Christian Churches of God

[053]

 

 

 

Les Calendriers Hébreu et Islamique Réconciliés

 (Édition 3.0 20030526-20060216-20110507)

 

Le calendrier islamique a été dysfonctionnel pendant des siècles et, en fait, pas si longtemps après la mort du Prophète. Malgré les tentatives de le réformer de la part des administrateurs, le clergé, suite à une interprétation bizarre de la Sourate par les Hadiths, a contrecarré toutes les tentatives de réforme ou de restauration. Quel est le problème et quelle est la véritable réponse ? Pourquoi le Judaïsme et l'Islam sont-ils tellement à ce point dans l'erreur et si divergents ? La réponse réside dans la compréhension de la perversion du véritable Calendrier de la Bible par les deux religions. La solution est simple.

 

 

Christian Churches of God

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(Tr. 2003, 2020, rév. 2020)

 

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Les Calendriers Hébreu et Islamique Réconciliés [053]

 

Note : Mouhammad est le nom de l’église.

Ahmad se réfère à l’Esprit Saint.

Le nom du Prophète était Qasim (appelé Mouhammad)

 

Judaïsme, Islam et Christianisme

La Bible établit des règles précises et claires pour le calendrier, qui ne sont suivies par aucune des principales religions, ni le Judaïsme, ni le Christianisme, ni l'Islam.

 

Dans le document d’étude Le Calendrier de Dieu No. 156), on explique comment le calendrier païen en Orient, qui est devenu le calendrier civil, diffère également du calendrier “sacré”, qui commence au mois d'Abib, ou printemps, et est déterminé par l'équinoxe. Le Judaïsme suit les traditions païennes en commençant le calendrier au Septième mois, contrairement aux instructions de Dieu et, curieusement, il est en accord avec les influences païennes originales sur l'Islam avant que le calendrier Islamique ne soit complètement à la dérive.

 

Le calendrier Islamique a été coupé du système sacré original établi par Dieu à Moïse et tel que pratiqué dans le Temple. Présentement, les jours et mois sacrés Islamiques et les jours saints bibliques tombent à des dates significativement différentes. En outre, le calendrier Islamique compte actuellement 354 ou 355 jours, soit 10 à 12 jours en moins que l’année solaire. Cependant, au début de l'Islam, le Prophète appelé “Mouhammad” et ses disciples avaient les mois sacrés en même temps que les jours de fêtes bibliques, suivant le calendrier biblique original.

 

À la page 83, "Studies on the Jewish Background of the New Testament – M. de Jonge, J. Van Goudoever, le livre déclare :

"Le point de départ d’une comparaison entre le Calendrier Islamique et le Calendrier Juif (Chrétien) est le jour du jeûne facultatif Ashoura, le dixième jour de Mouharram, qui est une continuation Islamique du Jour des Expiations. (Source : Shorter Encyclopaedia of Islam, s.v. Ashoura). Si Mouharram est comparable à Tishri, alors le mois de Ramadan est comparable au mois juif de Sivan, le mois de la Fête juive des Semaines. Selon la tradition islamique, c'était pendant les nuits de Ramadan, le prétendu lailat Al-kadr, que Mouhammad a reçu la révélation du Coran. …il existe un parallèle évident entre les circonstances dans lesquelles Moïse a reçu la Torah et celles dans lesquelles Mouhammad a reçu le Kur'an (la Référence dans la note de bas de page - G. Widengren, The Ascension of the Apostle and the Heavenly Book, King and Saviour III", Uppsala Univ.

 

Dans le calendrier Islamique, Mouharram est le premier mois, tout comme Tishri est le premier mois du calendrier politique dans l'ancien Judaïsme. Le Nouvel An comme Rosh Hashanah est entré dans le Judaïsme au troisième siècle de l'Ère Actuelle. Ainsi, l'influence que l'aristocratie juive qui vivait au Moyen-Orient exerçait sur les Arabes avant l'Islam, et les influences mystiques et païennes sur les deux nations, ont fait que le nouvel an politique au Septième mois a eu une influence sur les deux nations. Mouharram est un mois saint dans l'Islam précisément parce que c'était un mois saint dans la Bible et qu'il est le Septième Mois de l'Année Sacrée et du Calendrier de Dieu. Il signifie littérairement le mois de la Maison de Dieu - Harram. Ainsi, l'Islam s’est aligné sur la Bible, mais a été corrompu par la pratique juive, qui utilisait le calendrier politique. Le calendrier juif, au temps de l'Islam, ca 632 EC (Ère Courante), s'était éloigné et détaché du système de la Bible et suivait le faux système introduit depuis Babylone sous le Rabbin Hillel II en 358 EC. Ainsi, ce calendrier, commençant à Tishri, a également tiré ses origines de l'ancienne Babylone et du système païen.

 

Le fait est que le calendrier utilisé par les Chrétiens arabes et le Prophète était différent des deux, comme nous le verrons plus loin.

 

Ashoura a été établi dans l'Islam parce que les Juifs à Médina observaient le Jour des Expiations (qui est le dixième jour de Tishri). Par conséquent, le dixième jour de Mouharram était clairement aligné avec le dixième jour de Tishri ou le Septième Mois. Les calendriers Hijri et Juif au début de la période de l'Islam sont décrits ci-dessous :

 

Calendrier Juif                      

Tombe durant

Mois Islamique

Tishri      

 Sept./Oct. 

  Mouharram

(Début du nouvel an juif civil) 

Marchesvan

Oct./Nov.

 Al Safar

Kislev             

Nov./Déc.

Rabi

al-awwal

Tebet             

Déc./Jan.

Rabi al-akhir

Sebat 

Jan./Févr. 

Djumada

al-ula

Adar 

Févr./Mars

Djumada

al-akhira

Nisan/A'bib

Mars/Avril

Radjab

(début de l’année religieuse/sacrée hébraïque)

Zif/Iyar

 Avril/Mai

Chaban

Sivan           

Mai/Juin

Ramadan

Tamouz

Juin/Juillet

Chawwal

Av/Ab

Juillet/Août 

Dhu'l-qada

Elul                  

Août/Sep.

Dhu'l-hidjdja

 

 

Mouharram (Maison du Culte) est le mois Saint synchronisé avec Tishri où nous avons le Jour des Trompettes, le Jour des Expiations (Yom Kippur), la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour.

 

Radjab est un autre mois Saint synchronisé avec Nisan où nous avons les Fêtes de la Pâque (Pesach), et des Pains sans Levain (Hag-ha Ma'Atzos).

 

Ramadan est synchronisé avec Iyar et Sivan, quand la majeure partie de la Torah et du Koran a été donnée comme Écritures. Les Musulmans jeûnent et pratiquent leur culte pendant cette période et les Juifs ont le décompte de l'Omer jusqu'à Shavvot (Pentecôte), qu'ils ont corrompue en la plaçant à une date fixe du 6 Sivan. Les véritables Églises Chrétiennes de Dieu observent ces périodes et la Pentecôte le même jour ancien correct du système du Temple, qui était le premier jour de la semaine maintenant appelé dimanche.

 

Le calcul de l'année juive est compliqué par les quatre séries de règles qui déterminent les ajournements. Ces règles sont expliquées dans le document d’étude Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals (No. 195). Le système d'ajournements a été introduit bien après la période du Temple et les règles n'ont rien à voir avec l’ancien calendrier du Temple.

 

La méthode de calcul du mois intercalaire, qui arrive sept fois tous les dix-neuf ans, est assez simple. Ce système a été utilisé sans difficulté pendant des milliers d'années, mais pour une raison quelconque, les Arabes l'ont abandonné par erreur ou par ignorance. Peut-être était-ce pour se distancer du système Hillel formalisé, qu'ils savaient être un système récent et faux. Peut-être était-ce pour confondre les Arabes qui semblent avoir commodément abandonné le mois intercalaire plusieurs années après l'établissement de l'Islam. Ce faisant, les deux calendriers se sont désalignés (voir aussi ci-dessous).

 

Les mois comme Rabi al-awwal (premier printemps) et Rabi al-akhir (deuxième printemps) indiquent la saison définie le "printemps" en faisant référence à la croissance des cultures céréalières au Moyen-Orient (en Kislev et Tebet, comme “Premier et Deuxième Printemps”), par opposition au printemps proprement dit du mois de Radjab en Islam et du Mois d'Abib ou Printemps, qui est le Premier mois de la Bible, et celui de la Récolte d'Orge en Israël. Ces mois ne peuvent pas pivoter au cours des années, prenant du retard d'environ 10 jours chaque année. Pourtant, l'Islam leur a permis de glisser sur l'année en pivotant d'une manière excessive pendant des années jusqu'à ce qu'ils se réalignent, et ensuite seulement une fois tous les 33 ans. 

 

Ainsi, nous voyons dans les informations et les tableaux ci-dessus que les enfants d'Israël et d'Ismaël observaient initialement les jours saints les mêmes dates ou à des dates semblables. En outre, tel que démontré dans les articles de l’église Christian Churches of God (les Églises Chrétiennes de Dieu (CCG)), le Prophète arabe et les premiers Califes observaient le Sabbat (voir également l’Introduction au Commentaire sur le Coran (Q001)).

 

Ainsi, l'Islam et les Églises de Dieu ont observé le “vrai calendrier” comme une question de foi. Les erreurs se sont introduites dans l'Église par le biais du paganisme et du mysticisme juif, forçant le mois à commencer sur le croissant au lieu de la conjonction, qui était la façon dont il était calculé à l'époque de la Bible. Ainsi, le Judaïsme et l'Islam sont tous deux éloignés de la foi, adorant des idoles païennes par le biais de leurs systèmes de culte et de mysticisme.

 

Cependant, les sites Web Islamiques se réfèrent souvent au Chapitre 9 du Coran, qui ne concerne que douze (12) mois. Il s'agit en fait d'une référence et d'une réfutation du "système d'ajournement" introduit dans le Judaïsme sous Hillel II en 358 EC. C'est la première tentative dans le but de faire apparaître le calendrier comme étant distinct du calendrier hébreu. En effet, c'est avec l'octroi de cette Sourate que le Hadith commence sa séparation du calendrier Islamique du véritable calendrier de Dieu, tel que pratiqué par les Hébreux, l'Église et l'Islam original sous le Prophète.

 

En effet, l'Encyclopaedia of Religion and Ethics (ERE), (Hastings ed), Vol. 3, Article “Calendar” (Muslim) p. 126, dit que le calendrier n'a été établi qu’en l'an 10 AH, quand le Prophète a fait son dernier pèlerinage à la Mecque (hijjat al wada 631 CE). Ce sermon (hutba) qu'il a donné, dont l'essence est contenue dans la Sourate ci-dessous, stipule qu'il y a douze mois dans une année. Cet aspect est alors pris pour signifier qu'il ne doit pas y avoir d'intercalation, ce qui est absurde. Il n'en a jamais été ainsi depuis Noé, Abraham, Moïse et les prophètes. Pourquoi le Prophète aurait-il ordonné un tel calendrier et nommé deux mois "premier printemps" et "deuxième printemps" si l'intention était que le calendrier fasse une rotation sauvage rendant une telle distinction impossible ? Il n'était pas idiot et il ne s'opposait pas à un calendrier qui existait depuis des millénaires et qu'il suivait lui-même. Pourtant, l'Islam moderne et les Hadith le feraient passer précisément pour un tel imbécile, et ils se réfèrent eux-mêmes à des mois qui se produisent en hiver, en automne et en été, comme des mois de printemps, comme si le terme n'avait aucune signification.

 

Les Juifs eux-mêmes se réfèrent au mois intercalaire par le nom du douzième mois et il s'agit d'un deuxième douzième mois comme "We Adar" ou "Et Adar." Cette règle ou régulation du calendrier est réalisée depuis des millénaires par le véritable Islam, qui vient des Patriarches et qui est l'alliance qu'ils ont conclue avec Dieu.

 

La date réelle de l'établissement du faux calendrier est plus tardive, après la mort du Prophète.

 

Différentes traductions de la Sourate At-Tawbah 9:36 et 37, qui traite spécifiquement de la manipulation du véritable calendrier par le système juif au moyen d'ajournements, selon les termes de la Sourate elle-même, sont données ci-dessous : 

[At-Tawbah 9:36] Le nombre de mois, auprès d’Allah, est de douze [mois], selon l'ordonnance d'Allah au jour où Il a créé les cieux et la terre. Quatre d'entre eux sont sacrés : telle est la bonne religion. [Durant ces mois], ne faites pas de tort à vous-mêmes. Combattez les associateurs sans exception, comme ils font la guerre à vous tous. Et sachez qu'Allah est avec ceux qui gardent leur devoir (envers Lui).

 

[At-Tawbah 9:37] Le report (ajournement) d'un mois sacré à un autre n'est qu'un excès d'incrédulité par lequel ceux qui ne croient pas sont égarés ; Par là, les mécréants sont égarés : une année, ils le font profane, et une année, ils le font sacré, afin d'ajuster le nombre de mois qu’Allah a fait sacrés. Ainsi rendent-ils profane ce qu’Allah a fait sacré. Leurs méfaits leurs sont enjolivés. Et Allah ne guide pas les mécréants.


[At-Tawbah 9:36] Voici, chez Allah, dans l’Écrit d’Allah, le nombre de mois est de douze, depuis le Jour où Il a créé les cieux et la terre. Quatre d’entre eux sont sacrés ; c'est le juste calcul. Ne soyez donc pas injustes envers vous-mêmes à leur égard, mais combattez tous les associateurs, comme ils vous combattent tous ; et sachez qu'Allah est avec ceux qui se gardent du mal.

 

[At-Tawbah 9:37] Et voici, le report [ajournement] (du mois sacré) n'est qu'un ajout à l'incrédulité : une année, ils l’interdisent, une année, ils le consacrent. Pour s’accorder à ce qu’Allah prohibe, ils profanent ce qu’Allah interdit. Le mal de leurs actes leur paraît agréable ! Allah ne guide pas les gens incrédules !


Ce sont les ajournements qui sont attaqués ici, et non le fait de la nécessité de déterminer le mois intercalaire de l'année. C'est là que l'Islam s'est fourvoyé et que les démons ont pu pervertir la foi de l'Islam par leur hérésie. Même les érudits de l'ERE ont complètement mal compris l'intention de la Sourate, malgré sa formulation, peut-être parce qu'ils ne comprennent pas eux-mêmes l'introduction des ajournements dans le Judaïsme postérieur au Temple et à son calendrier, en raison de la propagande rabbinique. Les quatre mois sacrés où la guerre ne devait pas être menée ont été corrompus bien avant l'Islam par les tribus païennes arabes qui s’étaient éloignées des quatre mois sacrés de la Torah et cela est examiné ci-dessous.

 

En finir avec le Nasi

Tel qu’expliqué ci-dessus, le mois Mouharram correspond au Septième mois de l’année biblique. Dans l’ancien système sémitique, le mois du Nouvel An était basé sur les fêtes du Nouvel An. Le mois de Tishri a été adopté par les Juifs corrompus du Moyen Orient sous l’influence de Babylone au troisième siècle EC comme le Nouvel An commençant à partir de Rosh Hashana. Le festival coïncidait avec le Jour des Trompettes, le Premier jour du Septième mois, mais c’est un festival différent. L’intercalation du système sémite chaldéen a également entraîné la déclaration d’un treizième mois intercalaire par le Prince ou Nasi. Il en est donc venu à être appelé le Nasi qui est également un terme hébreu signifiant “prince” et qui, en hébreu moderne, désigne tout chef d’État élu. Les Arabes, comme le Judaïsme rabbinique postérieur, commençaient leur année à l’automne et célébraient toujours les festivals du printemps et de l’automne (Encyclopedia of Religion and Ethics, (ERE) Vol. 3, p. 126, Article ‘Calendar’ (Muslim)). Le dernier mois de l’année est le moment du pèlerinage (Dhu'l-hidjdja).

 

En Israël, le Nasi déclarait le mois intercalaire et c’était toujours déclaré comme Adar II ou WeAdar, et n’avait aucun nom spécial. Il était toujours à l’équinoxe de printemps et ainsi la tentation est de déclarer que les Arabes intercalaient au même équinoxe de printemps et ainsi le Premier mois de l’année était le Nasi plutôt que le dernier mois intercalaire et le second était Mouharram. Cela, cependant, est incorrect. Le mois Radjab était toujours le mois du sacrifice de la Pâque, et il est équivalent à Pesach et précédait l’Islam parmi les Arabes (ERE, ibid.).

 

Les provinces romaines du Moyen Orient suivaient le calendrier babylonien qui débutait au Nouvel An civil, qui coïncidait avec le Septième mois biblique. Ce système était répandu dans tout le Moyen Orient. Cette pratique a été adoptée par les Juifs au troisième siècle parce que ce système était devenu corrompu par les tribus paganisées qui les entouraient. Ce festival a été appelé Rosh Hashana tel qu’adapté par le Judaïsme.

 

L'intercalation a été pratiquée par les Arabes pendant un certain temps avant l'Islam et était la responsabilité des Fuqaim, une tribu des Qinana (ou Kinana) (ERE ibid. p. 127). Ils auraient annoncé quel mois devait être intercalé et il se peut donc qu'une certaine variation ait été introduite dans leurs calculs. Le moment de l'introduction des intercalations parmi les Arabes fait suite à l'introduction du système d'ajournement des Juifs. Il se peut que, pendant que le Temple était debout et que le calendrier était correct, ils aient tous suivi ce système, mais à partir de 358 EC, ils se sont trouvés en conflit avec le Judaïsme et ont dû introduire leur propre intercalation car les années à intercaler différaient la plupart du temps.

 

La pratique consistant à déclarer le Treizième mois comme le Nasi aurait été abolie dans l’Islam supposément par le second Calife Omar qui a supposément complètement aboli l’intercalation, jetant ainsi l’année hors de la relation avec les saisons que les noms des mois indiquaient. Cet acte provient d’une fausse interprétation de la déclaration du Qour’an à la Sourate IX:36ff. Cette Sourate a supposément été faite en 631 EC, sur la base d’une tradition du dernier pèlerinage à la Mecque du Prophète d’Arabie. Cependant, le texte et ces actions attribuées à Omar sont bien plus tardifs.

 

Il ne semble pas y avoir de doute que le Prophète d’Arabie observait les Fêtes de la Bible mais qu’il n’était pas en accord avec le système d’ajournements juif. Il est enregistré dans les textes sunnites comme ayant trouvé les Juifs en train de jeûner le 10e jour de Mouharram, qui était Yom Kippur. Il aurait adopté cette pratique, mais ce n'est pas exact (cf. Sahih Bukhari Vol. 3, Livre 31, No. 222 Mishkatul- Masabih, Delhi éd. 1307 A.H. p. 172). Le Prophète est enregistré par le Hadith (al Sahih of Al Bukharri) comme ordonnant le jeûne le 10e jour de Mouharram, que le Prophète avait déclaré comme l’Ashoura. Il est écrit comme s'il s'agissait d'une pratique qu'il a ensuite adoptée, mais d'après le texte du Coran, cela ne peut être correct. Il a, semble-t-il, trouvé des gens ne jeûnant pas et leur a ordonné de jeûner et à ceux qui jeûnaient de continuer à jeûner. Il ne fait aucun doute qu'il a observé le Jour des Expiations.

 

Il n’a pas observé les ajournements et est enregistré comme ignorant les Juifs qui jeûnaient le 10 Mouharram, mais qu’il ne jeûnait pas. La seule explication est qu’il observait un calendrier différent mais lié. En fait, il avait jeûné la veille avant eux cette année-là.

 

Il n'a pas non plus observé le calendrier islamique actuel comme le suppose le Hadith. S’il l’avait fait, il ne serait pas arrivé le 10e jour de Mouharram, car en l’an 622 EC, le calendrier islamique moderne placerait le 10 Tishri le 10 Rabi-al-awal (cf. ibid.). Il lui est donc impossible d'avoir observé ce calendrier. Il observait le calendrier lunaire-solaire de dix-neuf ans selon la conjonction et, comme nous l’avons vu ci-dessus, c’était exempt des ajournements du Judaïsme.

 

K. Vollers considère que le festival du dernier mois du calendrier arabe, appelé Eid-ul-Adha, a une signification solaire d’origine païenne (ERE, op. cit.). Cependant, il est également probable qu'il s'agissait d'un vestige de l'abolition de l'intercalation et qu'il a été déplacé au Douzième mois au lieu de Mouharram du Nouvel An civil. Ceci était les Expiations et la séquence jusqu’aux Tabernacles, comme le montre le rôle joué par le Shaitan. À l’origine, Shaitan signifiait “la chaleur du Sur” (de Shyt). Vollers le considérait comme païen à l’origine, mais qu’en Islam, il a été associé à Satan (ERE, ibid.). Le fait est que dans le Judaïsme, et dans l’Église, le Jour des Expiations (Yom Kippour) a toujours été associé à la mise à l'écart de Satan et les Juifs chassent le bouc Azazel dans le désert. L’église, à cette époque, observait les fêtes mais ne faisait pas de sacrifices autres que d'apporter de la viande aux fêtes. La tradition de la lapidation de Satan pratiquée à l'Aïd el-Adha est une évolution du Judaïsme qui s'est glissée dans le renvoi du bouc Azazel dans le désert. À l’origine, ce bouc n’était pas lapidé, mais plus tard, le Judaïsme a commencé à le faire et cette pratique symbolique s'est perpétuée dans un Islam corrompu. De nombreuses personnes meurent dans l’hystérie à ce festival presque chaque année à la Mecque.

 

Le festival se déroule du dixième jour du mois jusqu’au début du quinzième jour. Cette période rappelle la période allant des Expiations jusqu’aux Tabernacles, qui est ce qu'il faut observer dans l'Islam au lieu de cette souche mal placée d'une fête qui est devenue une caricature de ce que la Bible commande.

 

L’Islam continue d’utiliser les jours de la semaine qui découlent de ses racines bibliques chrétiennes. Le vendredi est le rassemblement de la congrégation et le samedi est le Sabbat (as Sabt). Il ne fait aucun doute que les Arabes avant l'Islam observaient la semaine du calendrier hébreu, et de par leurs racines judéo-chrétiennes, ils suivaient les fêtes. Le Prophète a fait appel à une large base de soutien populaire sur laquelle il a bâti ce système religieux et celui-ci était déjà en place lorsque la mission a commencé.

 

La condamnation du Qour’an se réfère à l’application incorrecte des ajournements et du mois Nasi à l’automne ou à une autre saison au lieu du système biblique commençant en Abib ou Nisan comme Premier mois. Ceux qui l’ont suivi ont mal interprété les instructions, (peut-être délibérément) avec des résultats désastreux. Après les Quatre Califes Correctement Guidés, les Arabes ont ajouté une catastrophe après l'autre afin de réintroduire leurs coutumes et traditions.

 

L’Histoire du Calendrier Hijri (Islamique)

Le Prophète n'a apporté  aucun changement ou modification au calendrier et a suivi le calendrier biblique en vigueur à l'époque. Il était également utilisé par les Juifs qui avaient changé les méthodes de calcul en adoptant les recommandations des rabbins babyloniens en 344 EC. L'Église en Orient, cependant, utilisait les conjonctions et suivait le calendrier luni/solaire, comme elle l'avait fait pendant des siècles. La famille du Prophète utilisait ce calendrier en tant que Chrétiens qui observaient le Sabbat.

 

Le calendrier Islamique, qui est basé purement sur les cycles lunaires, a soi-disant été introduit pour la première fois en 638 EC par le proche compagnon du Prophète et le deuxième Calife, Omar ibn Al-Khattab (586-644 EC). Il l'a fait pour tenter de rationaliser les différents systèmes de datation, parfois contradictoires, utilisés à son époque. Le conflit s’est produit entre les Juifs et les Chrétiens. Omar a probablement voulu rompre tout lien perçu avec le Judaïsme et, par conséquent, a créé un désordre impie. `Umar (Omar) a consulté ses conseillers sur la date de début de la nouvelle chronologie musulmane. Il a finalement été convenu que le point de référence le plus approprié pour le calendrier islamique était la Hijra (Hijrah, Hegira, Hégire). La date réelle de début du calendrier "Époque" a été choisie (sur la base d’années purement lunaires comptant à rebours), pour être le premier jour du premier mois "1er de Mouharram" de l'année de la Hijra. Le calendrier Islamique (Hijri) – dont les dates se situent dans l'Ère Musulmane - est habituellement abrégé en AH dans les langues occidentales de l'Anno Hejirae latinisée "En l'année de l’Hégire". Le 1er de Mouharram 1 AH correspondrait au vendredi 16 juillet 622 EC dans le calendrier Julien. Il s’agit en réalité du Jour Saint des Trompettes des textes du texte de la Bible, étant le premier jour du Septième mois, mais le Rosh Hashanah, plus tard des juifs et quasi-païen, est devenu le Nouvel An, ce qui a de toute évidence influencé l'Islam à ce stade précoce.

 

La Hijra, qui relate la chronique de la fuite du Prophète de la Mecque (Makkah) à Médine (Madinah) en septembre 622 EC, est l'événement historique central des débuts de l’Islam. Elle a conduit à la fondation de la première ville-État musulmane, un tournant dans l'histoire de l'Islam et du monde.

 

Pour les musulmans, le calendrier hijri n'est pas seulement un système sentimental de calcul du temps et de datation des événements religieux importants, comme le Siyaam (le jeûne) et le Hajj (pèlerinage à la Mecque). Il a une signification religieuse et historique beaucoup plus profonde.

 

Muhammad Ilyes [Ilyes84] cite Nadvi qui a écrit :

"C'est (l'avènement du 15ème siècle) une occasion unique de réfléchir sur le fait que l'Ère Islamique n'a pas commencé avec les victoires des guerres Islamiques, ni avec la naissance ou la mort du Prophète (PBUH), ni avec la Révélation elle-même. Elle a commencé avec la Hijra ou le sacrifice pour la cause de la Vérité et pour la préservation de la Révélation. Il s'agit d'une sélection d'inspiration divine. Dieu a voulu enseigner à l'homme que la lutte entre la Vérité et le Mal est éternelle. L'année Islamique rappelle chaque année aux musulmans, non pas la splendeur et la gloire de l'Islam, mais son sacrifice et les prépare à faire de même."

 

À partir d'un angle historique, Ilyes cite Samiullah qui écrit :

"Tous les événements de l'histoire Islamique, en particulier ceux qui ont eu lieu du vivant du Saint Prophète et par la suite, sont cités dans l'ère du calendrier Hijra. Mais nos calculs dans le calendrier Grégorien nous tiennent à l’écart de ces événements, qui sont remplis de leçons contenant des avertissements et des instructions pour guider.

      ... Et cette étude chronologique n’est possible qu’en adoptant le calendrier Hijri pour indiquer l'année et le mois lunaire qui correspond à nos chères traditions (soulignement ajouté)."

 

L’année Islamique (Hijri) consiste en douze mois (purement lunaire). Ils sont : (1) Mouharram ; (2) Safar ; (3) Rabi al-awwal ; (4) Rabi al-akhir ; (5) Djumada al-ula ; (6) Djumada al-akhira ; (7) Radjab ; (8) Chaban ; (9) Ramadan ; (10) Chawwal ; (11) Dhu'l-qada ; et (12) Dhu'l-hidjdja.

 

Par conséquent, le soi-disant calendrier Islamique postérieur est contraire à la volonté de Dieu telle qu'exprimée dans la Loi. Il suit la pratique juive et païenne en commençant l'année au Septième Mois et, en dépit des commandements du Coran, disloque le calendrier et lui permet de dériver autour de l'année pendant 33 ans, ce qui est contraire aux Lois de Dieu.

 

Les dates les plus importantes de l'année Islamique (Hijri) sont : 1 Mouharram (Nouvel An Islamique) ; 27 Radjab (Al-Isra wa Al-Miraj) ; 1 Ramadan (premier jour du jeûne) ; 17 Ramadan (Nuzul Al-Qur'an) ; les 10 derniers jours du Ramadan qui incluent Laylatu Al-Qadar ; 1 Chawwal (`iyd (ou Eïd) Al-Fitr) ; 8-10 Dhu'l-hidjdja (le Hajj à la Mecque) ; et 10 Dhu'l-hidjdja (`iyd (ou Eïd) Al- Adha).

 

On considère à tort comme un ordre divin d'utiliser un calendrier (Hijra) de 12 mois (purement) lunaires sans intercalation [Ilyes84]. Cela est basé sur une mauvaise compréhension des textes des versets suivants du Qour'an :    

Ils t'interrogent sur

les nouvelles  lunes

- Dis : " ce ne sont que des signes

Pour marquer des périodes de temps fixes

Dans (les affaires des) hommes

Et pour le Hajj [pèlerinage].    (II:189)

 

Le nombre de mois,

Aux yeux d'Allah,

est de douze [en un an],

Ainsi ordonné par Lui,

le jour où Il créa

Les cieux et la terre ;

Parmi eux, Quatre sont sacrés :

C'est l'usage courant

[Durant ces mois], ne

faites pas de tort à vous-mêmes.

Combattez les associateurs sans exception… (IX: 36)

         

Le report d'un mois sacré à un autre

est un surcroît de mécréance.

Par là, les mécréants sont égarés :

une année, ils le font profane,

et une année, ils le font sacré,

afin d'ajuster le nombre de mois

qu'Allah a fait sacrés. Ainsi

rendent-ils profane ce qu'Allah

a fait sacré. Leurs méfaits leurs

sont enjolivés. Et Allah ne guide pas

      ceux qui rejettent la Foi. (IX: 37)

 

Comme nous l’avons observé, le calendrier Islamique du Hadith est purement lunaire, par opposition au solaire ou luni-solaire ; l'année Musulmane (Hijri) est plus courte que l'année Grégorienne d'environ 11 jours, et les mois dans l'année Islamique (Hijri) n'ont pas rapport aux saisons, qui sont fondamentalement déterminées par le cycle solaire. Cela signifie que d'importantes fêtes musulmanes, qui tombent toujours dans le même mois de l’Hijri, peuvent avoir lieu à des saisons différentes. Par exemple, le Hajj et le Ramadan peuvent avoir lieu aussi bien en été qu'en hiver. Ce n'est que sur un cycle de 33 ans que les mois lunaires font un tour complet et tombent au cours de la même saison.

 

Pour des raisons religieuses, dans l'Islam moderne, le début d'un mois Hijri n'est pas marqué non pas par le début d'une nouvelle lune, mais par l'acte physique (c'est-à-dire, par un être humain) d'observation, d’apercevoir le croissant de la lune en un lieu donné. Du point de vue de la Fiqhi, on peut commencer le jeûne du Ramadan, par exemple, sur la base d’une observation "locale" (ikhtilaf al matale') ou sur la base d’une observation n'importe où dans le Monde Musulman (ittehad al matale'). Bien que différentes, ces deux positions sont des positions de Fiqhi valables.

 

Sur le plan astronomique, certaines données sont définitives et concluantes (i.e. le moment de la soi-disant NAISSANCE d'une nouvelle lune). Cependant, la détermination de la VISIBILITÉ du croissant n'est pas aussi définitive ou concluante ; cette détermination est plutôt dépendante de plusieurs facteurs, principalement de nature optique. Il est donc difficile de produire (à l'avance) des calendriers islamiques qui soient fiables (en ce sens qu'ils sont compatibles avec la visibilité réelle du croissant).

 

Les efforts pour obtenir un critère astronomique permettant de prédire le moment de la première visibilité lunaire remontent à l'ère babylonienne, avec des améliorations significatives et des travaux effectués plus tard par des scientifiques musulmans et autres. Ces efforts ont abouti l'élaboration d'un certain nombre de critères pour prédire la première observation possible d'un croissant. Cependant, il subsiste une certaine incertitude liée à tous les critères élaborés jusqu'à présent. En outre, peu de travaux ont été réalisés dans le domaine de l'estimation de la visibilité du croissant à l'échelle mondiale (par opposition à l'échelle locale). En attendant, aucun logiciel de calendrier Hijri ne peut être fiable à 100 %, et l'observation réelle d'un croissant demeure essentielle, en particulier pour fixer des dates importantes, comme le début du Ramadhan et les deux `iyds.

 

La Domination de Vikramaditya sur la Péninsule Arabique

Le texte de l'inscription Vikramaditya, qui se trouve à la page 315 d'un volume appelé Sayar-ul-Okul’ conservé précieusement dans la bibliothèque Makhtab-e-Sultania à Istanbul, en Turquie. Rendue en français libre, l'inscription dit : "Heureux ceux qui sont nés (et ont vécu) pendant le règne du roi Vikram. Il était un souverain noble, généreux, consciencieux, dévoué au bien-être de ses sujets. Mais à ce moment-là, nous les Arabes, oubliant Dieu, étions perdus dans les plaisirs sensuels. Les complots et la torture étaient monnaie courante. Les ténèbres de l'ignorance avaient enveloppé notre pays. Comme l'agneau qui lutte pour sa vie dans les pattes d'un loup cruel, nous les Arabes étions pris dans l'ignorance. Le pays tout entier était enveloppé dans une obscurité si intense comme lors d’une nuit de nouvelle lune. Mais l'aube présente et l’agréable soleil de l'éducation sont le résultat de la faveur du noble roi Vikramaditya dont la bienveillante supervision ne nous a pas perdus de vue nous, étrangers que nous étions. Il a répandu sa religion sacrée parmi nous et a envoyé de son pays vers le nôtre des érudits dont l'éclat brillait comme celui du soleil. Ces érudits et précepteurs, grâce à la bienveillance desquels nous avons de nouveau été rendus conscients de la présence de Dieu, introduits dans Son existence sacrée et mis sur le chemin de la Vérité, étaient venus dans notre pays pour prêcher leur religion et dispenser une éducation à la demande du roi Vikramaditya."

http://bharatnirman.wordpress.com/2011/01/17/kaaba-a-hindu-temple/

 

Les légères différences dans les calendriers Islamiques imprimés, dans le monde entier, peuvent donc être attribuées à deux facteurs principaux : (1) l'absence d'un critère global pour la première visibilité ; et (2) l'utilisation de critères de visibilité différents (ou d’une méthode de calcul). Les conditions météorologiques et les différences d'emplacement de l'observateur expliquent également pourquoi il y a parfois des différences dans l’observation des dates Islamiques, dans le monde entier.

 

Les lecteurs qui désirent et sont intéressés par de plus amples informations sont invités à consulter le livre de Mohammad Ilyas, A Modern Guide to Astronomical Calculations of Islamic Calendar, Times & Qibla, Berita Publishing, 1984, (ISBN : 967-969-009-1). Ce livre contient une discussion minutieuse, approfondie du système du calendrier Islamique et des développements historiques et scientifiques qui s'y rapportent. Il présente également une proposition intéressante pour un calendrier Islamique universel basé sur un critère de visibilité mondial et le concept d'un Jour Lunaire (ou d'une Ligne de Date Lunaire Internationale).

 

Mais est-ce là ce que Dieu a commandé et est-Il l'auteur de la confusion ? Certainement pas !

 

Le calendrier a été prédit exactement avec précision pendant des années à l'avance, pendant des millénaires, jusqu'à ce que le croissant soit introduit à partir du paganisme et du système babylonien.

 

Dieu a commandé que le mois d'Abib, ou printemps, soit pour nous le début des mois. Ce n'est pas le mois de Premier Printemps dans l'Islam. C’est le mois de Radjab. Il a toujours été calculé par la conjonction et jamais par le croissant dans la période du Temple, de Moïse et Aaron jusqu'à Christ et l'Église. L'Islam doit nécessairement suivre son prédécesseur et ne doit pas utiliser le croissant et est condamné pour cela, le croissant étant le symbole de la déesse Ashirat, Ashtoreth ou Ishtar. Un principe qui ne peut jamais varier est que le Premier Printemps est toujours le mois du printemps en ce qui concerne la plantation des céréales. Par ailleurs, Abib ou le printemps comme tel est le premier mois de la récolte de l'orge de printemps et est déterminé par l'équinoxe et l'a toujours été depuis des temps immémoriaux. Il détermine tous les autres mois dans l'ordre. L'Islam a fait une farce du Calendrier de Dieu en utilisant à mauvais escient les paroles de la prophétie et en disloquant le calendrier des saisons et des récoltes du récit biblique. Ainsi, le plan de salut est rendu obscur pour les Arabes qui prétendent suivre Dieu et la foi de l'Islam telle qu’elle a été révélée à Abraham, Moïse, Aaron, aux prophètes, à Christ et à l'Église, qui est le véritable Mouhammad des textes.

 

Il est faux de croire que le 1er de Mouharram en 622 EC était en juillet. Puisque c'était à Médine que le Prophète a vu les Juifs observer Yom Kippur, qui est le jour du jeûne des Juifs, le dixième jour de Mouharram. Ce jour tombait toujours un jour en septembre-octobre. C'est pourquoi, ce jour-là, à l'occasion de l'Achoura, il a ordonné aux musulmans de jeûner et de s'affliger. Il s'agit d'une ordonnance perpétuelle dans l'Islam, basée sur le texte de la Bible. Ce n'est pas un jeûne facultatif comme le prétendent aujourd'hui à tort les religieux musulmans et c'est le seul jeûne absolument obligatoire de l'année. L'autre jeûne important est le 7 Abib (voir le document d’étude La Sanctification des Simples et des Gens Erronés (No.  291)). Les jeûnes du Ramadan sont subalternes à ces jeûnes, qui vont à la préparation de la Pentecôte, la Fête des Semaines. 

Le Placement du Ramadan

Le début de la Nouvelle Lune du Deuxième mois correspondant au calendrier de la Bible est le mois d'Iyar du calendrier Judaïque. Ce mois commence le mois du jeûne. Le Ramadan est le nom appliqué au Troisième mois mais l'élément principal du jeûne et de la consécration n'est pas censé être entrepris au cours de ce mois-là mais il doit plutôt être achevé au cours de ce mois. Iyar forme, en réalité, la majeure partie du véritable mois de jeûne, étant le compte d'Omer et la préparation de la Loi et du Témoignage, qui a été publié à la Pentecôte, qui est la Récolte du Blé. Cette récolte a été scellée à la Pentecôte au cours du Troisième mois qui est la fin de la période du Ramadan à Eïd el Fitr, ou la Fête des Semaines et dont le Ramadan tire son nom. Le Troisième mois, ou mois de Ramadan, marque la fin du jeûne à partir de la Nouvelle Lune et le début du mois qui culmine à la Pentecôte. C'est le vrai Ramadan, un fait que le monde entier ignore. Il fait aussi partie du temps qui constitue le compte de l'Omer, soit depuis l'Offrande de la Gerbe Agitée (Omer) jusqu'à la Pentecôte, où l'Esprit Saint est renouvelé. C'est pendant cette période que le Qour'an (Sourate 2:185) et la Torah ont été révélés ; par conséquent, c'est donc l'une des périodes importantes du Calendrier de Dieu. Les 7 à 10 derniers jours, particulièrement ses nuits dans l'Islam, sont très importants et sont appelés Lailatul Qaider. Il est probable que, durant cette période, qui peut être considérée comme les 10 derniers jours mentionnés dans Actes 1, les disciples sont restés à Jérusalem où ils ont passé leur temps dans la prière et à implorer avant de recevoir l'Esprit Saint le jour de la Pentecôte dans Actes 2.

 

Le Jeûne du Ramadan couvre la période du mois hébreu "Iyar" (luminosité) et la période jusqu'à la Fête des Semaines ou Pentecôte. Le Ramadan prend fin normalement avant que la Pentecôte ne commence, le jour du Sabbat. Eïd El Fitr dure pendant la période synchronisée avec la Fête de la Pentecôte. Les Juifs l'avaient fixée à 6 Sivan, en raison des délibérations qui ont suivi la dispersion. Par conséquent, la tentation est donc de considérer la semaine jusqu'à 6 Sivan comme l’Eïd el Fitr. La réalité est que la Pentecôte a lieu le dimanche de la première moitié de Sivan. C'est la période de la Fête des Semaines qui correspond à la période de la Nouvelle Lune de Sivan, qui est une fête à part entière. Elle commence les festivités jusqu'à la Fête de la Pentecôte, qui est le premier jour de la semaine ou "dimanche" suivant le Sabbat. Le Sabbat est le quarante-neuvième jour et le septième Sabbat parfait compté à partir de l'Offrande de la Gerbe Agitée, le premier jour de la semaine, pendant la Fête des Pains sans Levain. La Pentecôte est le cinquantième jour à partir de ce dimanche de la Gerbe Agitée.

 

Le jeûne qui conduit à l'octroi du témoignage en Ramadan représente le jeûne de Moïse de quarante jours, et aussi le jeûne du Messie pendant quarante jours dans le jugement de Satan.

 

Le fait est que Moïse s’est rendu sur la Montagne pendant quarante autres jours après la rébellion, pour une autre série de la Loi, mais toute cette période est spirituellement liée dans le compte d'Omer menant jusqu'à la Pentecôte.

 

Les cinquante jours du compte de l'Omer menant jusqu'à la Pentecôte signifient la liberté du Jubilé et la réception de l'Esprit Saint à la Pentecôte. Le paiement de la Zakhat aux pauvres signifie également la même chose. C'est ce que le Prophète a dit sur le sujet :

 

"Ô Gens ! Quiconque fournit un repas à un fidèle, au moment de la rupture du jeûne, gagne la récompense de la libération d’un être humain asservi."

 

Pendant les quarante jours du compte de l'Omer, après sa présentation comme la Gerbe Agitée et son acceptation par Dieu, Jésus Christ ressuscité est apparu 10 fois à ses disciples, transformant ainsi leur foi. La période de 40 jours signifie la transformation. Moïse et Jésus ont jeûné pendant 40 jours et 40 nuits. On dit qu'une mère qui met au monde un nouveau-né mâle est impure jusqu'à la fin de ses 40 jours de purification. Mariam (Maryam), la mère de Jésus, a aussi observé cette période de 40 jours. Voir le document d’étude La Purification et la Circoncision (No.  251).

 

Voici un extrait à propos de l'observance du Ramadan et sa signification spirituelle, qui est bien connu dans l'Islam.

 

Pour décrire les mérites objectifs et subjectifs du mois de Ramadhan, qui justifient son rang plus élevé que les autres mois, il est plus approprié de se référer aux paroles d’Allah le Tout-Puissant, et de Son Dernier Prophète.

Le Qour'an dit :

Ô les croyants ! Le jeûne vous est prescrit, comme il l'a été pour ceux qui vous ont précédés, afin que vous vous gardiez (contre le mal).

 

Pour un certain nombre de jours ; mais quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra alors jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu'un fait plus de son propre gré, c'est mieux pour lui ; mais il est mieux pour vous de jeûner ; si vous saviez !

 
(Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été révélé, un guide pour les hommes et des preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres jours. - Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! (AL BAQARAH: 183 - 185)

On vous a permis, la nuit du jeûne, d'avoir des rapports avec vos femmes ; elles sont un vêtement pour vous et vous un vêtement pour elles. Allah savait que vous aviez clandestinement des rapports avec vos femmes. Il vous a pardonné et vous a graciés. Cohabitez donc avec elles, maintenant, et cherchez ce qu’Allah a prescrit en votre faveur ; mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit. Mais ne cohabitez pas avec elles pendant que vous êtes en retraite rituelle dans les mosquées. Voilà les lois d’Allah : ne vous en approchez donc pas (pour les transgresser).C'est ainsi qu’Allah expose aux hommes clairement Ses enseignements, afin qu'ils deviennent pieux. (AL BAQARAH: 187)

Et les hommes qui jeûnent et les femmes qui jeûnent... Allah leur a préparé un pardon et une vaste récompense. (AL AH’ZAAB: 35)

 

Le Hadith lui-même soutient :

 

Le Saint Qour’an a été révélé au Saint Prophète (S.A.) au cours du mois de Ramaz’aan [Ramadan].

Il est obligatoire de jeûner pendant le mois.

Jeûner est une des règles de conduite "Waajib" (obligatoires) donnée par l’Islam.

Shayk Suddooq (R.A.) cite l’Iman Ali bin Moosa Ar Riza (A.S.) qui dit qu’il a reçu de ses Saints ancêtres, sur l’autorisation de l’Iman Ali ibna Abi Taalib (A.S.), le texte du discours que le Saint Prophète avait l’habitude de prononcer à l’arrivée du mois béni de Ramaz’an :

Le Saint Prophète (S.A.) disait :

"Ô hommes et femmes ! Approchez-vous du mois béni, débordant d'avantages, miséricordieux, prêts à présenter vos péchés d'omission et ceux commis à Allah pour obtenir Son pardon. Ses jours, nuits et heures, selon l'estimation d'Allah, sont plus choisis, plus raffinés et plus importants que les jours, les nuits et les heures des autres mois. Il surpasse tous les mois en mérites et en faveurs".

Pendant ce mois, vous êtes les invités d'Allah, jouissant de Son hospitalité, vous êtes parmi Ses favoris, votre respiration est "louange à Allah", votre sommeil est Son adoration, vos prières reçoivent Son approbation, vos invocations sont sanctionnées. Ainsi, sincèrement, libres de toute pensée et action mauvaise et immorale, avec une conscience claire, priez et demandez qu'Il puisse vous donner le courage et la confiance d'observer le jeûne et de réciter le Saint Qour'an et la dua'as tout au long de ce mois.

Celui qui ne reçoit pas la miséricorde et le pardon en ce mois est vraiment un infortuné malheureux, condamné à des malheurs et des privations éternelles.

La soif et la faim que vous subissez, ressentez et vivez, maintenant, rappellent la sévérité et l'acuité de la sécheresse et de la famine qui seront à l'ordre du jour au Jour de Jugement.

Donnez des aumônes aux pauvres et aux indigents.

Traitez vos parents et aînés avec respect.

Soyez bons et plein d'amour envers vos enfants et cadets.

Prenez soin et occupez-vous de vos amis et parents.

Abstenez-vous de prononcer ce qui ne devrait même pas être chuchoté.

Fermez vos yeux à ce qui est indécent à regarder.

Faites la sourde oreille à ce qui est trop calomnieux pour être toutes oreilles.

Soyez compatissants, doux et bienveillants envers les orphelins afin qu'après vous,  

vos enfants, si le besoin se présente, reçoivent le même traitement de la part des autres.

Retournez repentants à Allah et cherchez Sa proximité.

Après chaque prière, récitez le dua's pour invoquer Sa miséricorde et Son pardon, parce que le temps le plus approprié pour obtenir l'accomplissement des désirs est quand vous avez prié un salat, le Tout-Puissant répond à Ses serviteurs qui L'appellent dans ces moments-là.

Ô Gens ! En vérité et en fait, vos corps et vos âmes sont tenus en gage, négociez pour les mettre en liberté en demandant pardon à Allah. Vos dos sont accablés d'une charge de péchés difficiles à supporter, prosternez-vous en adorant Allah, souvent, pour alléger la corvée, parce que le Seigneur des Mondes a donné Sa parole, au Nom de Sa Force et Son Honneur, de ne pas mettre à la tâche ceux qui prient et qui se prosternent pendant ce mois, les flammes du feu ne leur feront pas peur.

Ô Gens ! Quiconque fournit un repas à un fidèle, au moment de briser le jeûne, gagne la récompense de mettre en liberté un être humain asservi.

Ô Gens ! Pendant ce mois, quiconque élève sa moralité traversera "le Pont de Siraat" avec facilité et finesse, là où les gens, à chaque pas, trébucheraient et tomberaient ; quiconque donne du temps libre et une relâche à ses employés recevra une clémence équivalente le Jour de Rendre des Comptes ; quiconque s'occupe et prend soin des orphelins et des parents sera traité avec bienveillance le Jour de Jugement ; quiconque prie des salats facultatifs obtiendra l'immunité du Feu de l'enfer et la prière des salats obligatoires, au temps approprié, multiplie les bonnes œuvres à pas de géant; quiconque récite même un verset du Saint Qour'an, obtient la récompense d'un récit entier du Livre au complet dans les autres mois.

Ô Gens ! Pendant ce mois, sans l'ombre d'un doute, les portes de la béatitude et du bonheur éternels sont ouvertes, alors priez Allah de ne jamais les fermer sur notre visage ; et les pièges de la malédiction éternelle sont dérangés, demandez donc à Allah de les enlever de votre chemin pour toujours ; les démons sont retenus par des chaînes, priez donc Allah de ne pas les libérer pour vous détourner du droit chemin.

Le mois de Rama'zan est très cher à Allah. C'est le plus auguste de tous les mois, le plus pur, le plus généreux et le plus charitable. Ne laissez pas ses nuits se perdre dans le sommeil, ses jours dans l'oubli ou la perte du souvenir d'Allah.

 

Le “vrai” calendrier est observé selon les Lois de Dieu et quand le calendrier de l'Islam est réconcilié, la séquence est claire et le but est également clair. La période du décompte de l'Omer est la séquence de prières et de préparation à la réception de l'Esprit Saint à la Pentecôte, qui est la Fête des Semaines ou Eïd el Fitr. Ce système de fête commence par la Nouvelle Lune du Troisième mois, Sivan, qui est une fête du Seigneur. Ces mois commencent par la conjonction et non par un croissant observé.

 

Le nom Ramadan lui-même suggère la chaleur et fait référence à l'arrivée des mois d'été avec la Pentecôte en Sivan.

 

En 30 EC, Christ a été ressuscité à la fin du jour du Sabbat et il est monté au ciel le dimanche à 9h00 en tant que l'Offrande de la Gerbe Agitée au moment du service de l'Agitation de la Gerbe dans le Temple, qui représentait les premiers fruits des récoltes d'Israël.

 

Cette ascension, ce dimanche-là, marque le début du compte de l'Omer menant jusqu'à la Pentecôte. La période du décompte durait cinquante jours et se terminait un dimanche dans Sivan ou le Troisième mois. D'après les récits des Évangiles et des Actes, il est déduit que Christ a passé quarante jours sur terre après son retour du trône de Dieu et de la Grâce, après son acceptation en tant que notre sacrifice. Ces quarante jours, il les a passés à préparer l'Église, dont il est le chef, à la réception de l'Esprit Saint à la Pentecôte. Les quarante jours commencent le soir de son retour, à la fin du premier jour de la semaine. En 30 EC, c'était le 18 Abib. Il restait 11 jours en Abib et vingt-neuf jours en Iyar. Cela faisait quarante jours. Son ascension a donc eu lieu au début de la Nouvelle Lune du Troisième mois qui était Sivan en Juda, ou Ramadan en Ismaël. Par conséquent, le début de la Nouvelle Lune du Troisième mois a marqué l'ascension finale de Jésus Christ. Les apôtres ont donc dû prier et jeûner pendant cette période du Troisième mois pour recevoir l'Esprit Saint, neuf jours plus tard, le dimanche de la Pentecôte.

 

Cette période est la base de la célébration de l'Église, et forme, à la fin, la célébration de l'octroi de la Loi à la Pentecôte. Le jeûne de Moïse a duré quarante jours et quarante nuits. Cependant, la première période de ses obligations s’est terminée pendant le compte de l'Omer et il n'a pas été sur la montagne pendant la période avant la Nouvelle Lune de Sivan, le Troisième mois. La fin de cette période de ses obligations, durant laquelle il a eu un jeûne hétérogène, a été marquée par le retour de Moïse avec les tablettes de Dieu. Sa première période de quarante jours a commencé à partir de la Nouvelle Lune d'Iyar ou Zif ou Chaban, le Deuxième mois, et elle a continué jusqu'au jour de la Pentecôte. C'est la base du jeûne de Ramadan dans l'Islam. Le jeûne tire son nom du fait du jeûne de Moïse et de l'imitation du comportement du Christ avant son ascension. Il ne s'agit pas d'un jeûne complet en Islam, car le repas est pris chaque soir après la tombée de la nuit et avant l'aube. Dans l'Église de Dieu, il y a des personnes qui jeûnent totalement pendant des jours et des nuits durant cette période et qui ne jeûnent pas du tout d'autres jours. Ces deux pratiques sont, et ont toujours été, acceptables. Les jeûnes partiels ne sont pas acceptables pour les deux jeûnes du Jour des Expiations et du 7 Abib (Celui des Expiations est spécifiquement déclaré comme étant un jeûne de 24 heures, du crépuscule au crépuscule (Lév. 16:29 ; 23:32)).

 

La période de prière et de dévotions se déroule sur le compte de l'Omer à partir de la fête des Pains sans Levain. Elle est comptée à partir de la Gerbe Agitée, mais la période du jeûne ne commence qu’après le 21 Abib ou Nisan en Juda ou Radjab en Ismaël. Moïse a commencé le compte de l'Omer à partir des Pains sans Levain en Abib, mais les quarante jours se terminaient à la Pentecôte avec la loi ; à cause de cela, ils doivent être comptés de la Nouvelle Lune d'Iyar, le premier jour du Deuxième mois. Il n'était pas sur la Montagne de Dieu. Il a dû sortir Israël et la multitude mixte, qui devait s'étendre sous Christ pour inclure les élus des Païens, hors de l'Égypte et les conduire à travers le désert jusqu’à la Montagne de Dieu et à la Loi.

 

Le dernier jour, la nation ne s'est déplacée que sur une très courte distance pour arriver au lieu de la loi le 1 Sivan, étant déjà en place au pied de la montagne. Dans les étapes jusqu'à la Pentecôte (voir le document d’étude La Pentecôte au Sinaï (No.  115), l'Avant-garde serait arrivée au Sinaï longtemps avant que l'Arrière-garde, et même avant que le Corps Principal, n’ait quitté le camp précédent. Moïse devait être en place au Sinaï pendant que les parties se déplaçaient, et il devait commencer à jeûner longtemps avant cela et même au moment de traverser la Mer Rouge, pour qu'il puisse jeûner pendant la pleine période. La confusion réside dans le nombre d'ascensions qu'il a faites et dans le moment où les quarante jours se sont écoulés. Il est allé sur la montagne pendant quarante jours consécutifs à la fin de Sivan ou du Ramadan. Le moment est probablement le 20ème jour de Sivan, incluant les sept jours de feu et de fumée après que les anciens aient mangé avec l’elohim qui était Yahovah et qui a parlé pour Yahovah des Armées. La loi a été donnée à la Pentecôte mais les premières tablettes n'ont été reçues pour la première fois qu'à la Nouvelle Lune d'Ab, quand elles ont été brisées au retour de Moïse. Le mois de Tammuz est nommé pour le dieu Tammuz ou Dumuzi, le mois où ils sont devenus idolâtres et où ils ont fait le veau”. Moïse est monté à nouveau pour une autre période afin de recevoir une deuxième série de tablettes. Ces événements sont expliqués dans le document d’étude Les Ascensions de Moïse (No. 070).

 

Tout cet exercice avait pour but de nous enseigner le sacrifice et le dévouement nécessaires pour atteindre le Royaume de Dieu. La période du compte de l'Omer a été observée en Israël. Jésus Christ et l'Église ont également observé cette période. Christ a donné sa propre vie pour que nous puissions avoir la vie éternelle en Dieu. L'Église s'est préparée et a reçu l'Esprit Saint à la Pentecôte.

 

Or, il est un fait que nous ne pouvons pas, à notre époque, dans la condition physique et spirituelle affaiblie dans laquelle nous sommes, jeûner pendant quarante jours et quarante nuits sans nourriture ni eau. Pas plus que la grande majorité des gens ne pouvait, en fait, le faire au temps de Christ et plus tard. C'est pourquoi, pendant les jeûnes du compte de l'Omer, les gens ne jeûnaient jamais pendant toute la période entière. La durée et le nombre des jeûnes sont devenus une question de dévouement spirituel de chacun. La pratique de jeûner pendant le jour et de manger le soir s'est aussi développée dans Juda et dans Ismaël. C'est la base du commentaire : 'je jeûne deux fois par semaine', mentionné dans les évangiles (Luc 18:12). Cette pratique s’est répandue et est devenue courante dans l'Église. Le compte de l'Omer de la Pentecôte et le jeûne de Moïse ont été contrefaits par les païens, devenant les jeûnes de Carême. Ces jeûnes, qui avaient lieu un mois auparavant, étaient le plus souvent des jeûnes partiels dédiés à d'autres dieux et culminaient avec la fête païenne de Pâques/Easter (voir le document d’étude Les Origines de Noël et d’Easter/Pâques (No. 235)).

 

Les gens décidaient quels jours ils jeûneraient et se prépareraient à la Pentecôte, qui est la récolte de l'Église. Cette pratique s'est étendue à Ismaël et à l'Église en Arabie. Ainsi, les gens pouvaient décider, et ils le faisaient, à quelle partie des quarante jours ils passeraient à jeûner ou se consacraient à dévotions. Le Coran dit que vous devez accomplir plus tard les portions des jours de jeûne que vous avez déterminés et qui n’ont pas été faites.

 

Rappelez-vous que la période de la Fête s'est terminée après le compte de l'Omer et qu'aucun jeûne n'était donc entrepris, ni aux Pains Sans Levain, jusqu'au 22 Abib (ou 22 Rajab en Ismaël) ni pendant la Pentecôte, qui était la Fête des Semaines et jamais un jeûne selon la Loi de Dieu (sauf pour le levain dans le pain). L'opinion générale était d'imiter Moïse et de partir de la Nouvelle Lune d'Iyar pour finir à la Pentecôte, qui était la Fête des Semaines en Israël, ou l’Eïd el Fitr en Ismaël. Les jeûnes des Sept Sabbats du Compte de l'Omer ont longtemps précédé la Hejira de 622 EC. La Hejira est la fuite du groupe du Prophète de Becca/Petra à Médine.

 

Quand la foi a été attaquée par les Trinitaires et les Juifs en Arabie, le Prophète a été suscité parmi les Chrétiens Unitariens en Arabie, pour s'occuper des fausses doctrines qui attaquaient l’Unicité de Dieu et aux fausses pratiques que les Trinitaires ont introduites concernant le baptême des enfants. Il a produit une explication doctrinale de la Bible fournissant un leadership aux tribus du désert. L'insistance sur le mois de jeûne était une référence au processus du compte de l'Omer. Le Ramadan ne commence pas la dévotion, il finit le processus à la Pentecôte appelée Eïd el Fitr.

 

Cette compréhension a été perdue dans l'Islam en même temps que le calendrier. La véritable compréhension de la foi dans l'Islam est cachée comme des pierres précieuses dans une mine et doit être cherchée avec beaucoup de soin.

 

Même les noms ont une signification, qui est perdue. Par exemple, Mouhammad n'est pas le nom du Prophète. Le nom de l'individu derrière la figure du Prophète Islamique peut sembler être Ahmed, mais cela pose également problème et, il peut signifier soit "Défenseur" ou "le Très Loué" ; il se réfère à l'Esprit Saint dont Jésus était le Messager. Mouhammad se réfère à l'Église et à ses dirigeants comme "les éclairés" ou "Mouhammad". Le nom et l'Église et sa place dans l'Islam sont expliqués dans le document d’étude Introduction au Commentaire sur le Coran (No. Q001).

 

Le calendrier était lié à la foi jusqu'en 638 EC, sous le Calife Omar. Les ecclésiastiques ont ressemblé à tous ceux qui ont suivi, sans comprendre. Ils ont décidé (avec l'aide de Satan ou Iblis) que la référence aux 12 mois signifiait que l'intercalation du deuxième douzième mois de "We Adar" ou "et Adar" devait être abandonnée. Le terme ajournement, le dehiyyot, n'était pas compris. Par conséquent, le calendrier Islamique a été coupé de la Bible et du Plan de Dieu en 638 et à la dérive depuis ce temps-là. Le Hadith prétend que c'était ainsi au début, mais cela reste à prouver. Ce qui est certain, c'est que le calendrier a été dissocié et coupé de la Bible et du système des Récoltes, tel que fixé dans le plan de Dieu, de sorte que plus jamais l'Islam n'a pu célébrer correctement une fête et que celles qui ont été observées étaient corrompues.

 

Les Quatre Mois Sacrés de la Foi, qui sont Abib, Iyar et Sivan, en tant que les trois premiers mois, et Tishri pour le Septième mois selon la Bible, ont été réaffirmés dans le Coran, mais leurs noms n'ont pas été donnés, de sorte que le Hadith a également détruit ce lien. Les Hadith ont fait à l'Islam ce que le Talmud a fait au Judaïsme. Les Quatre Mois Sacrés dans l'Islam sont Radjab, Chaban, Ramadan et Mouharram. À l'origine, il s'agissait des quatre mêmes mois que ceux que l'on trouve dans le Judaïsme, la Bible et l'Ancien Israël. Les mois sacrés ont ensuite été liés aux tribus arabes en guerre ; ils ont, par conséquent, été déplacés vers des mois qui étaient considérés comme plus appropriés pour s'abstenir de faire la guerre et cela a précédé de longue date la naissance du Prophète, sans parler du Coran. Les mois d'été étaient trop chauds pour les opérations ; par conséquent, ils sont devenus les quatre mois sacrés remplaçant ainsi le vrai calendrier. Le fait de séparer le calendrier islamique de la Bible et de le voir tourner sauvagement au fil des saisons a rendu ce changement sans importance et lui a fait perdre toute signification, soit pour les croyants de la Bible et de la Foi sur les vrais mois, soit pour les arabes païens qui ont été à l'origine du changement de ces mois à des fins militaires.

 

Le second jeûne de Moïse, qui était aussi de quarante jours après qu’il soit revenu à la Pentecôte, a été entrepris de Sivan à la Pentecôte jusqu'au Quatrième mois de l'année. Si, par exemple, on suit le calendrier de l'année quand Christ a été sacrifié, la fin des quarante jours sur la montagne et l'octroi des deuxièmes tablettes de la loi auraient eu lieu à la fin du Quatrième mois appelé le nom du dieu Tammuz ou Dumuzi, le Chaldéen.

 

Le choix du temps des ascensions de Moïse est important afin de voir comment Dieu est intervenu dans les affaires d'Israël. Le quinzième jour du Deuxième mois, qui est la Deuxième Pâque, Dieu est de nouveau intervenu. Les enfants d'Israël avaient quitté Élim et ils sont entrés dans le désert de Sin, qui se trouve entre Elim et le Sinaï, le quinzième jour du Deuxième mois. En ce jour-là, la congrégation entière d'Israël a murmuré contre Moïse et Aaron (Exode 16:1-3). En conséquence, Dieu leur a donné de la manne à manger et la manne dura quarante ans à partir de ce moment.

 

En soirée, l’Éternel a envoyé des cailles en telle quantité que dans leur cupidité les gens se sont empiffrés de viande. Cependant, dans sa colère, le Seigneur a envoyé un grand fléau contre les gens et plusieurs sont morts (cf. Nom. 11:31-33). Le matin suivant, le seizième jour, ils ont commencé à manger de la manne, et ils ont eu du pain à manger ; ils ont ainsi su que leur Seigneur Yahovah était Dieu (Exode 16:13-16).

 

L'année de l'Exode, le 22ème jour du Deuxième mois, appelé Zif ou Iyar, était un jour de Sabbat ; par conséquent, le 21ème jour du mois de la Deuxième Pâque, une double quantité de manne a été ramassée pour que le Sabbat soit gardé saint et la manne n'est pas devenue infecte. Les cailles sont tombées le soir, après le Sabbat, et la manne a commencé le dimanche matin. La Deuxième Pâque était donc aussi une période de préparation et de mise à part pour l’Éternel.

 

À partir de ce moment, le premier jour de la semaine, c'est-à-dire le 23 du deuxième mois, ils se sont installés à Rephidim et ils n'avaient pas d'eau ; de nouveau, ils ont murmuré contre Moïse. Il a été dit à Moïse de se tenir debout devant le Rocher d'Horeb et ils ont bu l'eau du Rocher. Ils ont tous mangé de la nourriture spirituelle et bu du Rocher qui était Christ.

 

À Rephidim, après qu'ils ont eu de l'eau le 23ème jour, ils ont été attaqués par Amalek. Après une bataille féroce, ils ont gagné et Moïse a érigé l'autel de Yahovah-Nissi, car Yaho avait juré que la guerre entre Lui et Amalek continuerait de génération en génération (Exode 17:15-16).

 

À Horeb, devant la Montagne de Dieu, le Système Judiciaire a été établi en Israël et des anciens ont été mis à part au Rocher d'Horeb pour être juges en Israël. Jéthro, prêtre de Madian et beau-père de Moïse, a sacrifié pour eux et les a pris à part pour manger avec Moïse devant Dieu (Exode 18:11-12).

 

Au cours de la dernière semaine du Deuxième mois, les chefs de dix, de cinquante, de cent et de mille du peuple ont été mis à part et le leadership en Israël a été établi. Moïse entendait les cas trop difficiles pour eux. Jéthro est ensuite reparti pour Madian (Exode 18:24-27).

 

Enfin, le Troisième mois, le jour même qu'ils ont quitté l'Égypte, ils sont arrivés dans le Désert du Sinaï (Exode 19:1-2). En effet, ils étaient partis de Rephidim et ils étaient entrés dans le désert du Sinaï. Israël a campé dans le désert devant la Montagne de Dieu. Tout au long de cette période, ils sont sortis d'Égypte. Sur une période de cinquante jours, ils ont été emmenés de Rameses à la Montagne de Dieu pour recevoir la Loi.

 

Moïse s'était préparé pendant cette période du compte de l'Omer. La manne était donnée à raison d'un Omer par homme par jour. C'était la mesure de la nourriture Céleste qui a été donnée à Israël en préparation pour l'occupation de la Terre Promise.

 

L'année de l'Exode, le Jour de la Pentecôte est tombé le dimanche 6 Sivan. La période entre 1 et 6 Sivan a été passée à préparer Israël à recevoir la Loi de Dieu. Moïse est monté six fois sur la Montagne de Dieu.

 

Les ascensions et les descentes sont dans le Livre d'Exode :

 

Ascensions                      #              Descente

19:3-6                   Première            19:7-8

19:8-13                 Seconde             19:14-19

19:20-24               Troisième           19:25

24:9-32:14            Quatrième          32:15-30

32:31-33               Cinquième          32:34-34:3

34:4-28                 Sixième              34:29-35

 

Les deux séries de trois ascensions sont marquées par les deux grands événements que sont l'Octroi de la Loi et l'Établissement du Tabernacle. Bullinger a des notes sur ces aspects qu'on retrouve dans ses remarques à Exode 19:3 (Companion Bible). La séquence de l'Octroi de la Loi et de l'Établissement du Tabernacle devait annoncer l'octroi de l'Esprit Saint par les activités de Christ et la construction finale du Temple de Dieu à partir de la Pentecôte 30 EC, lequel Temple nous sommes.

 

Dans cette séquence, Dieu a mis Israël à part comme une possession qui Lui est réservée. C'était le sens de la formulation trésor particulier utilisé dans le texte d'Exode 19:5. La nation d'Israël devait devenir la première des nations à être amenée dans le Plan de Salut. En fin de compte, le monde entier allait recevoir le salut comme le prédisent les prophéties, et depuis la Pentecôte 30 EC, cela s'est produit progressivement.

 

Au cours des six premiers jours du Troisième mois, Moïse a passé son temps à monter et descendre la Montagne trois fois. Les quatrième et sixième ascensions sont marquées par la remise des Premier et Second ensembles de tablettes de la Loi. Moïse a passé plus de quarante jours et quarante nuits à jeûner sur la Montagne de Dieu, mais pas pendant la période précédant le don du premier ensemble de tablettes, et Moïse n'était pas exclusivement sur la montagne pour le Troisième mois appelé Sivan ou Ramadan. En outre, la Loi a, en réalité, été donnée avant la fin du Troisième mois. En outre, le Deuxième ensemble de la Loi n'a pas été donné au mois de Sivan ou de Ramadan. Par conséquent, la fin du Troisième mois ne signifie rien d'autre que l'arrivée de la Nouvelle Lune du Quatrième mois.

 

C'est à la quatrième ascension que les anciens d'Israël ont été mis à part devant Dieu. La loi dans sa structure avait été donnée lors des occasions précédentes, mais le jeu de Tablettes n'avait pas été fait. Moïse est monté avec les anciens d'Israël, et l'elohim qui était l'Ange de la Présence de Dieu est apparu aux Anciens et à Moïse. Moïse était avec les Anciens et il les a ensuite laissés à la charge d'Aaron et de Hur, et Moïse et Josué se rendirent sur la montagne. Pendant six jours, la nuée a recouvert la Montagne de Dieu, puis Dieu a appelé Moïse de l'intérieur de la nuée. Moïse s'est alors approché et resta sur la montagne pendant quarante jours et quarante nuits. Nous pouvons donc déduire que la période de quarante-six jours s’est déroulée bien après la Pentecôte.

 

Bullinger date les six jours et le septième comme étant du 20ème au 25ème et le 26ème de Sivan étant le Quatrième Sabbat de Sivan (cf. note de bas de page à Exode 24:16-18). Par conséquent, les quarante jours sur la montagne ont commencé à la fin de Sivan et non au début. Il ne pouvait certainement pas commencer avant le 13ème jour du Troisième mois. Les quarante jours se sont terminés, dans le cas du 20 de Sivan, à la Nouvelle Lune du Cinquième mois d'Ab après le Quatrième mois, qui fut nommé Tammuz d’après le dieu associé à l'idolâtrie d'Israël.

 

Ainsi, l'épreuve d'Israël a continué après la première divulgation de la Loi, alors que Moïse attendait de recevoir les tablettes de Pierre et la capacité d'ériger le Tabernacle. Il a brisé la première série de tablettes lors de la descente bien après la Pentecôte, probablement au début de la Nouvelle Lune d'Ab. Ainsi, nous sommes continuellement mis à l'épreuve. Moïse est remonté et a reçu une autre série de tablettes et une autre série d'instructions. Chaque fois, Israël a été testé dans l'attente et l’obéissance. Nous sommes également testés en tant qu'Église de Dieu.

 

Toutes ces choses ont été faites pour nous servir d'exemple. Le Tabernacle a été construit à titre d'exemple de ce qui se trouve dans le ciel et qui viendra à nous, et que nous rejoindrons en tant que la Cité de Dieu.

 

Par conséquent, on ne peut pas commencer et terminer l’un ou l’autre des jeûnes du Ramadan. Il est nommé ainsi en raison de la fin du jeûne à la Pentecôte et de la remise des révélations de Dieu aux élus à la Pentecôte ou la Fête des Semaines. 

La Semaine

L'Islam primitif sous les Arabes a adopté la semaine des juifs et des chrétiens (ERE, ibid., p. 127). Outre le fait d’utiliser les noms archaïques des jours de la semaine, ils utilisent généralement les désignations qui sont également courantes dans l'Église chrétienne (ibid.). Les jours vont de crépuscule en crépuscule, lorsque la couleur du fil ne peut plus être distinguée. Cela n'a jamais changé depuis les temps anciens et c'est en accord avec les anciens systèmes hébreux.

 

Les noms de la semaine provenaient des pratiques juives et des premiers chrétiens comme al Jumaah, qui signifie la réunion ou la congrégation pour l'adoration, et le jour suivant ou le septième jour de la semaine était appelé as-Sabt, le Sabbat, sur lequel Dieu a commandé l'adoration à travers les prophètes et sur lequel le Prophète Qasim lui-même faisait des doubles prières à la mosquée et s'abstenait de faire du commerce..

 

Il est absurde de suggérer qu'Ismaël avait un calendrier différent de celui d'Israël, puis de Juda et du christianisme primitif. La semaine est liée au Sabbat et devait rester et est restée ainsi, étant ordonnée par le Prophète pour être respectée et observée (voir le document d’étude Le Sabbat dans le Qour'an (No. 274)).

 

L’Intention des Mois

L'année civile commençait dans le système par le mois de Mouharram ou le mois sacré ou de la récolte des Hébreux et autres Sémites.

 

Il était interdit de perturber les Quatre Mois Sacrés par des guerres intestines. Il est évident, d’après la structure et l'étymologie, que les Arabes en général et les habitants de la Mecque en particulier avaient une année luni-solaire parfaitement structurée. L’ERE parle d’"une année solaire", mais c'est incorrect (ibid., p. 126).

 

Etymologiquement, les noms des mois indiquent des saisons spécifiques (ERE ibid.). Les deux mois Djumada sont les véritables mois d'hiver, de la Nouvelle Lune en décembre/janvier à la Nouvelle Lune en février/mars. Les deux mois Rabi indiquent le "temps de pâturage" après les pluies d'automne, lorsque les herbes de pâturage remontent. Cette période va de la fin octobre à la fin décembre. Les six mois sont souvent mentionnés par trois périodes de deux mois.

 

Le mois Safar (à peu près octobre) est le mois de transition entre le sommet de l'été et l'automne.

 

Le mois précédent est Mouharram, le Mois Sacré des fêtes des vendanges et du Jeûne des Expiations des temps pré-Hadithiques.

 

Au lieu de Mouharram-Safar, on dit "les deux Safars" (ERE, ibid.). Le mois de Radjab était avant l'Islam et est resté un mois saint dans l'Islam Hadithique. Il était désigné pour le printemps et le premier-né et est correctement identifié avec Pesach ou Pâque (cf. ERE, ibid.).

 

Radjab et Chaban sont également identifiés et appelés ar Rajabani.

 

Les deux derniers mois de l'année civile et Musulmane Dhu'l-qada et Dhu'l-hidjdja indiquent le temps de repos et de pèlerinage. Autrement dit, le dernier mois de l'année civile est le Sixième mois de l'Année Sacrée de la Bible, lorsque les pèlerinages à Jérusalem ont été effectués, en arrivant à temps pour le Jour des Trompettes à la Nouvelle Lune de Mouharram. Le festival Islamique des sacrifices qui est lié au dernier mois de l'année est dérivé de rituels païens qui ont fait irruption et se sont imposés dans le système Hadithique postérieur. Il a été identifié plus tard avec Shaitan ou Satan, mais à l'origine, shaitan signifiait la chaleur du soleil (ERE, ibid.).

 

Les noms des mois eux-mêmes montrent étymologiquement que le calendrier était à l'origine fixé aux saisons et aux fêtes bibliques. Le Coran le proclame et malgré ces faits connus, les Imams pervertissent le système d'adoration.

 

Les Arabes ont suivi le système original jusqu’à l'époque du Prophète et ce n’est que dans le Hadith ultérieur qu'il a été détruit. Les Fuqaim qui étaient un clan des Kinana aux temps pré-Hadithiques, ont procédé à l'intercalation (ERE, ibid. p. 127). Ils avaient la responsabilité du calendrier dans Ismaël comme les Lévites et Issacar l'avaient en Israël.

 

Après que le Hadith eut détruit le calendrier de l'Islam en raison de son interprétation de la Sourate, les chefs ont commencé à introduire des jours intercalaires dans les années du cycle pour corriger l'erreur, mais en vain. La procédure était la suivante : dans le cycle de 30 ans, les années 2, 5, 7, 10, 13, 16, (15) 18, 21, 24, 26 et 29 ajoutent un jour à leur dernier mois (ERE, ibid.). C'était une vaine tentative de réglementer le calendrier de manière à ce qu'il réponde aux besoins des gens et des saisons, et il a tout de même réussi à suivre, dans une certaine mesure, l'interprétation absurde du Hadith. Dans ce contexte, des réformes ont été faites par des dirigeants comme Fatimid Al Haziz. Les réformes de ce dernier ont duré d'AH 366 à 501. Le califat abbasside de at Ta'i ' (363-381 AH) a fait des réformes qui ont duré sous les Seljukides (jusqu'en 471) et les Mongols Il Khans. L’ancien calendrier persan a été reformé, mais le calendrier était tellement inutilisable que les autorités, jusqu'à nos jours, utilisent les calendriers solaires occidentaux et le grégorien, et n'utilisent le calendrier hadhique qu'à des fins religieuses (ERE, ibid.).

 

Ainsi, ces clercs, par leur erreur, ont fait apparaître l’Unique Véritable Dieu comme l'auteur de la confusion, et blasphèment Son autorité et Son système.

 

Hallala, ahalla, (Héb. Hillel), qui signifie littéralement louer (Dieu) est dérivé de et expliqué par hilal signifiant nouvelle lune. Car les mois et les séquences étaient déterminés par la Nouvelle Lune dans la louange de Celui qui est l’Unique Véritable Dieu Eloah "le Lah" ou Puissance.

 

Ce n'est qu'en rétablissant le "vrai" calendrier que l'Islam pourra se purger des faux enseignants et revenir à la vraie foi et au culte de l’Unique Véritable Dieu.

 

 

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