Christian Churches of God

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Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection

 

(Édition 4.5 19960413-20040321-20070511-20220627)

 

La Chrétienté conventionnelle enseigne une crucifixion le vendredi et une résurrection le dimanche pour Jésus de Nazareth. Les récits historiques montrent que cette doctrine n'a pas été enseignée par les apôtres ni par l'Église primitive du Nouveau Testament. Ce document d’étude examine les Écritures, l'histoire, les données du calendrier lunaire et les preuves de recherches récentes et les laisse fournir la vérité quant à la période. Les preuves sont présentées que le ministère de Christ a duré deux ans et demi, et non trois ans et demi, comme cela a parfois été déduit de certaines traductions de Daniel 9. Une analyse détaillée des événements survenus pendant les six jours précédant la Pâque est fournie. Ce document d’étude inclut de nouveaux travaux qui prouvent que l'année de la crucifixion était l’an 30 EC (Ère Courante) et non l'an 31 EC ou 33 EC, comme de nombreuses personnes l'ont cru.

 

Christian Churches of God

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(Tr. 2003, 2021, rév. 2022)

 

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 Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection [159]

 

 


La crucifixion et la résurrection de Christ sont peut-être les événements les plus importants de l’histoire de l’humanité et le plus mal compris.

 

Les traditions associées avec la crucifixion affirment que Christ a été crucifié sur une croix. Ce terme est traduit du mot latin crux. L'origine et la signification de la croix sont traitées dans le document d'étude La Croix : Ses Origines et Sa Signification (No. 039)). L'annexe 162 de la Companion Bible traite des deux mots traduits par croix dans le NT grec. Ces mots sont stauros et xulon. La Companion Bible note que le mot grec stauros désigne un poteau droit ou pieu, auquel les criminels étaient cloués pour être exécutés. Le terme xulon désigne une bûche ou un bois mort ou un bois de chauffage ou de tout autre usage. Il n’est pas comme dendron qui est utilisé pour un arbre vert ou vivant (comme dans Matt. 21:8 ; Apoc. 7:1,3 ; 8:7 ; 9:4 etc.). L'Annexe précise que :

Le fait que ce dernier terme xulon soit utilisé au lieu du terme stauros qui est sorti de l'usage, nous montre que le sens de chacun de ces mots est le même. Le terme anglais “cross” est une traduction du latin crux, mais le mot grec stauros ne signifie pas plus une croix que le mot anglais “stick” ne signifie une béquille. Homère emploie ce mot stauros pour désigner un bâton ou un pieu ordinaire ou une simple pièce de bois. Et c’est dans ce sens que ce mot est employé dans la littérature grecque classique. Il ne signifie jamais deux pièces de bois croisées selon un angle quelconque, mais toujours une seule pièce. D’où l’emploi du terme xulon en rapport à la manière dont Christ est mort, et traduit par arbre [bois] dans Actes 5:30 ; 10:39 ; 13:29 ; Gal. 3:13 ; 1Pierre 2:24. Ce terme est conservé dans notre ancien nom anglais rood ou rod. Voir Encycl. Brit., 11eme (Camb.) éd., Vol. 7, p. 505.

Il n’y a rien dans le grec du Nouveau Testament qui implique même deux pièces de bois.

La lettre chi, X, l'initial du mot Christ [Christos était à l'origine utilisée pour Son nom ; ou Xp. Cela a été remplacé par les symboles et, et même le premier de ces symboles avait quatre bras égaux. Ces croix étaient utilisées comme symboles du dieu soleil babylonien, , et apparaissent pour la première fois sur une pièce de monnaie de Jules César, 100-44 av. J.-C., puis sur une pièce de monnaie frappée par l'héritier de César (Augustus), 20 av. J.-C. (voir l'Annexe 162, p. 186).

 

La première confusion concernant la question de la crucifixion est peut-être plus claire. Christ a été crucifié sur un stauros ou poteau, et non sur une croix. Il a été crucifié le 14e jour de Nisan, sous le règne de César Tibère. L'identification du jour de la semaine dépend de l'année où il a été tué et de la séquence des événements de la semaine telle qu’elle est décrite ici. La Pâque varie en fonction de la Nouvelle Lune et non du jour de la semaine. Il existe un certain nombre d'Écritures qui déterminent le moment exact et un certain nombre de prophéties qui doivent être accomplies pour que Jésus ou plus exactement Jehoshua, soit le Messie.

 

Pour déterminer l'année de la crucifixion, il faut commencer par les dates connues de l'Écriture. La seule date certaine que nous avons est celle du ministère de Jean le Baptiste.

Luc 3:1-6 La quinzième année du règne de Tibère César, -lorsque Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l'Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l'Abilène, 2 et du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe, -la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. 3 Et il alla dans tout le pays des environs du Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés, 4 selon ce qui est écrit dans le livre des paroles d'Ésaïe, le prophète : C'est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. 5 Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées ; ce qui est tortueux sera redressé, et les chemins raboteux seront aplanis. 6 Et toute chair verra le salut de Dieu. (LSG)

 

Le préambule dans Luc 3:1 donne ici une date exacte pour le commencement du ministère de Jean le Baptiste. En établissant son ministère, l'Écriture fournit ensuite les indices qui nous permettent d'établir avec une certitude absolue le commencement et la durée du ministère de Jésus Christ.

 

Tiberius Claudius Caesar Augustus, le successeur de l'Empereur romain Augustus, est né en l’an 42 AEC (avant l’ère courante) de parents nobles qui ont divorcé pour que Livia, sa mère, puisse épouser Octavian (Augustus). Augustus l'avait obligé à divorcer de sa femme pour qu'il puisse épouser Julia, la fille de l'empereur, afin de produire un héritier au trône. Julia a été bannie en l’an 2 AEC pour comportement scandaleux et, en raison de la mort de ses deux fils d'un précédent mariage, Tiberius a dû être adopté par Augustus comme son héritier en l’an 4 EC (ère courante). Le Sénat lui a donné le pouvoir Tribunicien et l'autorité proconsulaire. Quand Augustus est mort, le Sénat a nommé Tiberius (Tibère) empereur le 17 septembre 14 EC (Interpreters Dict. of the Bible, Abingdon, 1962, Vol. 3, p. 640).

 

Augustus a régné jusqu'au 19 août 14 EC. Ceci est noté par Schürer (The History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ, T & T Clark, 1987, Vol. 1, p. 203). Schürer date le règne de Tibère à partir de cette date. Il y a donc deux dates : une date d'entrée effective en fonction et une date proclamée.

 

L'année sacrée d'Israël commençait en Nisan, mais l'année civile en Orient commençait approximativement en octobre, le mois des Commencements ou Tishri. Les Nouvelles Lunes de l’an 14 EC ont commencé à Jérusalem le jeudi 13 septembre 14 EC à 04h31 et le vendredi 12 octobre 14 EC à 19h47 (déterminé d'après H. H. Goldstine New and Full Moons 1001 BC to 1651 EC, American Philosophical Society, 1973). Tishri aurait donc pu commencer le 13 octobre, impliquant que la quinzième année de Tibère était en 28 EC. Selon la méthode de calcul, il est impossible que 1 Tishri soit à plus de 177 jours de 1 Nisan selon le système d'ajournement ou peut-être moins (jusqu’à 173) par les mois observés. Du 13 octobre, 1 Nisan tomberait approximativement le 26 avril. Cela représente plus de 30 jours de l'équinoxe, qui se produit dans ces dates juliennes, les 20-21 mars. Cette date est donc impossible. On peut en déduire que 1 Tishri tombait le 13 septembre en 14 EC. Il fallait que la deuxième année de Tibère commence en octobre 14 EC pour que l’on puisse supposer que la quinzième année de Tibère ait commencé en Tishri 27 EC si l’on prend en considération la date de la proclamation.

 

Ponce Pilate a exercé ses fonctions pendant 10 ans (A of J, xviii, 4, 2) de 26 EC jusqu’à 36 EC, date à laquelle il a été déposé peu de temps avant la visite de Vitellius à Jérusalem, peu de temps avant la Pâque de 36 EC. Josephus date l'ascension de Pilate à la douzième année de Tibère, c’est-à-dire, en 25-26 EC (Schürer, p. 382, fn. 130). Ceci ne repose que sur la déclaration de Josephus. 27-28 EC est donc la quatorzième année selon Josephus. Cette question introduit une contradiction apparente avec le texte biblique, qui peut être réconciliée si l'on suppose que Josephus travaille à partir de la date de sa nomination par le Sénat, et que Luc travaille à partir de la date de la mort d'Augustus.

 

Un autre aspect doit également être pris en compte. Les noms macédoniens des mois ont été adoptés en Syrie à partir de l’empire séleucide et, à cause de la confusion avec le Calendrier julien, l’année commençait par des jours différents dans certaines grandes villes. À Tyr, l’année commençait le l8 novembre, celle de Gaza et d’Askalon, le 29 août (Chronology, Bickerman) et, plus tard, les mois juliens ont simplement été appelés par les noms macédoniens (Ideler I, pp. 429 et suiv.). Il existe donc une certaine controverse quant à savoir si Josephus se référait au mois juif par le nom macédonien ou, en fait, au mois macédonien/julien. Cette question et le calendrier juif utilisé sont examinés par Schürer (ibid., Vol. I, pp. 595-599). Schürer écarte l’affirmation selon laquelle le calendrier de Tyr était utilisé par les Juifs (ibid., p. 599).

 

Le ministère de Jean le Baptiste aurait également coïncidé avec le mois de la proclamation du Jubilé, puisque 27 EC était une année de Jubilé et qu’il était proclamé le jour des Expiations, le 10 Tishri. Le ministère de Jean n’aurait pas pu commencer avant Tishri 27 EC, car la quinzième année du règne de Tibère a commencé au plus tôt ce mois-là, en comptant à partir de la mort d’Auguste. Cependant, comme Jean était un Juif qui fonctionnait sur la base du Calendrier Juif, l'année des rois était fixée à compter d'Abib et non de Tishri. L'année est donc déterminée comme débutant en Abib de l'an 27 EC (Ère Courante) et non en Tishri, et Jean a donc pu commencer les baptêmes au printemps, en été et en automne.

 

Une observation notable de la construction du calendrier dans le Livre des Jubilés, basé sur l’année de 364 jours, c’est-à-dire de 52 semaines, a placé la Pâque un mercredi chaque année avec le jour des Expiations le vendredi et le début de la Fête des Tabernacles un mercredi. Les autorités s’accordent généralement à dire que la communauté Qumran a désapprouvé l'utilisation du calendrier luni-solaire et qu’elle a adopté un calendrier similaire ou identique à celui utilisé dans le Livre des Jubilés (Schürer, ibid., pp. 600-601). On peut donc supposer que Qumran célébrait une Pâque le mercredi, ce qui ne coïncidait avec la communauté générale que quelques années au cours de cette période.

 

Le fait de placer la Pâque un mercredi en l’an 31 EC a été généralement accepté par les Églises de Dieu au vingtième siècle. Fred Coulter, Harmony of the Gospels, semble la placer un mercredi en l’an 30 EC ainsi qu’en l’an 31 EC. Cependant, Daniel-Rops, dans son livre Jesus and His Times, tr. Ruby Millar, Dutton & Co, New York, 1954, place la crucifixion le 7 avril 30 EC, ce qui serait un vendredi (p. 432).

 

Fred Coulter est grossièrement dans l’erreur et présente, peut-être même des faits inventés dans sa compréhension et ses arguments en rapport avec la Pâque dans son œuvre, The Christian Passover, York Publishing Co, CA, 1993. Cependant, il semble que Daniel-Rops construise cet argument du vendredi sur un désir d’avoir la crucifixion un vendredi et la séquence des événements est reconstruite en conséquence. Le dimanche des Rameaux est inexplicablement éloigné et les commentaires historiques et la comparaison entre les routes utilisées par Christ et la ville moderne sont fantaisistes. L'ensemble de l’argumentation est construit autour de la prémisse que le vendredi était le jour de la crucifixion plutôt que de construire un tableau des événements, qui montre la séquence d’activité de l'entrée à Béthanie autour du Sabbat précédent. Aucune explication n'est proposée pour le Jour Saint. De plus, la Pâque est déterminée à partir de la Nouvelle Lune, ce qui, comme nous le verrons, en l’an 30 EC, exclut absolument une crucifixion le vendredi.

 

Il est important pour l'Église Orthodoxe d'établir que la Pâque du vendredi a eu lieu en l’an 30 EC, car nous verrons que la séquence des Pâques dans Jean à partir de la quinzième année de Tibère indique une crucifixion en l’an 30 EC, étant donné le récit de la Pâque dans Jean 11:55 et Jean 12:1. La date de la Pâque, soit en 30 EC ou en 31 EC, a une grande importance pour le Signe de Jonas. Daniel-Rops comprend intuitivement ce point lorsqu’il observe que :

 

Quarante ans plus tard, au début du mois de Nisan, en l’an 70 EC, une armée romaine a investi la Ville Sainte. Quatre légions d’auxiliaires numidiens et syriens, soixante mille hommes dotés du meilleur équipement matériel, étaient dirigés par l’empereur Tite, fils de Vespasien, qui avait été proclamé empereur à peine six mois plus tôt après un coup d’état avec l’aide des légions en Égypte (ibid., p. 452).

 

Par conséquent, si l’évangile de Jean ne se réfère qu’à une seule Pâque dans les chapitres 11 et 12, ce qui est pratiquement certain, et que le début du récit se situe à la Pâque de l’an 28 EC, la crucifixion a eu lieu en 30 EC. L’Église Orthodoxe doit donc fabriquer/inventer une crucifixion du vendredi, et le Signe de Jonas commence en l’an 30 EC et se termine le 1er Nisan 70 EC. La destruction postérieure du Temple et la fermeture du Temple à Léontopolis en Égypte ne sont que des récits du début de la fermeture. Si c’est en 31 EC, la fin du Signe coïncide avec la cessation du sacrifice. Examinons les options.

 

Une étape nécessaire consiste à établir les dates des Nouvelles Lunes à Jérusalem au cours de la période allant de 28 à 33 EC, afin d’examiner quand tombent les dates du 1 Nisan et, de là, la Pâque, ces années-là. Il est alors possible de vérifier/déterminer avec certitude et assez précisément quand une crucifixion du mercredi ou du vendredi est possible et si une telle vision correspond aux textes bibliques.

 

Le Département de l’Almanach Nautique de Sa Majesté a fourni les dates des Nouvelles Lunes pour les années 28-33 EC, en se basant sur les travaux de H. H. Goldstine (ibid.). Les heures des Nouvelles Lunes sont fournies à partir de l’observation à Babylone (Baghdâd) ; c’est pourquoi, il faut soustraire 37 minutes de ce temps pour obtenir l’heure civile de Jérusalem. Des irrégularités dans la rotation de la Terre donnent lieu à de légères irrégularités dans les temps. L’équinoxe est également plus tôt que les dates Juliennes, c’est-à-dire du 20-21 mars. L’équinoxe peut tomber aussi tôt que le 20 mars dans le système Grégorien. Les dates et les heures peuvent également être obtenues auprès de l'Observatoire Naval des États-Unis et ajustées à l'heure de Jérusalem.

 

Les heures des Nouvelles Lunes sont donc ainsi :

Lundi

15 mars 28 EC

@ 03:38

Mardi

13 avril 28 EC

@ 17:21

Vendredi

4 mars 29 EC

@ 04:13

Samedi

2 avril 29 EC

@ 20:43

Mercredi

22 mars 30 EC

@ 20:59

Vendredi

21 avril 30 EC

@ 12:48

Lundi

12 mars 31 EC

@ 01:29

Mardi

10 avril 31 EC

@ 14:45

Samedi

29 mars 32 EC

@ 23:08

Lundi

28 avril 32 EC

@ 10:09

Jeudi

19 mars 33 EC

@ 13:41

Vendredi

17 avril 33 EC

@ 22:12

 

D’après ces horaires des Nouvelles Lunes, le commencement de l’année sacrée, ou 1 Nisan, tombait sur les dates suivantes, en utilisant les règles standard des Nouvelles Lunes les plus proches de l’équinoxe et de la Pâque, le 15 Abib, qui tombe après l’équinoxe et en se basant sur le jour standard juif, qui va de la noirceur ou de la Fin du Crépuscule Nautique du Soir (FCNS) à la noirceur, le jour suivant :

Lundi

15 mars 28 EC

Dimanche

3 avril 29 EC

Jeudi

23 mars 30 EC

Lundi

12 mars 31 EC

Dimanche

30 mars 32 EC

Jeudi

19 mars 33 EC

 

Ainsi, la crucifixion se serait déroulée comme suit :

Dimanche

28 mars 28 EC

Samedi

16 avril 29 EC

Mercredi

5 avril 30 EC

Dimanche

25 mars 31 EC

Samedi

12 avril 32 E C

Jeudi

2 avril 33 EC

 

Il est impossible que la crucifixion ait eu lieu un vendredi. La date de l’an 30 EC est clairement un mercredi. La date de l’an 31 EC est un dimanche. Par conséquent, la date de l’an 31 EC se trouve exclue par les partisans d’une crucifixion le mercredi. Comment l’an 31 EC peut-il être harmonisé ? L’Argument est que l’année sacrée en l’an 31 EC n’a pas commencé avant le mercredi 11 avril 31 EC, selon les règles d’ajournements qui existaient à ce moment-là. Cependant, ces règles font tomber la crucifixion un mardi, à savoir le 24 avril. En dehors de ce fait, cette date pose un certain nombre de problèmes. En se basant sur l’ancien système de calcul basé de la Conjonction, qui était utilisé par les Chrétiens Orthodoxes et par les Juifs avant l’introduction du calendrier de Hillel en 344-358 EC, la dernière date possible pour 1 Nisan est le 7 avril, d’après le calendrier Grégorien (ou plus tôt, d’après le calendrier Julien).

 

La Nouvelle Lune la plus proche de l’équinoxe et de la Pâque qui le suit fait que la dernière date possible est le 7 avril, d’après le calendrier Grégorien. Les ajournements ont occasionné 1 Nisan à tomber aussi tard que le 8 avril (par exemple, en 1997 dans le Calendrier juif), mais cela ne repose sur aucune autorité biblique et aucune évidence avant 344 EC. La Pâque ne peut jamais être plus tard que le 22-23 avril, quelle que soit l’année. Sous le système Julien, elle est plus tôt. Par conséquent, le 25 avril 31 EC semble être une pure fiction.

 

Pourquoi cette fiction a-t-elle été introduite ? La réponse semble résider dans les hypothèses erronées derrière les spéculations théologiques en rapport avec les soixante-dix semaines d’années se terminant avec le Messie. Cette hypothèse erronée est basée sur une mauvaise traduction de Daniel 9:25 dans la KJV de la Bible. La date de début de la prophétie est prise sous le règne d'Artaxerxès I, et les soixante-neuf semaines se terminent ainsi en 27 EC, date qui est ensuite présentée comme le début du ministère de Christ. On prétend alors qu’il a prêché pendant trois ans et demi. Puis, on divise la semaine et on affirme qu’une autre période est attribuée à la fin, normalement attribuée aux témoins ou autres. Cet argument est totalement inventé et ne repose sur aucune preuve biblique. H. Hoeh s’appuie sur cette théologie défectueuse dans son ouvrage The Crucifixion Was Not on Friday (Ambassador College Press, 1959, 1961, 1968). Bien que ce titre soit une déclaration vraie, les arguments produits par Hoeh et ceux tels que Coulter, pour soutenir cette position ne le sont pas. Le Signe de Jonas est une question très complexe qui est expliquée dans le document Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013).

 

Par conséquent, les alternatives sont les suivantes : mercredi 5 avril 30 EC ; dimanche 25 mars 31 EC ; dimanche 13 avril 32 EC ; jeudi 2 avril 33 EC. Nous pouvons maintenant vérifier et déterminer ce qui semble être l’année de la crucifixion de la Pâque, en nous basant sur des preuves de la Bible et les faits historiques. Nous savons que Christ n’a débuté son ministère qu’après que Jean ait été mis en prison (Matt. 4:12-17 ; Marc 1:14).

 

Matthieu 4:12-17 Jésus, ayant appris que Jean avait été livré, se retira dans la Galilée. 13 Il quitta Nazareth, et vint demeurer à Capernaüm, située près de la mer, dans le territoire de Zabulon et de Nephthali, 14 afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète : 15 Le peuple de Zabulon et de Nephthali, de la contrée voisine de la mer, du pays au delà du Jourdain, et de la Galilée des Gentils, 16 Ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et sur ceux qui étaient assis dans la région et l'ombre de la mort la lumière s'est levée. 17 Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. (LSG)

 

L’évangile de Jean nous apprend que Jean n’a été emprisonné qu’après la Pâque, qui semble être celle de l’an 28 EC, étant la première mentionnée et celle qui a suivi le début du ministère de Jean, tel que décrit plus tôt. La Pâque est mentionnée dans Jean 2:13, 23.

 

Jean le Baptiste baptisait à Énon, près de Salim. Jésus était venu en Galilée avec ses disciples qui baptisaient, bien que lui-même ne baptisait pas (Jean 4:2). Jean n'avait pas encore été jeté en prison.

Jean 3:22-24 Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée ; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. 23 Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau ; et on y venait pour être baptisé. 24 Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. (LSG)

 

Nous savons que Jésus était conscient que le temps de son ministère n’était pas encore arrivé, car il l’a fait remarquer à la femme lors des noces de Cana (Jean 2:4).

 

En reconstituant la chronologie des événements, nous pouvons conclure avec un certain degré de certitude que Christ a été baptisé vers le mois de février, approximativement 50 jours avant la Pâque. Les évangiles synoptiques ne témoignent pas du nombre total de toutes les Pâques concernées. Cependant, Jean est celui qui en énumère le plus. La première Pâque, qui semble être celle de l’an 28 EC, est mentionnée dans Jean 2:13, 23.

 

La fête suivante est mentionnée dans Jean 5:1. On ne peut pas dire avec certitude de quelle fête il s’agit, mais certains pensent qu’il s’agit probablement de Pourim (voir la remarque au verset 1 de la Companion Bible). Selon le témoignage de Jean, Christ était en Samarie au temps de la récolte (et peut-être quatre mois à partir de la Récolte), ce qui correspond approximativement à la Pentecôte de l’an 28 EC (Jean 4:35).

 

La Fête de la Pâque suivante, qui aurait lieu en 29 EC, est mentionnée dans Jean 6:4.

Jean 6:1-4 Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. 2 Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades. 3 Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples. 4 Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs. (LSG)

 

Il a enseigné à Capernaüm après cette période (Jean 6:59).

 

Il y a une fête mentionnée dans Luc 6:1 où le terme le second Sabbat après le premier est utilisé pour traduire le terme deuteroprotos ou second-premier Sabbat. Cela fait référence au second Sabbat d’une fête à partir de Yom Tov ou du premier Jour Saint. Il s’agit donc soit du Sabbat hebdomadaire (voir la note de bas de page de la Companion Bible), soit du deuxième Jour Saint (Friedich Westburg, Die Biblische Chronologie, p.122 – voir H. Hoeh The Crucifixion Was Not on Friday, 1968, p.32). La Companion Bible rattache ce texte à Matthieu 12:1 comme se référant au Sabbat hebdomadaire. Cette fête est désignée comme une Pâque par ceux qui cherchent à établir une quatrième Pâque, et une distincte de celles mentionnées dans Jean, afin d’établir l’année 31 EC comme année de la mort de Christ.

 

À première vue, la fête dans Luc 6:1 semble être celle des Tabernacles plutôt que la Pâque, étant donné que le grain est mûr. [Corn en anglais, qui signifie : maïs ; blé ; grain ; céréale.]. Cependant, le terme corn peut se rapporter à l’orge ou au blé et donc faire référence à la période entre les mois de mars et juin et, de là, à la Pâque ou à la Pentecôte. [La LSG et la BDS-IBS traduisent toutes les deux Luc 6:1 par champs de blé.] La Bible New RSV le traduit comme champs de céréales et non de maïs. Si c’était la Pâque et que c’était le Sabbat hebdomadaire, alors la Gerbe Agitée n’avait pas encore été présentée, étant présentée le matin après le Sabbat (et non le Shabbatown ou le Jour Saint). N’oubliez pas que le 6 Sivan faisait partie des ajournements établis sous le système de Hillel. Christ n’aurait pas enfreint ses propres lois en mangeant du nouveau grain avant que la gerbe agitée n’ait été présentée (Lév. 23:14).

 

L'orge (et le blé) doit être battu. La référence de Luc 6:1 indique que les disciples mangeaient les épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Le maïs (ou blé) ne nécessite pas cette action mais il est dépouillé. Par conséquent, ce jour semble être le second Jour Saint de la Pâque, au plus tôt. L’autre possibilité est qu’il s’agissait du dimanche de la Pentecôte lors de la récolte du blé. Christ avait le droit de glaner. Cette activité a précédé la nomination des douze apôtres (Luc 6:13) et était donc tôt dans son ministère. Il semblerait donc que ce soit la Pâque de l’an 28 EC (ou celle de l’an 29 EC au plus tard) qui soit en cause. Les activités ont eu lieu dans la plaine (du littoral), avant l’arrivée de Christ à Capernaüm.

 

La Fête des Tabernacles est mentionnée dans Jean 7:2. Jésus est allé secrètement à la fête mais a ensuite enseigné au Temple (Jean 7:10,14,37 ; 8:1-2,20).

 

La Fête de la Dédicace ou Hanoukka est mentionnée dans Jean 10:22. Cette fête dure huit jours et débute le vingt-cinquième jour du mois de Kislev. Elle est également appelée la Fête des Lumières par Juda. C’était en hiver, deux mois après la Fête des Tabernacles. Les autorités juives cherchaient à le faire mourir, mais Christ s’échappa et s’en est allé au-delà du Jourdain, là où Jean avait baptisé au début (Jean 10:39-42). Aucune mention n’est faite de la durée de ce séjour au-delà du Jourdain.

 

Il est revenu pour ressusciter Lazare d’entre les morts et s’en alla de nouveau pour la ville d’Éphraïm où il resta quelques temps.

 

La Pâque suivante est mentionnée dans Jean 11:55.

Jean 11:55-57 La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier. 56 Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple : Que vous en semble ? Ne viendra-t-il pas à la fête ? 57 Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où il était, il le déclarât, afin qu'on se saisît de lui. (LSG)

 

De ce texte, nous passons à Jean 12:1 où il est question de son arrivée à Béthanie. Lazare avait été ressuscité d’entre les morts et était assis à table avec eux. Après avoir ressuscité Lazare, Jésus avait quitté les Juifs et s’est rendu dans une autre région, dans la ville d’Éphraïm où il est demeuré là avec ses disciples (Jean 11:54).

 

On suppose que la Pâque de Jean 11:55 est celle de Jean 12:1 et suivants, ce qui semble probable d’après le texte. Il y a donc deux Pâques mentionnées dans Luc et trois dans Jean. Il ne semble pas y avoir de base pour une quatrième Pâque, à moins que l’on puisse établir que la fête mentionnée dans Luc 6:1 est une Pâque et que celle-ci est une autre Pâque distincte de celle de Jean.

 

Le problème réel est le suivant : les quarante jours de Jonas correspondent aux quarante ans de Juda à partir du ministère du Messie. Le ministère du Messie, selon une interprétation littérale de Jean, a duré un peu moins de deux ans, avec celui de Jean le Baptiste commençant six mois plus tôt, ce qui correspond à leur différence d’âge (voir Luc 1). Par conséquent, leur ministère combiné a duré moins de trois ans, tout comme celui de Jonas était moins de trois jours. Ainsi, Jonas a mis un jour pour entrer (ce qui correspondait au ministère de Jean) et a prophétisé pendant deux jours (ce qui correspondait au ministère de Christ pendant deux ans). Le lien d’un an pour un jour est toujours conservé. D’après la reconstitution, nous venons inévitablement à la conclusion que la crucifixion a eu lieu en 30 EC.

 

Malgré le fait qu’il soit difficile d’examiner toutes les activités au cours de cette période dans une seule étude, il est néanmoins utile de construire un tableau des événements. Cela doit être fait afin de déterminer si les dates correspondent avec la chronologie de la Bible.

 

La tâche suivante consiste à procéder à une harmonie des événements des derniers jours de la période pascale, à partir de l’arrivée de Christ à Béthanie.

 

La Loi exige qu’un certain nombre d’aspects soient observés pour la Pâque. Les actes de Christ avant la Pâque symbolisaient les exigences des ordonnances concernant la Fête de la Pâque et des Pains sans Levain.

 

Les exigences principales sont les suivantes :

  1. Que le Temple soit purifié à partir de 1 Nisan ;
  2. Que l’expiation pour les gens simples soit faite le 7 Nisan ;
  3. Que le sacerdoce ait la responsabilité de se sanctifier ;
  4. Que l'’agneau soit mis de côté le 10 Nisan ;
  5. Que le logement provisoire soit préparé le 13 Nisan et occupé à partir de la soirée du 14 Nisan. Le repas chegigoh, ou le repas de la préparation, est consommé le 14 de Nisan. C'était le Dîner du Seigneur. C'est un repas de la Pâque, mais ce n'est pas le repas de la Pâque comme tel (voir le document d’étude La Pâque (No. 098)).
  6. Que l’agneau de la Pâque soit tué l’après-midi du 14 Nisan. La Pâque est ensuite mangée le soir débutant le 15 Nisan.
  7. Que le matin du 15e jour, les gens sont alors autorisés à retourner dans leurs logements temporaires (Deut. 16:6). La Fête se poursuit alors pendant sept jours, dont le dernier jour est un Jour Saint.

Cette séquence nous aide à comprendre ce qui se passe lors de la Pâque de l’année de la crucifixion.

 

La période de la Fête des Pains sans Levain est un laps de temps qui couvre les jours de la préparation, la Pâque proprement dite et la Fête des Pains sans Levain. Le premier jour de la Fête des Pains sans Levain est en fait le jour de préparation qui commence le quatorzième jour de Nisan. La période en question dans Matthieu 26:17 faisait partie de la période de la préparation du treizième jour de Nisan, avant d’occuper le logement provisoire pour la période de trente-six heures, allant du soir du quatorzième jour de Nisan au matin du premier Jour Saint (Deut. 16:6).

 

La première activité entreprise par Christ lors de cette dernière Pâque a été la purification du Temple. Ce processus s’est déroulé à partir du 1er Nisan. Il avait déjà purifié le Temple auparavant, au début de son ministère, comme nous le constatons dans Jean 2:13-21.

 

Il y a eu en fait deux entrées du Messie à Jérusalem dans cette phase finale et non une seule. La première entrée mentionnée dans Matthieu 21:1-7 était inattendue et était préliminaire à la deuxième entrée attendue.

 

La séquence est établie pour expliquer l'harmonie des événements entrepris par Christ afin d’obéir aux exigences qu’il avait émises à Moïse au Sinaï en tant qu’Ange de la Présence et elohim d’Israël, ayant été oint à cette position par Le Dieu Très-Haut, qui est Yahovah des Armées, Eloah (Deut. 32:8 (LXX ; RSV) ; Psaume 45:6-7; Héb. 1:8-9).

 

 Les quatorze jours avant la Pâque

Le sacerdoce se prépare conformément à la Loi. On nous montre le processus de la purification dans Ézéchiel 45:18-20. Le Tabernacle est purifié le premier jour de Nisan. Ceux qui pèchent par ignorance ou sciemment sont purifiés le septième jour (Ézéchiel 45:18-20). Le sacerdoce se purifie pour la Pâque. Cette purification a été suspendue par Ézéchias parce que le sacerdoce n’avait pas réussi à se sanctifier (2Chron. 30:3).

 

Nous pouvons maintenant aborder les événements des six jours précédant la Pâque, à partir du 9 Nisan.

 

Le Sixième Jour avant la Pâque : Le 9 Nisan : (FCNS) jeudi à (FCNS) vendredi.

Événement

Matthieu
   Marc
   Luc
Jean

Christ s’approche de Jérusalem venant de Jéricho

 

 

19:1-10

 

Christ passe la nuit de jeudi à la maison de Zachée

 

 

19:6

 

Il raconte la parabole des mines (talents)

 

 

19:11-27

 

Il continue vers Jérusalem

 

 

19:28

 

Il envoie deux disciples pour qu’ils amènent une ânesse et un ânon. (Notez qu’il y a deux animaux)

21:1-7

 

 

 

Il entre pour la première fois à Jérusalem en revenant de Bethphagé (et non pas de Béthanie) et accomplit Zach. 9:9.

21: 8-9

 

 

 

Il n’est pas attendu et on demande “Qui est celui-ci ?”

21:10-11

 

 

 

Il purifie le Temple conformément à la Loi

21:12-16

 

 

 

Il s’en va à Béthanie à la maison de Lazare

21:17

 

 

 12:1

 


Nous voyons que le but du premier voyage à Jérusalem était de purifier le Temple, ce qui devait être fait pour la cérémonie de la Pâque où Christ devait être l’Agneau de la Pâque. Il a accompli ce qui avait été écrit à propos de lui par le prophète Zacharie (Zach. 9:9) et Matthieu rapporte qu’à cette occasion, les gens ont également étendu leurs vêtements devant lui (Matt. 21:1-17). Les Grands Prêtres étaient conscients qu’ils devaient faire quelque chose à son sujet (Matt. 21:15). Il est ensuite parti pour Béthanie, à la Maison de Lazare, où Marie a oint ses pieds avec la livre d’un parfum de nard. Judas Iscariote a contesté cette onction et Christ révèle spécifiquement que c’était dans le but de sa mort et de son enterrement que le parfum avait été conservé et il était utilisé dans ce but précis. Cette onction dénote le sacrifice de Christ en tant qu’Agneau de Dieu. Elle le mettait effectivement à part dans ce but. Ces activités se sont produites le soir du dixième jour de Nisan, qui correspond au jour où l’agneau est mis de côté pour le sacrifice de la Pâque, conformément à Exode 12:3. Cela s’est produit du vendredi (FCNS) au samedi (FCNS). Christ s’est consacré lui-même et a été oint lors de ce Sabbat-là.


Le Cinquième Jour avant la Pâque : Le 10 Nisan : (FCNS) vendredi à (FCNS) samedi

Événement

Matthieu

   Marc

   Luc

   Jean

Le Seigneur a passé le Sabbat à Béthanie.

 

 

 

 

Le premier de trois repas a lieu, de la noirceur (FCNS) du Sabbat (samedi) (probablement chez Lazare).

 

 

 

12:2

La première des deux onctions a lieu pendant ce repas.

 

 

 

12:3-11


 

D’après le récit, Lazare était assis avec lui au cours du repas (Jean 12:2). Jean nous dit que beaucoup de Juifs savaient qu’il était là et qu’ils vinrent pour le voir ce Sabbat-là, ainsi que pour voir Lazare qu’il avait ressuscité d’entre les morts (Jean 12:19). C’est à cause de cela que les Grands Prêtres en Chef (incluant les Souverains Sacrificateurs de divisions) se sont concertés pour mettre aussi Lazare à mort, car beaucoup croyaient à Christ à cause de Lazare (Jean 12:10-11). Le mot utilisé est apokteino (tuer), ce qui implique une mort violente plutôt qu’une mort par processus judiciaire.

 

Le texte dans Jean 12 se poursuit et dit au verset 12 : Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête, ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, accomplirent ce qui était écrit dans le Psaume 118:25-26 et criant Hosanna ! Béni soit le Roi d’Israël qui vient au nom du Seigneur. Le cri de Luc 19:38 est différent mais l’intention est la même et le texte dans Jean ne mentionne pas le Fils de David qui est présent dans Matthieu 21:9.

 

L’erreur commise est que l’on suppose que le terme le lendemain se réfère au Sabbat, le matin après le repas du soir plutôt que le Onzième Jour d’Abib. Cependant, le terme se réfère vraiment au jour suivant plutôt qu’au matin ou à la matinée du Sabbat. Bullinger soutient également que le terme fait référence au Onzième Jour d’Abib, qui est le dimanche. Ce point de vue est également étayé par le fait que de nombreuses personnes étaient venues le jour du Sabbat pour voir Christ et qu’elles auraient difficilement pu se réunir dans la maison la nuit. En outre, la consultation des Grands Prêtres aurait eu lieu en ce jour-là. Ainsi, Christ a été mis de côté en tant que sacrifice par l’onction et par la consultation des Grands Prêtres ou Prêtres en Chef le jour du Sabbat, le Dixième Jour d’Abib, car ils étaient réunis en un seul endroit à cause de la Fête. Christ était alors prêt à entrer dans Jérusalem en triomphe.


Le Quatrième Jour avant la Pâque : Le 11 Nisan : (FCNS) samedi à (FCNS) dimanche.

Événement

Matthieu

   Marc

   Luc

   Jean

Jésus fait sa deuxième entrée (triomphale) à Jérusalem

 

 

 

 

Christ envoie deux disciples chercher un animal, un ânon sur lequel aucun homme ne s’est encore assis.

 

11:1-7

19:29-35

12:12

Puis, le Seigneur quitte Béthanie (et non pas Bethphagé) et il rencontre les multitudes de Jérusalem.

 

11:8-10

19:36-40

12:12-19

Il pleure sur la ville.

 

 

19:41-44

 

Il entre dans le Temple et regarde tout autour.

 

11:11

 

 

Puis, il retourne à Béthanie.

 

11:11

 

 

 

Le Troisième Jour avant la Pâque : Le 12 Nisan : (FCNS) de dimanche à (FCNS) de lundi.

Événement

Matthieu

   Marc

   Luc

   Jean

Christ retourne à Jérusalem le matin.

21:18

11:12

 

 

Le figuier est maudit.

21:19-22

11:13-14

 

 

Jésus retourne au Temple et le purifie de nouveau.

 

11:15-17

19:45-46

 

Il enseigne dans le Temple.

 

 

19:47

12:20-50

Il se heurte à l’attitude hostile des dirigeants.

 

11:18

19:47-48

 

Il quitte la ville (peut-être pour Béthanie ; voyez Luc 21:37-38).

 

11:19

 

 

 

Le Deuxième Jour avant la Pâque : Le 13 Nisan : (FCNS) lundi à (FCNS) mardi.

Événement

Matthieu

   Marc

   Luc

   Jean

En allant à Jérusalem, les disciples posent la question concernant le figuier.

 

11:20-26

 

 

Christ est de nouveau à Jérusalem et dans le Temple.

21:23-27

11:27-33

20:1-8

 

Christ enseigne en posant des questions et en racontant des paraboles.

21:28-23:39

12:1-44

20:9-21:4

 

Il donne la première grande prophétie dans le Temple.

 

 

21:5-36

 

Affirmation des habitudes du Seigneur pendant cette dernière semaine.

 

 

21:37-38

 

La deuxième grande prophétie sur le mont des oliviers.

24:1-51

13:1-37

 

 

La deuxième grande prophétie est continuée.

25:1-46

 

 

 

 

Ce point semble se poursuivre dans le dialogue, mais il s’agit probablement d’une régression vers les événements de la soirée précédente, où les activités ont eu lieu dans la maison de Simon, le lépreux. La déclaration que la Pâque est dans deux jours est l'indicateur de temps. Cette histoire reprend des activités simultanées, qui ont été mises en mouvement pour les activités dans la maison de Simon. Judas Iscariote est allé trahir Christ au cours des activités de ce jour. Les autres disciples ont été envoyés dans l'après-midi pour préparer/organiser le logement provisoire. Si le récit est réellement continu, alors le repas à la maison de Simon n’a pu être que le repas de midi. Les activités ont découlé de cet événement. La chronologie serrée et le commentaire indiquent que l'histoire peut avoir régressé à la soirée précédente.

 

Le récit de Marc semble poursuivre l’action dans une liste d’activités du même jour. Tout indique que plusieurs activités ont été entreprises pour la journée de préparation et, au plus tard, le repas dans la maison de Simon devait être le repas de midi du 13 Nisan. L’annexe de la Companion Bible en rapport aux Trois Repas (Annexe 157, p. 182), dépend donc du retour au soir précédent ou se limite à trois repas, soit deux repas du soir et un repas du midi. Quoi qu’il en soit, Christ et ses disciples occupaient leur logement provisoire pour le dernier repas, le soir du quatorzième jour de Nisan.


Événement

Matthieu

    Marc

    Luc

   Jean

L’affirmation ”La Pâque a lieu dans deux jours ”.

26:1-5

14:1-2

 

 

Il retourne à Béthanie et se trouve dans la maison du lépreux Simon. La deuxième onction a lieu.

26:6-13

 

14:3-9

 

 

Judas Iscariote projette de livrer Christ.

26:14-16

14:10-11

22:1-6

 

La préparation pour le dernier repas.

26:17-19

14:12-16

22:7-13

 


Les disciples se préparent ici à prendre le Dîner du Seigneur dans le logement provisoire.

Deutéronome 16:5-7 Tu ne pourras point sacrifier la Pâque dans l'un quelconque des lieux que l'Éternel, ton Dieu, te donne pour demeure ; 6 mais c'est dans le lieu que choisira l'Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom, que tu sacrifieras la Pâque, le soir, au coucher du soleil, à l'époque de ta sortie d'Égypte. 7 Tu feras cuire la victime, et tu la mangeras dans le lieu que choisira l'Éternel, ton Dieu. Et le matin, tu pourras t'en retourner et t'en aller vers tes tentes. (LSG)

 

Cela nous amène donc à la fin du treizième jour de Nisan.


Le Jour Précédant la Pâque

Le jour de la préparation du 14 Nisan. Le jour de la crucifixion

le 14 Nisan : (FCNS) mardi à (FCNS) mercredi.

Événement

Matthieu

      Marc

    Luc

   Jean

"Le soir étant venu" de réaliser le complot contre Christ.

26:20

14:17

 

 

Le Dîner du Seigneur a commencé par le lavement des pieds.

 

 

 

13:1-20

L’annonce de la trahison.

26:21-25

14:18-21

 

13:21-30

On mange le repas et la Nouvelle Alliance de Jérémie 31:31est annoncée. Le pain et le vin sont institués.

26:26-29

14:22-25

22:14-23

 

La première prophétie du reniement de Pierre est réalisée.

 

 

 

13:31-38

La querelle à savoir qui serait le plus grand.

 

 

22:24-30

 

La deuxième prophétie du reniement de Pierre est réalisée.

 

 

22:31-34

 

Dernier appel à sa première commission (Luc 9:3 ).

 

 

22:35-38

 

Le dernier discours aux onze est suivi par la prière de Christ.

 

 

 

14:1-17:26

Jésus va à Gethsémané avec ses disciples.

26:30-35

14:26-29

22:39

18:1

La troisième prophétie du reniement de Pierre est réalisée.

 

14:30-31

 

 

L’agonie dans le jardin.

26:36-46

14:32-42

22:40-46

 

L’appréhension du Seigneur.

26:47-56

14:43-50

22:47-54

18:2-11

La fuite de Lazare (voir remarque à Marc 14:51-52, Companion Bible).

 

14:51-52

 

 

Le procès de Christ a continué pendant toute la soirée de mardi.

26:57-27:31

14:53-

15:19

22:54-23:25

18:12-19:13

À minuit mardi, la sixième heure, Pilate a dit : "Contemplez votre roi".

 

 

 

19:14-15

On mène Christ pour le crucifier.

27:31-34

15:20-23

23:26-31

19:16-17

Deux criminels sont amenés avec lui (kakourgoi).

 

 

23:32-33

19:18

La discussion avec Pilate concernant l’inscription.

 

 

 

19:19-22

La division des vêtements de Christ.

27:35-37

15:24

23:34

19:23-24

Il est crucifié à la troisième heure (09 h00 mercredi).

 

15:25-26

 

 

Puis, deux brigands sont crucifiés avec lui.

27:38

15:27-28

 

 

Les insultes des dirigeants, des deux brigands et d’un malfaiteur.

27:39:44

15:29-32

23:35-43

 

Jésus confie sa mère à Jean.

 

 

 

19:25-27

Les ténèbres enveloppent la terre à la sixième heure (midi).

27:45-49

15:33

23:44-45

 

Christ pousse son dernier cri mercredi à 15h00 et meurt.

27:50

15:34-37

23:46

19:28-30

Les actes et les événements qui ont eu lieu plus tard.

27:51-56

15:38-41

23:47-49

19:31-37

Christ est enterré à la hâte avant la noirceur de mercredi, à environ 18h00, avant que le Premier Jour Saint commence à la noirceur (FCNS).

27:57-66

15:42-47

23:50-56

19:38-42

((l’Encyclopédie Encyclopedia of Religious Knowledge de Schaff-Herzog, art.‘Fasting’ au sujet de la crucifixion le mercredi).


Puis, Christ est alors dans le sépulcre pendant trois jours et trois nuits afin d’accomplir le signe de Jonas (Matt. 12:39-41).

  1. Le premier jour était le Grand Jour/Jour Saint (Yom Tov), le quinzième jour de Nisan, de la noirceur à la noirceur (FCNS).
  2. Le deuxième jour, de la noirceur (FCNS) de jeudi jusqu’à la noirceur (FCNS) de vendredi, n’était pas un Jour Saint ; c’est pourquoi, Marie et les autres ont pu se procurer des épices pour embaumer Christ (Marc 16:1). Puis elles sont allées au sépulcre le dimanche avant l’aube pour l’embaumer (Marc 16:2).
  3. Le troisième jour a été de la noirceur (FCNS) de vendredi jusqu’à la noirceur (FCNS) de samedi, qui était un Sabbat hebdomadaire.

C’était la fin de la troisième nuit et du troisième jour dans le sépulcre. Cela a été prédit dans Matthieu 12:40 et s’applique à Matthieu 27:63 et à Marc 8:31. Christ est ressuscité des morts le soir du quatrième jour, soit au début du dix-huitième jour de Nisan. Il a été dans l’état ressuscité toute la nuit, accompagné par des anges, jusqu’au matin. Marie de Magdala lui a parlé lorsqu’elle est allée au sépulcre le dimanche matin alors qu’il faisait encore obscur. En d’autres termes, alors qu’il était toujours la veille au soir, d’après la façon Judaïque de calcul.

 

Événement

Matthieu

   Marc

   Luc

   Jean

La résurrection.

28:1-10

16:1-18

24:1-49

20:1-23

 

 


Matthieu 28:1-10 Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. 2 Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus. 3 Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige. 4 Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts. 5 Mais l'ange prit la parole, et dit aux femmes : Pour vous, ne craignez pas ; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. 6 Il n'est point ici ; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché, 7 et allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée : c'est là que vous le verrez. Voici, je vous l'ai dit. 8 Elles s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. 9 Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit : Je vous salue. Elles s'approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui. 10 Alors Jésus leur dit : Ne craignez pas ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront. (LSG)

 

Matthieu 28:1 est traduit : À la fin du Sabbat, comme l’aube commençait à poindre vers le premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre etc. Ce texte est trompeur. Green traduit ce texte du grec : Après les Sabbats, à la tombée de la nuit, en le premier des Sabbats. Le pluriel Sabbats est utilisé dans les deux cas. Le sens est plus clair et compris quand nous examinons le pluriel comme étant utilisé dans le sens du Sabbat complet ou de la semaine de sept jours. Il n’existe aucun conflit entre Matthieu, Marc et Jean. Il faut les lire tous ensemble, conjointement. Il serait plus correct de lire : À la fin de la semaine, comme le premier jour de la semaine allait se profiler. Le texte de Matthieu 28:1 montre que Christ était ressuscité des morts avant que la nuit ne se lève. Par conséquent, il n’est pas ressuscité le dimanche. Selon Matthieu, c’est l’ange qui a roulé la pierre. Christ était déjà ressuscité. Marie a vu qu’il n’était pas là. Puis, elle est allée trouver les disciples et elle est retournée à l’aube. Matthieu semble affirmer que les deux femmes se sont prosternées devant lui et qu’elles ont saisi ses pieds. Jean indique qu’il ne voulait pas se faire toucher.

Jean 20:1-17 Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. 2 Elle courut vers Simon Pierre et vers l'autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l'ont mis. 3 Pierre et l'autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre. 4 Ils couraient tous deux ensemble. Mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre ; 5 s'étant baissé, il vit les bandes qui étaient à terre, cependant il n'entra pas. 6 Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre ; il vit les bandes qui étaient à terre, 7 et le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part. 8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi ; et il vit, et il crut. 9 Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l'Écriture, Jésus devait ressusciter des morts. 10 Et les disciples s'en retournèrent chez eux. 11 Cependant Marie se tenait dehors près du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre ; 12 et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l'un à la tête, l'autre aux pieds. 13 Ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu'ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l'ont mis. 14 En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c'était Jésus. 15 Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je le prendrai ! 16 Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c'est-à-dire, Maître ! 17 Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. (LSG)

Christ a permis aux femmes de le toucher dans un premier temps, parce qu'il était encore impur après sa résurrection et qu’il l'est demeuré jusqu'à la fin du Sabbat. À l'aube du premier jour de la semaine (dimanche), elles n'ont pas pu le toucher de nouveau jusqu'à ce qu'il soit monté vers Son Père, en tant que la Gerbe Agitée, et revienne de nouveau.

 

La réconciliation de ces textes est difficile. La compréhension de la résurrection avait été donnée aux femmes mais ne semble ne pas avoir été transmise aux apôtres. Les deux femmes étaient présentes mais seule Marie est mentionnée dans Jean, probablement parce que c'était Marie qui avait essayé de le saisir et en a été empêchée. L'information a été transmise aux apôtres mais ils n'ont pas compris les Écritures qui s'accomplissaient. L'accent est mis sur des éléments différents dans chaque texte. Ce qui est certain et uniforme, c'est que Christ a été ressuscité bien avant l'aube.

 

L’apparition de Christ sur le chemin d’Emmaüs a eu lieu trois jours après la crucifixion et la sépulture (Luc 24:21). Cela ne peut être réconcilié qu’en comptant à partir de jeudi comme le jour 1 en termes de jours complets. Il est traduit pour inclure le dimanche comme troisième jour et donc comme commençant le vendredi. Marc 16:12 ne donne aucune indication de temps. Le texte grec est troisième ce jour il mène, signifiant que trois jours complets étaient passés - ce jour étant un autre jour (voir le texte principal de Marshall dans la RSV).

 

Il est physiquement impossible pour Christ de réaliser le Signe de Jonas et les prophéties Messianiques en étant crucifié un vendredi et ressuscité un dimanche. Il n'aurait pas pu être mis dans le sépulcre avant vendredi en fin d'après-midi et il aurait, de la sorte, pu passer seulement deux soirées (une incomplète) et un jour dans le tombeau. L'exigence était qu'il passe trois jours et trois nuits dans la terre. Cela ne pouvait se produire qu'avec une crucifixion le mercredi. D'après les dates, elle ne pouvait se produire qu'en l’an 30 EC. L’an 31 EC a une crucifixion le dimanche, l’an 32 EC exige un jour de préparation et une crucifixion le samedi et, par conséquent, une crucifixion le dimanche (ajournée du Sabbat). Seul l'an 33 EC a un jour de préparation et une crucifixion le jeudi (ajournée du mercredi). Cependant, l’an 33 EC est beaucoup trop tardif pour qu’il s’accommode avec les évangiles et cette année est complètement en désaccord avec la séquence des événements dans les évangiles. Seul l’an 30 EC s'accorde/concorde avec tous les aspects. Nous concluons donc que la crucifixion a eu lieu mercredi, le 05 avril de l’année 30 EC.

 

Christ est monté vers Son Père et Notre Père, vers Son Dieu et Notre Dieu (Jean 20:17), à l’heure de l’Offrande de la Gerbe (Lév. 23:11), en tant que le premier-fruit (prémices) d’Israël, ce qu’il était. Il a été le premier-né d’entre les morts. Il est devenu un fils de Dieu avec puissance par l’entremise de l’Esprit Saint, par sa résurrection d’entre les morts (Romains 1:4). La Gerbe devait être agitée le matin après le Sabbat hebdomadaire et pas le Jour Saint ou Shabbathown (voir le document d'étude L'Offrande de la Gerbe Agitée (No. 106b)). Les activités, qui précèdent et succèdent à la crucifixion et à la résurrection et sa durée prophétisée, la rattachent à une période qui ne peut pas être déplacée et exposent/font de la séquence d’Easter/Pâques une fiction d'idolâtrie païenne.

 

Christ a été crucifié un mercredi et il a été ressuscité le samedi soir, à la tombée de la nuit. Le récit de la Bible ne peut pas se tenir autrement et s'accorder avec, et accomplir toutes les prophéties et les textes.

 

 

 

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