Les Églises Chrétiennes de Dieu

[045C]

 

 

 

Les Fils de Cham

Partie III : Mitsraïm [045C]

 

(Édition 1.5 20070922-20071008)

 

 

Mitsraïm était un fils de Cham qui a joué un rôle très important dans l'histoire du monde. Notre compréhension actuelle de ses descendants et la séquence de temps dans laquelle ils vivaient est tributaire d'une reconstruction de l'histoire ordonnée par Ptolémée II et complétée par l’historien égyptien Manéthon. Cet ouvrage et les Annexes suivantes produiront une compréhension plus juste de l'histoire égyptienne et sa place dans le monde.

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright © 2007 Wade Cox)

(Tr. 2012)

 

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Les Fils de Cham : Partie III Mitsraïm [045C]

 

 

Introduction

Mitsraïm ou Égypte était le deuxième fils de Cham, comme cela est indiqué dans la liste des nations dans Genèse 10 et 1Chroniques 1. Il était aussi connu comme Ménès ou Min, le premier roi des Égyptiens qui a régné pendant environ 60 ans, selon les historiens Manéthon et Hérodote.

 

Genèse 10:1,6 Voici la postérité des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le déluge. ... 6 Les fils de Cham furent : Cusch, Mitsraïm [Égypte : RSV], Puth et Canaan. (LSG)

 

Mitsraïm est dérivé d'un terme hébreu, et est un mot pluriel avec le sens détroits doubles (SHD 4714, mitsrayim – double de matsor (4693)). Cette dualité peut se référer à la distinction entre les royaumes d'origine de la Haute et la Basse Égypte. Les Égyptiens faisaient référence à leur terre comme Kmt dans les hiéroglyphes.

 

Dans les inscriptions assyriennes et babyloniennes, l’Égypte était connue sous le nom Musur et Musri, probablement du mot Misr signifiant tout simplement, terre. Les inscriptions ougaritiques faisaient référence à l'Égypte comme Msrm, tandis que dans les tables d'Amarna, elle est appelée Misri. Le terme Misr est toujours vu dans le nom arabe moderne pour la nation, Jumhuriyah Misr al-'Arabiyah (la République arabe d'Égypte). Notre terme Égypte vient du grec Aiguptos.

 

Dans son livre Legend: Genesis of Civilisation, David Rohl donne une opinion différente sur la dérivation du nom de Mitsraïm.

 

Parmi les adeptes de Meskiagkasher [Cusch] il y avait son jeune ‘frère, -- de son plein droit un leader d’hommes fort et charismatique. Il est le chef de la tribu faucon -- les descendants d'Horus le ‘Lointain’. La Bible appelle ce nouveau Horus-roi ‘Mitsraïm’, mais ce nom est, en réalité, pas plus qu'une épithète. Cela signifie ‘partisan de Asr’ ou ‘Asar’ (en arabe m-asr avec la préposition égyptienne m ’de’). Mitsraïm est simplement m-Izra avec la terminaison plurielle majestueuse ‘im’. De même, cet autre grand peuple de langue sémitique -- les Assyriens – a appelé le pays des pharaons ‘Musri’ (m-Usri). Nous apprenons ainsi que le nom sémitique de l'Égypte -- Masr (arabe)/Mizr (hébreu)​​/Musri (akkadien) -- découle d'une épithète pour le chef des conquérants mésopotamiens de la vallée du Nil. (Arrow Books Ltd, Londres, 1999, pp. 451-452)

 

Dans Antiquités des Juifs, l’historien Josephus inscrit :

 

La mémoire également des Mesraïtes est conservée dans leur nom, car nous tous qui habitons ce pays [de la Judée] appelions l'Égypte Mestre, et les Égyptiens Mestréens.

 

Maintenant, tous les enfants de Mesraïm, étant au nombre de huit, possédaient le pays à partir de Gaza jusqu’à l'Égypte, cependant elle a conservé le nom d'un seul, les Philistins, car les Grecs appellent une partie de ce pays la Palestine. Quant au reste, Ludieim, et Enemim, et Labim, qui, seuls habitaient en Libye, et ont appelé le pays à partir de lui-même, Nedim, et Phethrosim, et Chesloim, et Cephthorim, nous ne savons rien d'eux à part leurs noms, car la guerre éthiopienne (17) que nous allons décrire ci-après, a été la cause que ces villes ont été renversées.

(Livre I, vi, 2)

 

La Septante utilise essentiellement le même terme, Mesrain. Égypte/Mitsraïm a été souvent connu sous le nom de pays de Cham (Ps. 105:23,27), tout comme Canaan qui est venu à être appelé le pays des Philistins (So 2:5) d’après ses habitants les plus illustres.

 

Psaume 105:23 Alors Israël vint en Égypte, et Jacob séjourna dans le pays de Cham. (LSG)


Emblématiquement, l'Égypte a également été évoquée comme Rahab (tapageur ou arrogant : SHD 7294), comme nous le voyons dans les Psaumes 87:4 et 89:10.

 

Fils de Mitsraïm

Dans Genèse 10:13-14 et 1Chroniques 1:11-12, les “fils” de Mitsraïm sont répertoriés en tant que groupes tribaux plutôt que des individus : les Ludim, Anamim, Lehabim, Naphtuhim, Patrusim, Casluhim (ancêtres des Philistins), et les Caphtorim.

 

1Chroniques 1:11-12 Mitsraïm engendra les Ludim, les Ananim, les Lehabim, les Naphtuhim, 12 les Patrusim, les Casluhim, d’où sont sortis les Philistins, et les Caphtorim. — (LSG)

 

Le Livre du Juste (ch. 10) fournit des détails extrabibliques sur ces fils.

 

21 Et les enfants de Misraîm sont les Loudîm, les 'Anamîm, les Lehabîm, les Naphtouhîm, les Patroussîm, les Kaslouhîm, les Kaphtorîm, sept familles. 22 tous ceux-là demeurent près de la rivière Shihor, c'est le ruisseau de l'Égypte, et ils bâtirent eux-mêmes des villes et les appelèrent d'après leurs propres noms. 23 Et les enfants de Patros et Kasloch se marièrent ensemble, et d'eux sortirent les Pelishtîm, les Azathîm, et les Gerarîm, les Githîm et les Ekronîm, en tout cinq familles ; ceux-là bâtirent aussi eux-mêmes des villes, et ils appelèrent leurs villes d'après les noms de leurs pères jusqu'à ce jour.

 

Ludim

Bien qu'il existe un Sémite du même nom, nous constatons que Lud, petit-fils de Cham, était le père des Ludim. Il était aussi le premier-né de Mitsraïm. Le mot hébreu est ludiyiy (SHD 3866), ce qui signifie vers les tisons : accouchements (BDB). (Les descendants de Lud, le quatrième fils de Sem, étaient soi-disant les Lydiens.)

 

L'entrée dans l’encyclopédie International Standard Bible Encyclopedia (ISBE) se présente comme suit :

 

Dans Ge 10:13 Ludim apparaît comme le premier-né de Mitsraïm (Égypte), et dans 10:22 Lud est le quatrième fils de Sem. Nous avons donc à faire avec deux nationalités différentes portant le même nom, et pas toujours faciles à distinguer. ...

 

Dans Ésa 66:19 Lud est mentionné avec Tarsis et Pul (généralement considéré comme une erreur pour Phut), Tubal, Javan, et les îles. Acceptant cette correction, le passage est d'accord avec Jér 46:9, où l'on parle de Ludim avec Kush et Phut comme les alliés de l'Égypte, et aussi avec Ézé 27:10, où Lud est mentionné avec la Perse et Put en tant que soldats de Tyr . Lud, encore une fois, est mentionné avec l'Éthiopie (Cusch), Put, toutes les personnes mêlées, Cab et les enfants de la terre qui est dans la ligue (ou, la marge "la terre de l'alliance"), qui devaient tous tomber par l'épée (Éze 30:5). ...

 

L'existence de Lud dans le voisinage de l'Égypte ainsi que dans l'Asie Mineure trouve des parallèles dans le Mucri syrien des inscriptions assyriennes au côté du Mucur qui représente l'Égypte, et plus encore dans le Cusch (Kusu) cappadocien de certaines lettres assyriennes concernant les chevaux, au côté de Cusch (Kusu de même) qui représente l'Éthiopie.

 

Tout pointe, par conséquent, vers les Lud et Ludim sémites comme étant Lydie, et l'identification peut être considérée comme satisfaisante. Il en est tout autrement avec les Lud et Ludim égyptiens, cependant, sur lesquels peu de choses peuvent être dites à l'heure actuelle. La référence à une ville qui semble être Putu-yawan dans une inscription mentionnant la 37ème année de Nebucadnetsar, et faisant apparemment référence à une expédition contre Amasis, quoiqu’elle puisse représenter "Phut grec," a une très petite incidence sur la position du Lud égyptien, d'autant que le texte dans lequel il survient est très mutilé. Une chose est certaine, cependant : les Hébreux considéraient ce Lud et ces Ludim comme étant hamitiques, et non pas sémitiques.

 

La référence dans Ésaïe 66:19 semble situer la terre de Lud en Méditerranée, tandis que Jérémie (46:9) et Ézéchiel (27:10 ; 30:5) la placent carrément en Afrique. La probabilité est qu'elle est en Afrique du Nord sur les rives de la Méditerranée.

 

Les Lydiens d'Asie Mineure sont entrés en contact avec les Assyriens et avec l'Égypte au début du Septième siècle AEC (avant l’ère courante) quand leur roi Gygès envoya une ambassade à Assurbanipal en 668 ou 660 (Interp. Dict., Vol. 3, p. 179). Leur langue n'a pas été connue et ils n'ont pas été vraiment compris jusqu’à ce que les Perses les conquissent en 546 AEC. Mellink (ibid.) considère que les Lydiens d'Asie Mineure ne sont ni chamitiques, ni sémites. Toutefois, s’ils devaient être l’un ou l’autre ils seraient sémites. Nous avons traité avec le mouvement probable des Ludim sémites à l'Hindu Kush à la frontière de l'Inde et au-delà dans le Pendjab dans les études des Fils de Sem (No. 212 A-G).

 

Anamim

Le second fils de Mitsraïm a un nom signifiant l'affliction des eaux (anamiym, SHD 6047), et dérive apparemment d'un mot égyptien. La Septante utilise le terme Enemetiim.

 

Un texte assyrien de l'époque de Sargon II se réfère à certaines personnes comme Anami, même si elles étaient apparemment situées à Cyrène, en Libye comme Albright suggère et comme l’article du dictionnaire Interpreter’s Dictionary (Vol. 1, p. 124) dit que c'est le plus probable. Albright (A Colony of Cretan Mercenaries on the Coast of the Negeb, JPOS, 1 (1921), pp. 191-2) les assimile avec l'écriture cunéiforme A-na-mi trouvée dans un texte géographique de l'époque de Sargon II et parallèle à Kapara, qui étaient les Caphtorim.

 

On ne sait pas grand-chose d’autre sur cette tribu.  

Lehabim

Le terme Lehabim (SHD 3853 ; sing. 3851) signifie flammes ou lames. Il a été suggéré que ces gens doivent être identifiés avec les Lubim, découlant de la proposition que “le seul mot peut être une corruption de l'autre” (ISBE). Le nom de Lubim est peut-être le même que celui du pays, la Libye, au nord-ouest de l'Égypte. Lambdin (Interp. Dict., vol. 3, p. 110) est du même avis.

 

Il est probable que le terme Lybios comme un fils de Mitsraïm se réfère aux Ludim et aux Lehabim qui furent réunis, ainsi que deux autres fils de Mitsraïm en Afrique du Nord, formant ainsi les Philistins et aussi les Thébains (voir ci-dessus). 

Naphtuhim

Comme le quart des tribus descendent de Mitsraïm, les Naphtuhim ont un nom qui signifie ouvertures (SHD 5320, naphtuchiym), et est considéré comme un mot d'origine étrangère. La Septante donne leur nom comme Nephtalim.

 

L’entrée d’ISBE pour ce groupe est ainsi libellée :

 

Un fils de Mitsraïm (Ge 10:13 ; 1Ch 1:11), mais, selon les autorités les plus modernes, un district ou une dépendance de l'Égypte. Parmi les nombreux efforts à l'identification ce qui suit mérite une mention : Naphtuhim est égal à (1) Nephthys (Nephthus) dans le nord-est de l'Égypte ; (2) Na-Ptah, c'est à dire les gens de Ptah, les habitants dans le quartier de Memphis ; (3) Nathu (selon Hérodote, Natho), qui survient dans les Annales d'Assurbanipal comme le nom d'une partie de la Basse-Égypte ; (4) Erman (ZATW, X, 118), par le changement d'une lettre, lit Petemhim, qui signifie "Le Pays du Nord" ; (5) Spiegelberg voit dans le mot une désignation ancienne du Delta, et rendrait donc le nom, "les gens du Delta" (comparer Johns, HDB; Skinner et Holzinger sur la Genèse).

 

Brown-Driver-Briggs suggère également que les Naphtuhim étaient situés dans la Basse-Égypte, et une connexion a été faite avec Na-Ptah, le mot égyptien pour Memphis. Lambdin dans son article (Interp. Dict., Vol. 3, p. 510) place les Naphtuhim entre les Lehabim (qui sont identifiés avec les Libyens) et les Patrusim comme les habitants de la Haute-Égypte, et par conséquent ils sont les habitants du Delta. Il soutient que le rendu de W. Spielberg de Napthuhim est l'Égyptien na-patoh-+-im, où l'Égyptien est une forme plausible mais une forme récente conjecturée pour "ceux du delta."

 

Patrusim

Les Patrusim (SHD 6625, ce qui signifie sudistes) étaient une tribu située à Pathros près de Thèbes en Haute-Égypte. Le nom Pathros signifie région du sud (6624), peut-être de l'égyptien Pa-To-Ris. La LXX se réfère aux gens comme les Patrosoniim.

 

Dans l'apocryphe Livre du Juste (ou Livre de Jasher), tant les Patrusim que les Casluhim ont été enregistrés comme les ancêtres des Pelishtim, Azathim, Gerarim, Githim, et Ekronim, qui ont été associés à plusieurs villes philistines éminentes, comme Guérar, Gath et Ekron.

 

Les conclusions doivent être que s’ils se sont unis ce fut par des branches. La branche principale est allée au sud de Thèbes tandis que la branche cadette a rejoint les Cashluhim et a formé les cinq villes des Philistins, et donc aussi les cinq noms dans Jasher.

 

L'hébreu Pathros et le gentilé Patrusim sont tirés de l'égyptien p’-t’-rsy, qui est un terme utilisé pour désigner l'ensemble de l'Égypte au-dessus de Memphis.

 

Dans le matériel assyrien Asarhaddon se réfère à lui-même comme le roi de Musur, Paturisi, et Kusi, signifiant, d'Ésaïe 11:11, que Musur et le Misrayim hébreu étaient limités à la Moyenne et la Basse Égypte, laissant ainsi Pathros pour la Thébaïde.

 

Jérémie 44:1,15, Ézéchiel 29:14 et 30:14 se réfèrent à Pathros comme le foyer d'origine des Égyptiens. Le gentilé Patrusim ne survient que dans Genèse 10:14 et 1Chroniques 1:12.  

Casluhim

Ce “fils” de Mitsraïm était l'ancêtre de l'une des plus notables tribus, à savoir les Philistins (voir ci-dessous). Le nom Casluhim (SHD 3695, kasluchiym) signifie fortifié et est d'origine étrangère. La brève entrée de ces personnes dans l’ISBE se lit comme suit :

 

Casluhim – un peuple inconnu –ou, selon la Septante, des Casmanim, ce qui voudrait dire "rasoirs de la tête", une coutume des Phéniciens (interdite aux Hébreux en tant que règle), comme on le sait à partir d'une peinture de l'époque de Thoutmès III au 16ème siècle avant JC.

 

Ces gens ont été associés aux Capthorim (ci-dessous) et ont vécu avec eux en Crète et, éventuellement, en Asie Mineure. Cependant, ils sont revendiqués de venir de Caphtor, qui a été comprise comme la Crète. Ils se sont installés sur la côte de ce qui devint connu comme la Palestine, du terme Philistins.

 

Caphtorim

Le terme Caphtorim signifie couronnes (SHD 3732, kaphtoriy) de Caphtor (3731), comme “le foyer d'origine des Philistins, peut-être sur la côte sud-ouest de l'Asie Mineure, peut-être en Égypte ou à proximité, ou plus probablement sur ​​l'île de Crète” (BDB). Ils sont appelés Gapthoriim dans la Septante.

 

Capthor apparaît d'abord dans les textes akkadiens comme Kaptara, où elle a été décrite comme au-delà de la mer supérieure et dans la sphère d'influence de Sargon d'Akkad. Les références à Kaptara se trouvent dans les archives économiques de Mari du 18ème siècle AEC et dans les textes tant akkadiens qu’ougaritiques à Ougarit, où il est kptr (Greenfield, art. ‘Capthor ', Interp. Dict., Vol. 1, p. 534).

 

Les Égyptiens se réfèrent à un endroit comme Kefti ​​(kftyw ou kftiw) de ce que les égyptologues datent comme 2200 à 1200 AEC. Les égyptologues acceptent généralement que keftiu est la forme égyptienne de Kaftara/Caphtor et il est clair à partir de tous les contextes que c’est la Crète qui est mentionnée. L'Égypte entretenait des relations commerciales avec eux à partir de 2200 AEC, sur leur chronologie, que nous allons traiter dans l'Annexe (No. 45F) en ce qui concerne les dynasties et les périodes de temps.

 

Il a été suggéré que cette tribu fut en fait un fils des Casluhim (et donc un petit-fils de Mitsraïm) comme avec les Philistins. L’ISBE fournit plusieurs théories sur l'identité de ce groupe, la première considérée comme la plus probable.

 

1. Première Théorie : la Crète :

Le pays et les gens d’où sont venus les Philistins (Ge 10:14 = 1Ch 1:12 (ici la clause "d'où sortirent les Philistins" devrait, sans doute venir après Caphtorim) ; De 2:23 ; Jér 47:4 ; Am 9: 7 ). Jér (loc. cit) l’appelle une "île", il y a des preuves de lien ancien entre la Crète et le pays des Philistins, et les Philistins sont appelés Kéréthiens, ce qui peut signifier Crétois .... Ces considérations ont conduit beaucoup à identifier Caphtor avec l'île importante de Crète. Il convient de noter, cependant, que le mot ‘i, utilisé par Jérémie, désigne non seulement "île", mais aussi "côte."

 

2. Deuxième théorie : la Phénicie :

Ebers (Aegypten und die Bucher Moses, 130 ss) pense que Caphtor représentait l'égyptien Kaft-ur, jugeant que Kaft était le nom égyptien pour les colonies des Phéniciens dans le Delta, étendu pour couvrir les Phéniciens au nord et leurs colonies. Kaft-ur, donc, signifierait "Grande Phénicie." Mais la découverte de Kaptar parmi les noms des pays conquis par Ptolémée Aulète dans une inscription du Temple de Kom Ombo est fatale à cette théorie.

 

3. Troisième Théorie : la Cilicie :

Une troisième théorie permettrait d'identifier Caphtor avec la Kafto des inscriptions égyptiennes. Dès le temps de Thoutmès III, les habitants de cette terre, les Kafti, sont mentionnés dans les registres. Dans l'inscription trilingue de Canopus le nom est rendu en grec par Phoinike, "Phénicie". Cela semble être une erreur, puisque les Kafti dépeints sur les monuments n'ont pas de caractéristiques en commun avec les Sémites. Ils représentent certainement un type occidental.

 

Cependant, comme nous le voyons ci-dessus, les textes de référence précisent que c’est Crète qui est mentionnée, mais nous devons accepter que les anciens Rois des Mers avaient un système de commerce expansif et ils peuvent très bien avoir eu des colonies en divers endroits. La séparation des Casluhim et des Capthorim peut très bien avoir été une décision délibérée de colonisation en raison de l'espace pour les deux tribus.

 

Philistins

Ceux-ci sont parmi les peuples les plus fréquemment mentionnés dans la Bible. Leur contrôle et influence dans la Méditerranée était telle qu'elle a été autrefois appelée la “mer des Philistins” (Exode 23:31). Le terme hébreu pour eux est Pelishtiy (SHD 6430, ce qui signifie immigrants), un mot national de Pelesheth ou Philistins, le pays des étrangers.

 

Dans son entrée dans l’ISBE, C.R. Conder semble convaincu que les Philistins étaient un peuple sémite plutôt qu’un peuple hamitique. En fait, ils sont susceptibles de contenir des éléments des deux groupes.

 

Les Philistins sont un peuple non circoncis qui habitent la rive plate entre Gezer et Gaza au sud-ouest de la Palestine ... Ils sont également liés aux Caphtorim ou gens de Caphtor, d’où en effet on dit qu'ils sont venus (Jér 47:4 ; Am 9:7). Caphtor était un "rivage", mais sa position est douteuse (voir De : 23) ; les Caphtorim ont trouvé une race primitive d’Avim vivant dans les "clôtures" près de Gaza, et les ont détruits. ...

 

Outre ces noms de personnes, et ceux des villes des Philistins, qui sont tous sémites, nous avons le titre donné aux seigneurs des Philistins, ceren, que la Septante rend "satrape" et "souverain", et qui provient probablement d'une racine sémitique signifiant "commander." Il s'applique sans cesse aux dirigeants de Gaza, Ashdod, Ashkelon, Gath et Ekron, les 5 principales villes du pays des Philistins.

 

Le fait que les Philistins n'étaient pas circoncis ne prouve pas qu'ils n'étaient pas un peuple sémite. Hérodote (ii.104) dit que les Phéniciens ont reconnu qu'ils ont pris cette coutume des Égyptiens, et les Arabes selon ce passage étaient encore non circoncis, on ne sait pas non plus si cela était une coutume des Babyloniens et des Assyriens.

 

Les traducteurs du Pentateuque de la Septante rendent toujours le nom Phulistieim, et ceci est également trouvé dans les 8 passages de Josué et des Juges, mais dans les derniers livres le nom se traduit comme signifiant "étrangers" partout, parce qu'ils n'étaient pas les premiers habitants de la Philistie. ...

 

Dans les Lettres de Tell el-Amarna nous avons également (vers 1480 avant JC) des lettres de chefs soumis à Aménophis III à Joppé, Ashkelon, Gezer, Lakish et Keïla qui nous montrent un peuple sémitique, non seulement par la langue de ces lettres, mais aussi par les noms des auteurs. Dans le cas d'Ashkelon en particulier les dirigeants sémites se trouvent à avoir adoré Dagon, et, quoique le nom de "Philistin" ne se produit pas, la race était clairement la même constatée par les Assyriens en 800 avant JC dans le pays de Palastan à côté de la Grande Mer. (ISBE)

 

Il faut se rappeler qu’en 1480 AEC l'Exode n'a pas encore eu lieu, mais les Hyksos avaient récemment été expulsés. Les Cananéens et les Amorites étaient encore en occupation et leur langue était identique à l'hébreu et dérivée de l'akkadien, le sumérien et l’amorite nord - néanmoins clairement ils n'étaient pas Sémites. Il n’est donc pas surprenant de voir que les Philistins hamites ont utilisé les formes cananéennes en communication avec eux (voir également Les Fils de Cham Partie V : Canaan (No. 45E)).

 

Les Philistins étaient des guerriers accomplis et craints. Dans un combat particulier dans la Bible, ils étaient en mesure de mettre 30.000 chars, 6000 cavaliers et des troupes innombrables dans le champ (1Samuel 13:5). Et, avec les Ammonites, les Philistins ont été utilisés directement par Dieu pour punir Israël (Juges 10:7). D'autres nations ont également eu la même tâche à des moments différents, à savoir les Égyptiens, les Amorites, les Sidoniens, les Maonites (de Moab et d'Ammon) et les Amalécites (vv. 11-12). Cependant, l'arrogance ou l'orgueil des Philistins, peut-être dans leur puissance militaire prééminente, a été condamné dans Zacharie 9:6.

 

Dans un certain nombre d'écritures, nous voyons le Roi David accompagné par une garde du corps composée de Kéréthiens et Péléthiens, que la plupart des commentateurs s'accordent à dire qu'ils étaient des clans des Philistins (par exemple la note de Bullinger sur 1Samuel 30:14 dans la Companion Bible). En termes modernes, ce serait l’équivalent du Hamas ou combattants du Fatah de la Palestine (même racine que Philistin) servant de garde du corps de l'actuel premier ministre israélien.

 

L’article de l’ISBE donne un point de vue contraire à celui accepté en ce qui concerne ces personnes comme des gardes du corps mercenaires à un roi d'Israël.

 

La véritable explication de ces différents mots pour les soldats semble simple, et David – étant un roi très populaire – n'est pas susceptible d'avoir eu besoin de mercenaires étrangers, tandis que les Philistins, qu'il avait si souvent frappés, étaient très peu probables d'avoir formé des gardes fidèles. Le mot "Cherethi" (kerethi) signifie un "frappeur" ou un "destructeur" et "Pelethi" (pelethi) signifie "un rapide" ou "poursuivant." ... Évidemment nous avons ici deux classes de soldats – comme parmi les Romains – le plus lourd régiment de "casseurs", ou "poignardeurs", étant armés de sabres, de poignards ou de lances, tandis que les "rapides" ou "coureurs" poursuivaient l'ennemi en déroute. Les ... Pelethi ou "poursuivants" peuvent avoir été des "coureurs" sur pied, mais peut-être plus probablement montés sur des chameaux, ou sur des chevaux comme les Assyriens plus tard, car à l'époque de Salomon (1R 4:28) des chevaux et des chameaux d'équitation étaient utilisés – le précédent pour les chars.

 

Il semble peu probable que ceux-ci soient simplement des classes différentes de troupes, puisque la nation (ou peuple : Héb. goyim) de Kéréthiens est mentionnée de manière prophétique dans Sophonie 2:5 ; et la prise de gardes du corps parmi les autres nations, y compris les anciens ennemis, n'est pas aussi insolite que cela puisse paraître. À titre d'exemple, le pharaon Aménophis IV (Akhenaton), dit-on, a employé des Syriens, des Libyens et des Nubiens dans sa garde du corps. En fait, les rois étaient souvent plus en danger de leurs propres compatriotes et proches collaborateurs que des (anciens) ennemis étrangers. Le Roi Ela d'Israël, par exemple, a été tué par son propre commandant de char.

 

Dans 2Samuel 15:18, les Kéréthiens et Péléthiens ont été inclus avec 600 Gathiens de la ville philistine de Gath (la maison de Goliath) en mettant Salomon sur la mule du roi David et l'accompagnant comme une déclaration de sa royauté. Nous avons donc la situation remarquable de Kéréthiens et Péléthiens restant fidèles aux rois d'Israël ordonnés – tant David que Salomon – par opposition aux hommes tels que le sacrificateur Abiathar normalement fidèle, qui inhabituellement a pris le parti de Adonija contre le successeur approuvé de David, Salomon. Cet exemple peut être typique de Gentils amenés en Israël affichant une plus grande loyauté et valorisant leur ‘citoyenneté’ plus fortement que la plupart des Israélites natifs.

 

Ironie du sort, le pays des Philistins était également considéré comme un lieu de refuge à plusieurs reprises. Isaac est allé vers Abimélec (signifiant Père-roi : apparemment un titre officiel, comme Pharaon d'Égypte) en Philistie lorsque la famine menaçait le pays de Canaan (Genèse 26:1). De même, la femme Sunamite a été envoyée en Philistie par Élisée pour échapper à la famine de sept ans en Israël (2 Rois 8:1-3). Et même David, l'ancien fléau des Philistins, a cherché refuge dans la ville de Gath quand il fut poursuivi par Saül (1 Samuel 27:1-2).

 

Dans 1Samuel 6, nous voyons que, tandis qu’ils ont détenu l'Arche de l'Alliance, les Philistins ont eu la chance pour le salut – mais ils ne l'ont pas prise. En conséquence, ils ont effectivement invité les plaies d'Égypte sur eux-mêmes (consulter l’étude QFP Étude Biblique de l'Ancien Testament (No. 057)).

 

À l’époque des Juges, Israël a connu 40 ans de paix sous Gédéon (Juges 8:28), suivies de 40 années de douleur sous le joug des Philistins telles que planifiées par Dieu, jusqu'à ce que Samson soit suscité pour délivrer Israël (Juges 13:1).

 

D'autres études ayant un lien avec les Philistins sont Samson et les Juges (No. 073), David et Goliath (No. 126) et Le Mesurage du Temple (No. 137).

 

Les prophéties concernant les Derniers Jours indiquent que cette union et la confiance se produiront de nouveau et le reste des Philistins et ceux du Liban et la Syrie se joindront à la Grande Nation d'Israël et feront partie de son administration sous le Messie.

 

Origines égyptiennes

Le nom Égypte vient du nom Hi-ku-Ptah, ce qui signifie la Maison de l'Esprit du dieu Ptah. Il est de dérivation tardive. À l'origine la terre était dans un sens strict les deux rives du Nil à partir de la Première Cataracte vers le nord jusqu’à la région du Caire constituant la Haute et la Moyenne Égypte – et ensuite au Delta, qui est la Basse-Égypte. Comme nous l'avons vu, Pathros était la Haute-Égypte.

 

Peu de temps après 2000 AEC par la chronologie actuelle, l'Égypte a poussé son empire au sud de la Deuxième Cataracte et peu de temps après 1500 AEC à la Quatrième Cataracte.

 

Pendant longtemps, elle avait présenté des demandes dans les oasis à l'ouest du Nil, qui avaient été réclamées et établies par les fils de Mitsraïm.

 

Après 1500 AEC, l'Égypte a bâti un empire asiatique qui s'étendait au nord jusqu’à l'Euphrate, mais en réalité a seulement conservé des avoirs dans la Palestine et la Phénicie. Le nom Égypte est survenu seulement tardivement et elle était appelée à l'origine tout simplement les Deux Terres (c.-à-d. Haut et Bas royaumes) ou La Terre Noire en contraste avec le désert rouge qui l'entoure, ou tout simplement "la Terre".

 

La délimitation commune de l'Égypte a été appelée "de Migdol à Syène." La mesure était de la forteresse frontalière du Nord-est à Assouan (Syène) à la Première Cataracte.

 

Péluse (Ézéchiel 30:15) était une forteresse frontalière. Les grandes villes bibliques étaient Tsoan (Tanis) et/ou Ramsès dans le Delta-Orient commercial ; On (ou Héliopolis) qui était à Goshen, où Joseph et les Hébreux et des Hyksos ont fait leur domicile ; Memphis à l'apex du Delta près du Caire moderne ; Thèbes la capitale de la Haute-Égypte, et Syène (Assouan) à la Première Cataracte. Siout fut la capitale de la riche région agricole de la Moyenne Égypte ou quelque autre capitale au fil du temps – mais une a toujours été là.

 

Les inondations du Nil ont été vues pour indiquer que les dieux ont favorisé l'Égypte par rapport aux terres environnantes. Cela a constitué la base économique de la richesse en Égypte.

 

Il y a six cataractes sur le cours du Nil, lequel traverse le grès et le calcaire, et les crêtes de pierre dures coupant sur le Nil ont formé ces cataractes. Le Nil Blanc coule sur quatre mille miles des Grands Lacs d'Afrique du Nord à la Méditerranée. À Khartoum au Soudan il rejoint le Nil Bleu, qui prend sa source en Abyssinie.

 

Il y a quelques précipitations efficaces annuelles dans le voisinage de la Quatrième Cataracte ce qui a permis aux fils de Cusch du Sud de bâtir le territoire appelé l'Éthiopie. Il a été subjugué par Moïse, mais par la suite a été puissant à partir du huitième siècle avant notre ère. Entre les Troisième et Première Cataractes cette terre est mentionnée comme la Nubie. L’Égypte proprement dite se trouve au nord de la Première Cataracte.

 

Le Nil est à son plus large (125 miles) au Delta, avec deux embouchures dans les temps modernes – mais anciennement il en avait cinq. La côte du Delta était composée de marais salants, et les anciennes villes se trouvaient à vingt-cinq miles dans les terres de la Méditerranée et étaient atteintes par bateau jusqu’aux estuaires. Il n'y avait pas de ville sur la côte jusqu'à ce qu’Alexandre le Grand fonde Alexandrie.

 

Le Nil est navigable avec l'aide du vent frais du Nord au large de la Méditerranée, à l'exception du printemps, quand le vent du Sud souffle des tempêtes de poussière dans l'Égypte et cela a sans doute aidé les ténèbres épaisses de la Pâque du printemps dans l'Exode (Ex. 10:22-23).

 

Les Cuschites du Sud n'ont pas été vus en dessous de la Troisième Cataracte et ce n'était pas avant que l'Égypte atteigne la Quatrième Cataracte ca. 1500 AEC qu'ils sont venus en contact constant avec les Cuschites Noirs du Sud.

 

Les Égyptiens n’appliquaient aucun terme racial à quiconque. Ils se sont référés à eux-mêmes simplement comme “les gens” et des termes géographiques appliqués à ceux de l'extérieur, tels que les Nubiens, les Libyens ou les Asiatiques.

 

Comme on pouvait s'y attendre, l’égyptien est lié aux langues hamitiques. Les dialectes ont seulement été identifiés dans l’Égypte Médiévale et Moderne, où il y avait eu un clivage majeur dans le dialecte entre la Haute et la Basse Égypte. Anciennement il était beaucoup plus standardisé par la fonction des prêtres. Cependant, à partir d'une référence littéraire, nous savons qu'il est difficile pour une personne de la Première Cataracte de comprendre le discours des Marais du Delta (cf. Interp. Dict., art. ‘Égypte’, vol. 2, p. 42).

 

Nous n'allons pas nous préoccuper ici avec l'histoire de l'Égypte, mais laisserons cela jusqu'à ce que nous traitions des dynasties dans Les Fils de Cham : Partie VI Les Dynasties Égyptiennes (No. 045F).

 

La consolidation de l'Égypte a eu lieu à partir de la zone supérieure d'Abydos, et une famille là a conquis la terre et a formé la première dynastie. Ceci est généralement attribué à Ménès, mais il semble avoir pris quelques générations pour unifier l'état. La construction des Pyramides à Degrés a commencé dans la Troisième dynastie, tandis que les Grandes Pyramides ont été construites dans la Quatrième. Nous discuterons de ces aspects dans l'Annexe.

 

Les Rois étaient au centre de l'obligation divine et sont ainsi devenus l'incarnation du dieu. Ce n'était pas avant la Cinquième dynastie que deux autres “dieux” ont émergé. Il s'agissait du dieu Soleil Rê d'Héliopolis, qui est devenu puissant sous le prétexte qu'il était le père du roi régnant, et Osiris est devenu populaire en tant que le dieu des Morts.

 

Avant la Cinquième dynastie, il n’y avait pas de sculptures ou de résumés des dieux. Toute sculpture prenait la forme d'animaux et le plus populaire était le lion, autant qu'il est aujourd'hui dans la sculpture.

 

Les premiers dieux associés à la création étaient abstraits. Khnoumou était le père des pères et mère des mères et a tout formé (Encyclopedia of Religion and Ethics (ERE), Vol. 4, p. 145a). Il était le père dès le commencement. Il a fait les cieux et la terre. Il a fait les dieux, et toutes choses.

 

Il a été toujours figuré avec une tête de bélier pour signifier ses facultés créatrices, et son centre d’adoration était à la Première Cataracte du Nil.

 

Son assistant, qu'il a créé avec les autres dieux que nous appellerions élohim dans la Bible, était Ptah, “le Grant Artificier.” Il façonne les œufs du soleil et de la lune sur sa roue de potier. Il est le dieu de la loi et l'ordre qui a créé toutes choses par Maat, qui est la vérité ou l'exactitude. C'est le rapprochement du Logos utilisant l’Esprit Saint et donnant la loi et l'ordre à l'humanité. Ce fut le système jusqu'à la Cinquième dynastie lorsque Rê et Osiris entrent en scène et polluent la théologie de l'Égypte (cf. ERE, ibid.).

 

La théologie égyptienne diffère de la théologie sémite en ce que le Ciel est féminin et la Terre masculine, alors que c'est l'inverse avec ces cultures. Toutefois, cela ne diminue pas le monothéisme des premières dynasties et l'utilisation du Démiurge ou le Logos, Ptah, comme l'instrument de la loi et l'ordre par la vérité.

 

Nous traiterons de la pollution progressive de la théologie égyptienne avec les dynasties comme le balbutiement se développe avec eux.

 

Une grande partie de l'idolâtrie provient du culte des ancêtres.

 

Le Dr Diop (1923-1986) était un égyptologue qui a affirmé que les anciens Égyptiens étaient noirs, mais il n'a pas identifié la distinction entre les Cuschites Hg A, B et C des Égyptiens et Cananéens Hg E, puisqu’il est décédé avant que la science n’ait été suffisamment développée pour faire cela (cf. African Origin Of Civilization and Civilization Or Barbarism, par Cheikh Anta Diop). Il ne fait aucun doute, cependant, que les anciens Égyptiens étaient hamitiques. Il y avait aussi des croisements entre les divers éléments en amont du Nil.

 

Les revendications que les anciens Égyptiens étaient noirs sont corroborées dans une certaine mesure par les statues et les bustes de plusieurs souverains égyptiens : ils sont immanquablement ‘africains’ en apparence. Un exemple notable est la reine Tiy, épouse du pharaon Amenhotep/Aménophis III et mère d'Akhenaton. 

Le Monothéisme de l’Égypte

D'un passé véritable et simple, l’Égypte a développé sa cosmologie dans quelque 70 dieux imitant le gouvernement de Dieu. Les démons les ont utilisés pour leurs propres fins.

 

Pendant une très courte période dans l'histoire de l'Égypte, les gens semblent avoir mis de côté leurs nombreux dieux et adoré une Déité suprême. (Pour une liste de leurs dieux, consulter l’étude Moïse et les Dieux d'Égypte (No. 105).)

 

Nous allons discuter de ce processus dans l'Annexe. 

Résumé

L'impact que Mitsraïm ou l’Égypte a eu sur le monde était important et même aujourd'hui, il capte l'imagination du monde.

 

Ses fils ont occupé la quasi-totalité de l'Afrique du Nord. Les Égyptiens modernes ont beaucoup d'influence arabe ainsi que d'autres adjuvants du Moyen-Orient et en Europe.

 

Une fois que nous croiserons les dynasties nous comprendrons l'histoire.

 

Il est important que nous continuions à développer les dynasties et à correctement réorganiser les périodes de temps de la nation, et à corriger les erreurs de Manéthon et des évolutionnistes qui suivent ses erreurs et qui cherchent à étendre les périodes de temps pour établir leurs modèles.

 

Comme un universitaire a dit : Dans les dernières dynasties jusqu'à la fin du Septième siècle avant notre ère, nous avons une quantité d'accords, mais plus on remonte à partir de là moins d'accords nous obtenons jusqu'à ce que, dans les premières périodes, nous n'ayons presque pas d'accord du tout.

 

Nous visons à corriger ce problème et à l'harmoniser avec la Bible.

 

 

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