de Dieu, et qui a emprunté un mot hébreu (cf. le document d’étude Le But de la Création et du Sacrifice de Jésus Christ (No. 160)).

 

Christ a dû démontrer qu'il était digne de devenir le Grand Prêtre (Souverain Sacrificateur) de l'Armée par son sacrifice altruiste, désintéressé. Christ devait être l’un des membres de l'Armée pour le faire. Les hommes meurent par altruisme l'un pour l'autre tout le temps. Si Christ n'était pas un membre préexistant de l'Armée, alors le rôle aurait dû être fait par un autre de l'Armée, comme Gabriel. C'était une des prémisses sur lesquelles Satan a été jugé lors de la tentation (épreuve) dans le désert, après le baptême de Christ.

 

Christ est devenu un homme selon le même processus et la même séquence que nous pour devenir des dieux. Il est descendu, est mort, a été ressuscité et il est retourné de nouveau dans une obéissance totale grâce à la puissance de l'Esprit Saint et à l'Omnipotence et l'Omniscience du Dieu Tout-Puissant, Eloah, notre Père, Unique Véritable Dieu.

 

 

 

 

 

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