Les Églises Chrétiennes de Dieu

[206]

 

 

 

Commentaire sur la Déclaration Doctrinale d’UCG sur le Calendrier [206]

 

(Édition 1.0 19970618-19970618)

 

 

Ce commentaire est fait en raison des nombreuses demandes pour une analyse du document envoyé à cette église. Le document présente de graves lacunes qui apparaîtront dans les commentaires.

 

Christian Churches of God

PO Box 369,  WODEN  ACT 2606,  AUSTRALIA

 

Courriel: secretary@ccg.org

 

(Copyright © 1997 Wade Cox)

(Tr. 2012)

 

Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.

 

Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web à:
 http://www.logon.org/french/ et http://www.ccg.org/french/

 



Commentaire sur la Déclaration Doctrinale d’UCG sur le Calendrier [206]

 

 

Ce qui suit est une déclaration publiée par le Conseil des Anciens de l'United Church of God (l'Église de Dieu Unie (UCG)) concernant le calendrier. Elle démontre un processus de réflexion qui est gravement déficient et qui dénature la vraie position historique. Elle démontre également un grave problème dans les débuts d’érudition d’Herbert Armstrong, qui aurait dû être pris en compte.

 

Déclaration Doctrinale Adoptée par le Conseil des Anciens

 

Membres du Comité

 

Jim Franks, Burk McNair, Peter Nathan, Leon Walker, Don Ward.

 

Le Calendrier Hébreu

 

Des questions ont été soulevées dans l'Église de Dieu en ce qui concerne l'utilisation du Calendrier hébreu dans la détermination des dates pour l’observance des Jours Saints annuels. Les questions semblent se centrer autour de la validité de ce calendrier pour les Chrétiens, ainsi que la validité des règles d’ajournement qui forment la base pour les calculs du calendrier.

 

Commentaire : Le terme calendrier hébreu est une déformation de la position. Le calendrier en question est le calendrier judaïque postérieur de dérivation rabbinique, qui a commencé en 344 EC avec des rabbins babyloniens. Il a été adopté par le Judaïsme rabbinique sous Hillel II et n'a pas atteint son état actuel avant le XIème siècle. Le calendrier hébreu est beaucoup plus ancien et n'a aucun ajournement. Il y a un grand nombre de recherches sur cette question.

 

Le but de cette déclaration est d'aborder le sujet d'une manière générale, tandis que les études doctrinales continuent. Il y a une volonté de la part de l'Église de Dieu Unie, une Association Internationale, de publier davantage sur ce sujet dans l'avenir. Cette déclaration consiste en un matériel recueilli auprès de diverses sources. Nous ne prévoyons pas que cette déclaration soit le dernier mot sur le sujet, mais elle reflète vraiment notre position actuelle.

 

Plusieurs personnes et organisations ont abordé ce sujet ces dernières années et ont abouti à des conclusions différentes. Il existe plusieurs interprétations actuellement étant enseignées par divers groupes ou individus sur cette question. De toute évidence, elles ne peuvent pas toutes être correctes. Nous avons un désir d'unité dans l'Église de Dieu, et d’un rassemblement commun du peuple de Dieu les Jours Saints annuels. C'est dans cet esprit que nous présentons cette déclaration préliminaire sur le sujet du Calendrier hébreu.

 

Commentaire : Ces personnes auraient été à la tête de ce sujet depuis des décennies et encore ce n'est que maintenant qu’il est étudié. Il semble n’y avoir aucune intention d'adopter le vrai calendrier comme les commentaires de ces gens attestent clairement.

 

Complexité du Problème

 

Nous commencerons par rappeler la complexité du problème. Nous devons prendre en compte les facteurs suivants :

 

1. La Bible ne nous fournit pas les moyens complets pour le calcul d'un calendrier. Il n'y a aucun calcul fourni dans les Écritures. La Bible indique clairement qu'il y avait des éléments d'un calendrier dans l'existence presque dès le début : heures, jours, mois, saisons et années sont tous mentionnés. Ce sont les éléments essentiels de tout calendrier.

 

Commentaire : Nous avons le récit biblique et historique des civilisations anciennes, y compris le Judaïsme ancien et aussi du Christianisme primitif et les conciles pour attester que le processus était bien compris (consulter les études Le Calendrier de Dieu (No. 156) et Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals ? (No. 195).

 

2. La plupart des calendriers qui sont proposés utilisent la nouvelle lune comme le début du mois. Bien que nous ne soyons pas en désaccord avec ce principe, nous ne connaissons aucune déclaration définitive biblique à cet effet. Nous acceptons la nouvelle lune comme le début du mois, mais nous ne connaissons aucun récit biblique indiquant clairement cela.

 

Commentaire : Il n’y a aucune dispute du tout à propos du terme la Nouvelle Lune et le fait que cela soit le début du mois. Toutes les civilisations utilisent la conjonction de la Nouvelle Lune comme la Nouvelle Lune et les termes hébreux signifient “Caché”. Ce mois est compté comme étant les jours du mois à partir de la Nouvelle Lune. Toute l'histoire du peuple judaïque atteste de ce fait. L'Encyclopédie Encyclopedia Judaica reconnaît que la conjonction est [et a toujours été] la Nouvelle Lune. Le décompte du mois commence à partir du premier jour du mois (Nombres 10:10 ; 28:11 ; 1:1 ; 1:18, etc.)

 

La Bible dit clairement qu’il y a 30 jours dans un mois biblique.

 

La lune est aussi symbolique parce qu'elle est en plusieurs phases. La Nouvelle Lune représente le début de l'activité de chaque cycle. C'est ce qu'on appelle la phasis en grec, qui est à l'origine du latin et de là le terme anglais Phasis qui est alors l'origine du terme phases de la lune. Les quatre phases sont la Nouvelle Lune, la Pleine Lune et les Premier et Dernier Quartiers. Les nations ont toujours compris ceci clairement, cependant, le Judaïsme rabbinique cherche à mal identifier la phasis loin de la Nouvelle Lune telle qu'elle est communément admise et qui est un événement précis et parfaitement prévisible, à l'observation du croissant pour permettre aux traditions d’être effectuées grâce à des ajournements.

 

Il y a douze mois dans l'année (sauf intercalation) (1Rois 4:7 ; 1Chron. 27:1-15). Ils sont généralement reconnus pour avoir une longueur de 30 jours (Gen. 7:11 ; 8:3-4 ; Nom. 20:29 ; Deut. 21:13 ; 34:8 ; Esther 4:11 ; Dan. 6:7-13). Il s'agit d'une année prophétique de 360 jours et est connu comme un temps prophétique. Les Esséniens ont tenté de fonder leur calendrier annuel réel autour de cette structure. De là leur Pâque tombait toujours le mercredi (voir Schürer Hist. of the Jewish people in the age of Jesus Christ (Vol. I, App. III ; pp. 592n-593, 599-601, II. 245n, 581, 595)).

 

L'année commence avec Abib ou Nisan (Exode 12:2). Cela est déterminé à partir de la Nouvelle Lune la plus proche à l'équinoxe du printemps dans l'hémisphère nord qui commence la saison estivale. L'équinoxe d'automne dans l'hémisphère nord commence la saison d'hiver. Ce sont les deux saisons mentionnées par la Bible (Genèse 8:22 ; Ps. 74:17).

 

Les mois sont numérotés en séquence afin que l'année puisse être identifiée et non pas confondue plus tard (Exode 12:2 ; 13:4 ; 2Chron. 30:2 ; Néhémie 8:2). Les mois et les cours des sacrificateurs sont tous répertoriés dans 1Chroniques 27:1-15. Les Nouvelles Lunes ont été répertoriées dans les jours d’adoration avec le Sabbat et les Jours Saints dans Nombres 28 et 29 (en particulier Nom. 28:1-2,11,14).

 

Le fait que l'on considère qu’il y a trente jours dans un mois biblique montre que les journées complètes d'un mois sont de trente plutôt que 29 comme il y a 29 jours et demi dans le cycle. Le mois est exactement 29 jours 12 heures 44 minutes 3 ​​secondes”. Les traditions ont tenté d'introduire une inexactitude dans ce système précis par l'observation. Ils ont ensuite progressé vers le système Hillel. Ces textes bibliques indiquent que le début du mois ne peut être que la Nouvelle Lune et aucun autre jour. Cela nous amène à la prochaine pièce d'astuce intellectuelle dans ce texte.

 

3. La Bible ne définit pas le terme nouvelle lune. Aujourd'hui, nous pouvons déterminer la nouvelle lune par calcul mathématique. L’observation visuelle a été l'une des méthodes utilisées dans le passé. Avec l’observation visuelle, qu'est-ce que vous cherchez ? La conjonction exacte de la nouvelle lune astronomique n'est pas visible. La Bible ne répond pas vraiment à ces questions.

 

Commentaire : Ceci est complètement faux et les faits étaient disponibles aux compilateurs de ce texte. Soit ils ne les ont pas lus soit ils ont décidé de faire comme s’ils n'existaient pas.

 

Le mot month (mois) est dérivé du mot pour moon (lune) dans la racine ancienne de la langue qui est devenue l’anglais. Le mot hébreu est chadash ou chodesh (SHD 2320) signifiant une Nouvelle Lune – de là, cela signifie un mois. La Nouvelle Lune est donc le moyen de déterminer le début du mois. Le lexique New Brown-Driver-Briggs-Gesenius Hebrew-English Lexicon dit de ce mot (p. 294) que cela signifie I. Nouvelle Lune ou Mois ... (comme quelque chose entourant) [provenant de] II. cacher derrière un rideau, dissimuler, confiner. IV. se cacher, également résider, rester ou rester derrière.

 

1. nouvelle lune = jour, temps, de la nouvelle lune, comme une fête religieuse.

 

Le sens du terme est clairement celui de l'obscurité complète de la Nouvelle Lune et non un croissant postérieur.

 

Un autre mot pour mois est SHD 3391 yerach (1Rois 6:37-38 ; 8:2 ; 2Rois 15:13 ; Zach. 11:8). Il s'agit d'une racine inutilisée de signification incertaine et signifie une lunaison, c'est à dire un mois ou une lune. Un autre mot est le chaldéen SHD 3393 yerach (Esdras 6:15), ce qui correspond à 3391.

 

Le mot pour lune quand il est utilisé dans le sens du soleil et de la lune est SHD 3394 ou 3391. Il peut être SHD 3842 (Ésaïe 24:23 ; 30:26). Le mot pour Nouvelle Lune (SHD 2320) est traduit par mois en français. Les exceptions font apparaître qu’un jour précis est indiqué (1Samuel 20:5,18,24 ; 2Rois 4:23 ; Ps. 81:3 ; Ésaïe 66:23 ; Ézéchiel 46:1,6 ; Amos 8:5). Les mois sont donc la première, deuxième, troisième, etc., Nouvelle Lune.

 

La Nouvelle Lune est donc le point central ou déterminant du mois. Elle constitue la base de calcul des périodes à l’intérieur d’un mois. Il en est ainsi avec tous les Jours Saints dont les Nouvelles Lunes elles-mêmes ne sont pas les moindres (consulter les études Les Nouvelles Lunes (No. 125) ; Les Nouvelles Lunes d'Israël (No. 132) et aussi Les Récoltes de Dieu, les Nouvelles Lunes, et les Sacrifices des 144,000 (No. 120)). Les commentaires sur les mois sont réexaminés dans notre ouvrage Le Calendrier de Dieu. D'autres ouvrages sur cette question sont Jéroboam et le Calendrier Hillel et Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals ? Une interview réalisée pour The Journal: News of the Churches of God (Le Journal : Nouvelles des Églises de Dieu) montre plus de fausses prémisses au sujet de cette question.

 

4. La plupart des "calendriers sacrés" utilisent le temps de Jérusalem en tant que standard pour le calcul. Quand Dieu a donné les Jours Saints en Israël, ils n'étaient pas dans le pays de Juda. Quelle ville a été utilisée dans le livre de l'Exode pour le cadre de référence ? Aucune n'est identifiée. Où est l'autorité pour choisir Jérusalem ? Ce concept a été accepté par les Juifs, mais il ne se trouve pas dans l'Écriture.

 

Commentaire : La Bible déclare que Jérusalem est le point de la publication de la loi. Comme le calendrier est impliqué dans la loi autour des festivals, Jérusalem est aussi son centre (Ésaïe 2:3 ; Michée 4:2). La conjonction est un moment exact et la séquence de temps standard de la mer Rouge à Jérusalem n’a pas de variation significative qui aurait une incidence sur la Nouvelle Lune de l'Exode à la construction du Temple à Jérusalem.

 

5. L'équinoxe de printemps est considéré comme le premier jour du printemps. Ceci est pratiquement universel dans les différents calendriers. Il n'existe pas d'instruction dans la Bible à cet effet. La plupart des calendriers font aussi l'hypothèse que la Pâque doit toujours tomber après cet équinoxe de printemps. Encore une fois, la Bible est silencieuse sur cette question.

 

Commentaire : La Bible n'est pas muette sur la question des saisons. Il y a deux saisons l'été et l'hiver. Ce sont les deux saisons mentionnées par la Bible (Genèse 8:22 ; Ps. 74:17). La lune a été faite pour marquer les saisons (Ps. 104:19). Le retour de l'année est donc l'équinoxe. Retour ou départ de l'année est faussement appelé la fin de l'année (SHD 3318 yatsa’ qui signifie le départ Ex 23:16 ; SHD 8622 tequphah signifiant se produire ou revenir 34:22). Ces mots montrent le sens et se confirment les uns les autres. Le texte avait besoin d'une exposition mineure par rapport à l'hébreu. Cette exposition simple a été négligée par les auteurs de ce texte.

 

6. La Bible nous dit que le mois d'Abib doit être le premier des mois. Le terme Abib signifie "épis" ou "épis verts de céréales" en hébreu. Abib doit être au printemps de l'année. Cela nécessite l'ajout périodique d'un 13e mois pour éviter qu’Abib ne se produise au milieu de l'hiver au lieu du printemps.

 

Commentaire : Il s'agit d'une déclaration d'un problème plus simple. La Pleine Lune du quinzième jour du mois d'Abib ou Nisan ne doit pas se produire dans la saison d'hiver. C'est la règle connue pour le calcul du mois de Nisan pour les sociétés anciennes que ce soit les Israélites ou les Gentils.

 

Le point dans tout cela est très simple. Chaque calendrier est basé sur certaines hypothèses. Alors on peut dire que certaines de ces hypothèses ont plus de sens que d'autres, on ne peut pas faire valoir le point d'un calendrier biblique "pur". La question se résume à : Quel calendrier accepterons-nous ? Celui préservé par les Juifs pendant au moins 1500 ans ? Ou l'un mis au point par d'autres ?

 

Commentaire : C'est une question piège. Le choix n'est pas entre ces deux calendriers. Il s'agit d'une simple ruse dans la logique de mettre des gens face à un dilemme. La règle est de chercher des alternatives. Le choix est plus correctement : Allons-nous observer le calendrier publié par Dieu à travers Jésus-Christ et observé par lui ou allons-nous observer cette altération judaïque postérieure de l'ancien système ou allons-nous accepter un calendrier mis au point par d'autres ?

 

Le choix est évident. Nous acceptons le calendrier utilisé à l'époque de Christ, par Christ et les apôtres. Ce calendrier avait peu à voir avec le système moderne judaïque.

 

L'Église Unie de Dieu a choisi d'accepter le Calendrier hébreu tel qu'il est préservé par les Juifs. Nous avons entrepris une étude sur le calendrier et passons en revue les documents présentés. À ce stade, nous n'avons pas vu assez de preuves pour nous amener à rejeter le Calendrier hébreu couramment accepté. Pour les particuliers ou les groupes, accepter certains concepts juifs concernant le calendrier et rejeter les autres (quand on n'en trouve aucun directement dans l'Écriture) est contradictoire. Il y a plusieurs raisons pour notre position sur ce sujet.

 

Commentaire : Les dirigeants de l'Église Unie de Dieu n’observent pas le calendrier hébreu ils observent une invention juive rabbinique postérieure dont ils savent qu’elle n'a aucun fondement dans l'église du premier siècle ou au début du Judaïsme. Heureusement, leurs gens ne sont pas tous trompés par cette malhonnêteté intellectuelle et beaucoup observeront les fêtes selon le vrai calendrier. La logique exprimée ici par l'équipe UCG s'applique également à l’observance du calendrier Hillel. Ils acceptent certains concepts juifs concernant le calendrier et en rejettent d'autres encore comme une Pentecôte du 6 Sivan, qui est manifestement erronée et non observée par UCG ou l'une des Églises de Dieu ou par le Judaïsme ancien.

 

Lettre de M. [Herbert] Armstrong

 

Au printemps de 1940, M. Armstrong a écrit une lettre traitant de ce thème. Il y avait division au sein de l'Église de Dieu (Septième Jour). M. C.O. Dodd avait rejeté le Calendrier hébreu et avait l'intention d'observer la Pâque un mois plus tôt. M. Armstrong a étudié la question et a ensuite écrit une lettre à tous les membres.

 

Voici ses conclusions de 1940 :

 

"En bref, après une étude très exhaustive, et consultation avec les frères qui ont aussi fait une étude approfondie de la question pendant des années, les faits sont les suivants : ... La recherche révèle deux points de base sur cette question (mois intercalaires), 1er, Dieu ne l'a pas enregistré dans la Bible, ce qui nous donne absolument rien de plus pour aller de l’avant que ce que j'ai indiqué ci-dessus. 2e, l'histoire est vague sur le sujet, diffusant peu de lumière qui peut être acceptée et de confiance. Pourtant, nous savons que Dieu a donné à son peuple une règle fixe pour le calcul des périodes de temps, et pour déterminer le moment de garder les Fêtes de Jéhovah ... En conclusion, à moins que Dieu ait préservé Son calendrier sacré par les Juifs, alors nous ne savons pas comment calculer la Pâque ou l'un des jours saints de cette année. Car il n'y a pas d'autorité pour aucune autre manière. Il n'existe aucune autorité biblique que ce soit pour déterminer le 1er jour du 1er mois de la nouvelle lune la plus proche de l'équinoxe de printemps ! ... Dieu n'a pas confié Ses oracles, ou la préservation de Ses temps à l'histoire profane, ou aux Catholiques romains, mais aux Israélites. Et ils ont été préservés par les Juifs."

 

Commentaire : Ces commentaires montrent une méconnaissance de l'histoire du calendrier et la base du développement des ajournements. Dieu nous dit de commencer l'année en Nisan et les Juifs le commencent et le déterminent à partir de Tishri. Ce seul fait aurait dû alerter Herbert Armstrong quant au problème. Il a fait appel aux Juifs, afin de parer un problème dans l'Église de Dieu (Septième Jour), dans laquelle il a été un ministre sur leur masse salariale jusqu'en 1940, quand il a écrit cet ouvrage. Il avait été excommunié de l'une de leurs conférences en 1938, mais est resté avec la conférence de l'Oregon jusqu'à ce qu'il déménage à Pasadena en 1940. Herbert Armstrong a changé sa vue après ce point. En cette année-là, il a observé la Pentecôte un mardi 6 Sivan. Toutefois, il a ensuite rejeté sa position ici et est passé à un lundi de Pentecôte, puis ensuite au dimanche qui était le bon jour et le jour observé dans le temple sous le système sadducéen jusqu'en 70 EC (Ère Courante). Une Pentecôte le 6 Sivan n'a pas été observée dans le système du Temple (voir les citations dans l’étude Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals ? (No. 195)). Les auteurs de l’Église Unie ne citent aucun de ces points. L’Église Unie continue :

 

En 1940, les membres qui suivaient C.O. Dodd ont observé la Pâque un mois plus tôt. Sa méthode de calcul était de commencer l'année avec la nouvelle lune la plus proche de l'équinoxe de printemps, qui en 1940 était à la mi-mars. Selon le calendrier calculé mathématiquement que nous utilisons aujourd'hui, la Pâque peut se produire un jour avant l'équinoxe de printemps, le jour même de l'équinoxe ou jusqu'à 36 jours après l'équinoxe au cours des années intercalaires lorsqu’un mois supplémentaire est ajouté. Les règles d'intercalation gardent les Jours Saints dans les saisons appropriées (Lévitique 23:4). Les Jours Saints doivent toujours se produire dans leurs saisons précisées de l'année solaire. Si le mois supplémentaire n’était pas ajouté, la Pâque finirait par se retrouver en hiver. L'Église a accepté et suivi ces principes depuis cette époque (1940) pour le calcul des Jours Saints.

 

Commentaire : Le fait d'intercaler n'est pas en cause dans cette affaire. C’est le moment où l'intercalation doit être ajoutée. Le système rabbinique intercale faussement à la huitième et dernière année des cycles, ce qui fut le cas en 1940. C'est la question à l'examen. Il s'agit d'un “appel à la maternité” au lieu de traiter avec le véritable point en question. Il est fait en sachant qu’Herbert Armstrong a changé sa position mais cachant le fait au lecteur et présentant une alternative d'une représentation fausse de la position.

 

Les Règles d’Ajournement

 

La majorité de la controverse semble tourner autour des règles d’ajournement. Le calendrier est fixé et les Jours Saints déterminés à partir du Molad (ou nouvelle lune) de Tishri, le septième mois du Calendrier hébreu. Le temps entre le Molad de Tishri et le Molad d'Abib est de 177 jours. Pour que les Jours Saints puissent être observés en leurs saisons, des mois intercalaires doivent être ajoutés environ tous les trois ans dans un cycle de 19 ans. Le Calendrier hébreu emploie aussi des règles d’ajournement pour la désignation du Molad de Tishri. Comme tous les Jours Saints sont calculés à partir de ce moment, certains ont remis en question l'utilisation de ces règles.

 

Commentaire : Le calendrier hébreu n’emploie aucun ajournement comme nous le voyons dans la Mishna et les Talmuds ultérieurs. Seul le calendrier judaïque ou Hillel emploie des ajournements.

 

Il y a quatre règles simples d’ajournement pour le Calendrier hébreu. Une de ces règles dit : Si le Molad de Tishri survient à ou après midi d'un jour, le premier jour de Tishri dans le calendrier doit être reporté à la journée suivante. Ce n'est pas le Molad qui est très important, mais c'est l'apparition du croissant de la lune qui compte vraiment. Les règles du calendrier disent que quelqu'un pourrait théoriquement observer le croissant dès six heures après la conjonction, mais pas un instant plus tôt. Comme il n'existe pas de méthode biblique pour établir la nouvelle lune, cette règle semble logique. Souhaitez-vous célébrer la Fête des Trompettes lorsque plus de la moitié de la journée a disparu au moment de la nouvelle lune ? Le jour suivant constituerait une journée entière à laquelle célébrer ce Jour Saint annuel.

 

Commentaire : Le croissant n'est pas la Nouvelle Lune. La Nouvelle Lune est la conjonction (cf. Encycl Judaica. ; tel que cité dans Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals ? (No. 195)). Le croissant a été associé au culte du dieu de la lune Qamar. Cette observation semble s'être glissée dans le Judaïsme pour justifier les ajournements. Il s'agit d'un appel à l'ignorance dans les milieux modernes basés sur les écrits erronés ultérieurs du Judaïsme. On prétend que les anciens ne possédaient pas les connaissances de calcul de la conjonction moderne et ont dû compter sur l'observation. L'astrologie des anciens était très avancée. Nous possédons la connaissance des systèmes égyptiens qui ont calculé l'année sidérale et la révolution de Sirius presque exactement. Nous savons que le système minoen et hébreu-phénicien avait une capacité transatlantique qui a impliqué le calcul exact de latitude et de longitude et de la possibilité de placer les côtes de l'Afrique et de l'Amérique dans leurs relations exactes longitudinales (voir Cyrus Gordon Before Columbus, pp. 71-73 et suiv.). Ces capacités étaient très en avance sur la capacité de calculer la conjonction que nous savons qui était comprise par les Grecs d'au moins 330 avant notre ère, et donc tout le monde hellénisé, et par les Babyloniens avant eux qui avaient moins de connaissances de la navigation et de l'astronomie que les "Seigneurs des Mers" des systèmes minoens et hébreux-phéniciens avant eux. L’Église Unie continue.

 

Une autre règle d’ajournement interdit le premier jour de Tishri de tomber un dimanche, mercredi ou vendredi. Si le premier jour de Tishri était observé un dimanche, le premier jour de la Fête serait un dimanche et aussi le Dernier Grand Jour. Trois des quatre Jours Saints de l’automne suivraient immédiatement le Sabbat. Les seuls Jours Saints qui peuvent tomber le dimanche sont le premier jour des Pains sans Levain et la Pentecôte.

 

Commentaire : Le Sabbat ne peut pas être ajourné. Quel raisonnement tordu supposerait alors que le Jour des Expiations ou autre Sabbat puisse être ajourné ?

 

Si la Fête des Trompettes était un vendredi, il n'y aurait pas de journée de préparation pour les Sabbats hebdomadaires survenant durant la période des Jours Saints d'automne. Nous trouvons des références dans la Bible pour la préparation du Sabbat.

 

Commentaire : C'est un autre processus de raisonnement bizarre. La préparation doit être effectuée le jour avant la séquence. Les Sabbats se produisent l’un après l’autre et se sont produits ainsi dans le désert et dans les jours précédant la dispersion et jusqu'au IIème siècle sans ajournement. Ils se produisent également, mais dans une moindre mesure avec les ajournements eux-mêmes.

 

Si la Fête des Trompettes était un mercredi, le jour des Expiations aurait lieu un vendredi, ce qui devrait être le jour de la préparation pour le Sabbat hebdomadaire. La commande dans l'Écriture pour les Expiations interdit toute préparation alimentaire. Si la Fête des Trompettes devait être observée un mercredi, il y aurait aussi un problème avec la Pâque, qui aurait lieu le samedi soir, un moment très difficile. En ajournant le Molad de Tishri du mercredi, ce scénario est empêché. Dans une année donnée, nous constatons que seulement le dernier jour des Pains sans Levain peut tomber un vendredi.

 

Une des règles d’ajournement, par conséquent, empêche les importantes difficultés qui découleraient des Sabbats consécutifs dans la saison des Jours Saints d'automne. Bien que des Sabbats consécutifs puissent se produire au printemps, ils ne créent pas de difficultés importantes, en vertu du fait qu’ils ne prennent place qu'une ou deux fois dans une période de deux mois.

 

Commentaire : Ceci est un appel flagrant aux traditions des Pharisiens, que Christ a condamnées. Le Jour des Expiations tombait un vendredi et un dimanche comme cela est consigné dans le Talmud et la Mishna. Les Sabbats consécutifs étaient une pratique courante jusqu'au deuxième siècle de l'ère actuelle et la compilation de la Mishna.

 

Le Talmud indique clairement que le Jour des Expiations tombait un vendredi ou un dimanche, au moment de sa compilation et au moment de la compilation de la Mishna et, par conséquent, à l'époque de Christ.

 

Des Jours Saints sont notés d’être tombés le jour avant ou après le jour du Sabbat également (cf. Soncino Talmud : K'rithoth 19a ; Shabbat 114b ; Menachoth 100b ; Mishnah : Besah 2 (noter en particulier Besah 2.1-2) ; Shabbat 15 ; Succah 5). La Fête des Trompettes a été notée comme tombant tout près du Sabbat (Mishna 2 Rosh Hashana 1, cf. Talmud). La Fête de Pourim est également notée pour être tombée un jour de Sabbat (Meguila 1.2) de même que la Pentecôte à partir de la tradition et du calcul pharisiens (Hagigah 2.4). La Pentecôte est aussi notée comme pouvant tomber un vendredi et un dimanche, soit tout près du jour du Sabbat (Succah 5.7). Il est donc impossible que les ajournements aient été mis en place à l'époque de Christ.

 

Les règles trois et quatre fixent la longueur de l'année dans le Calendrier hébreu. La longueur maximale d'une année commune dans le Calendrier hébreu est de 355 jours. Sans la règle trois, une année commune pourrait avoir 356 jours. Le nombre minimum de jours qu'une année intercalaire peut avoir est 382 jours. Si la règle quatre n'était pas en vigueur, certaines années bissextiles auraient quelques jours de trop.

 

Commentaire : La Mishna indique que le calendrier hébreu n'était pas limité aux jours prescrits par le système postérieur (cf. Le Calendrier de Dieu et Schürer Hist. of the Jewish people in the age of Jesus Christ, Calendrier Annexe III).

 

Sans ces règles d’ajournement, le Calendrier hébreu serait dans un état perpétuel de confusion. De grandes difficultés se produiraient entre le Sabbat et les Jours Saints. Les longueurs d'années seraient irrégulières. Les réformateurs de calendrier seraient tentés de manipuler ce calendrier plus souvent. Mais tout cela est évité par quatre règles d’ajournement très simples et faciles à appliquer. Au lieu des festivals étant subordonnés au Calendrier hébreu, celui-ci sert les Jours Saints.

 

Commentaire : L'inverse est le cas. Avec les ajournements, le calendrier hébreu est transformé en calendrier judaïque. Au lieu des fêtes qui tombent aux bons jours, les jours sont modifiés afin de protéger les traditions des Pharisiens qui ont été condamnées par Christ dans sa vie.

 

Où sont ces règles d’ajournement dans la Bible ? Tout comme il n'existe pas de définition de la nouvelle lune, de l’équinoxe de printemps, etc., la Bible ne donne pas non plus la liste des règles d’ajournement. Qui les a autorisées ? Quand ont-elles été créées ? Personne ne sait vraiment la réponse à ces questions. Dans l'année 358 après J.C., Hillel II a publié les règles de calcul du calendrier qui inclut les règles d’ajournement. Avant cette date, l'ensemble du sujet était enveloppé de mystère. Personne ne sait quand ces règles ont été ajoutées au calendrier. Pourraient-elles avoir fait partie du calendrier depuis le début ? Peut-être. Ont-elles fait partie du calendrier pendant les jours de Christ ? Nous ne savons simplement pas. Nous ne savons pas quand les Juifs ont commencé à utiliser un calendrier calculé au lieu de simplement compter sur l'observation visuelle. Certains spéculent que le calendrier existait bien avant Christ. Ils fondent leur idée sur le fait que les mois sont appelés par des noms chaldéens. Les Juifs étaient en captivité à Babylone au 6ème siècle avant J.C. Y avait-il un calendrier déjà existant à ce moment-là et contenait-il les règles d’ajournement ? La Bible ne nous le dit pas tout simplement et l'histoire profane est vague.

 

Commentaire : Il s'agit d'une déformation des faits connus de l'histoire. Nous savons incontestablement que le système Hillel n'était pas en vigueur à l'époque de Christ et de l'Église primitive. Par ailleurs, nous savons que le système d’ajournement n'a pas été pleinement en vigueur avant le XIème siècle.

 

Il semble n’y avoir aucune contestation (du moins aucune n'est enregistrée) en ce qui concerne les calculs du calendrier au cours de l'époque de Christ et des apôtres. L'utilisation d'un mois intercalaire est en soi une forme d’ajournement. Nous avons la preuve de ce fait aussi loin que Gamaliel II (à qui il est fait référence dans Actes 5), dans une lettre aux Juifs à Babylone comme indiqué dans Tractate Sanhédrin 1la du Talmud. Les Juifs font également valoir que l'année intercalaire a été utilisée à l'époque d'Ézéchiel. Le laps de temps entre Ézéchiel 1:1 et 8:1 est une période d'un an et deux mois. Pour bien comprendre cette section des Écritures, vous devrez tenir compte d'une année intercalaire pour que tout s’ajuste.

 

Commentaire : L'année intercalaire a toujours été en vigueur. Cela n'a rien à voir avec le calendrier Hillel ou Juif. Il y avait des différends concernant le calendrier et nous savons que les Sadducéens et les Samaritains et les Esséniens ont rejeté les traditions des Pharisiens. Jusqu'en 70 EC, il apparaît que le système sadducéen était celui utilisé dans le Temple (voir Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals ? (No. 195)).

 

En outre, au temps de Christ la nouvelle lune a été établie officiellement par l'observation. Il y a ceux qui prétendent aujourd'hui que la seule façon de calculer la nouvelle lune est par calcul mathématique exact. L'observation visuelle est trop erratique et peut être de un à deux jours plus loin. Ce que nous savons à partir des récits du premier siècle c’est que le calendrier a été opéré par l'observation et contrôlé par le Sanhédrin. Si Christ et l'Église ont suivi cette habitude, alors Christ a accepté quelque chose que certains réclament comme inacceptable.

 

Commentaire : Ce commentaire est incorrect pour toutes les raisons que nous avons exposées dans les études sur le calendrier.

 

Conclusion

 

Dans Romains 3:1-2 Paul déclare très clairement que les Juifs ont reçu les oracles : "Quel avantage alors a le Juif, ou quel est le profit de la circoncision ? Il est grand de toute manière ! Premièrement en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés." Le calendrier pourrait-il être parmi ces oracles ? Nous n'avons vraiment aucune preuve de croire le contraire. Les oracles consistaient clairement d’éléments en dehors de l'Écriture, et très probablement incluaient le calendrier.

 

Ce commentaire est une mauvaise utilisation de l'Écriture. Les oracles de Dieu résident dans, et sont l'église. L'oracle de Dieu est le Saint des Saints ou le Naos, lequel naos nous sommes (1Cor. 3:16-17). L'oracle de Dieu ou le Saint des Saints a été appelé le dabar yahovah en hébreu et rendu Logoï Theos dans la LXX et le NT. Comme Christ était le Logos de Dieu, nous sommes aussi les Logoï de Dieu et donc les Oracles de Dieu. Il y a trois autres textes du Nouveau Testament concernant les oracles non mentionnés ici (Actes 7:38 ; Hébreux 5:12 ; 1Pierre 4:11). La position sur les oracles de Dieu est décrite dans l’étude Les Oracles de Dieu.

 

Est-il possible que les Juifs aient tort dans le calendrier qu'ils ont préservé ? Nous ne savons simplement pas, nous pourrions poser la même question au sujet des Écritures. Sommes-nous sûrs qu'ils ont fidèlement conservé les récits scripturaires ? Nous acceptons les Écritures comme étant la Parole de Dieu, fidèlement préservée pour notre bénéfice par le peuple juif. Si nous n'acceptons pas le Calendrier hébreu, alors quel calendrier faut-il accepter ? Quelqu'un doit prendre une décision au sujet du calcul du calendrier. Sera-ce par l'observation ou par le calcul ? Comment allez-vous utiliser l'équinoxe de printemps - la nouvelle lune qui est la plus proche, celle juste avant, ou celle qui vient après ? Tout serait dans le voisinage du printemps. Mais laquelle serait juste ? Et comment pouvez-vous savoir ?

 

Commentaire : C'est non seulement possible, mais c’est ainsi sans aucun doute qu'ils ont inventé un calendrier qui n'était pas en fonction au temps de Christ et du sacerdoce du Temple et qui préserve les traditions au-dessus de la parole expresse de l'Écriture et ces gens savent que tel est le cas.

 

Certains utilisent le Sabbat pour faire un point, puisque nous ne pouvons pas reporter le jour du Sabbat, comment peut-on reporter les Jours Saints ? C'est le début de l'année qui est reporté, ce qui bien sûr entraîne le déplacement des Jours Saints pendant l'année. Le Sabbat n'est pas déterminé par calcul mathématique. Il se produit chaque septième jour. Le cycle de sept jours n'est pas un facteur dans le calcul du calendrier. Les dates dans le mois peuvent tomber n'importe quel jour de la semaine. Les Jours Saints sont observés les jours de l'année, basés sur un calendrier.

 

Commentaire : Les mois sont déterminés par les lunes où ils tombent précisément. Les calculs de la conjonction peuvent être déterminés correctement des milliers d'années à l'avance. La conjonction est précise et forme la base du véritable calendrier. Ces mêmes personnes savent très bien que le système Hillel ne fonctionnera pas pour le Millenium. Un des auteurs de ce texte a déclaré dans les sermons publics que tel est le cas et que le système Hillel devra être "redressé pour s'aligner" ou des mots à cet effet. Dieu n'est pas l'auteur de la confusion.

 

Certaines personnes ont pris sur elles de déterminer le calendrier. Dieu leur permet de le faire, mais leur donne-Il l’autorité dans cette affaire ? L'Église Unie de Dieu accepte le Calendrier hébreu comme faisant autorité pour déterminer quand les Jours Saints doivent être observés. Cela continuera à être une étude en cours sur cette question. Nous n'avons trouvé aucune preuve qui nous amènerait à rejeter le Calendrier hébreu qui a été accepté dans l'Église de Dieu depuis au moins 1940.

 

Commentaire : C'est précisément le cas avec le système judaïque. Ce n'est pas le Calendrier hébreu. Il s'agit d'un stratagème post-dispersion pour protéger les traditions du Judaïsme ultérieur. Il s'agit d'une décision des hommes qui n'a aucune sanction biblique. La preuve du rejet de leur système est écrasante mais ils ne la voient pas parce qu'ils ne veulent pas la voir. Ils rendent les commandements de Dieu sans effet par leur tradition (Matthieu 15:3-6). Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi ; c'est en vain qu'ils m'honorent en enseignant des doctrines qui sont les préceptes des hommes (Matthieu 15:8-9).

 

Les commentaires concernant la crucifixion en 31 EC sont fondés aussi sur une hypothèse fausse, qui va au-delà même du système Hillel. Une Pâque le 25 avril n'est pas autorisée, même dans le calendrier Hillel. WCG et le ministère de ce système par l’intermédiaire d’Herman Hoeh ont introduit une autre règle d’ajournement non connue jusqu'à ce que Hoeh l’ait inventé cette dernière décennie. La soi-disant règle, introduite dans une réimpression ultérieure de la brochure La Crucifixion n'était pas un vendredi, cherche à affirmer que la Pâque ne peut pas se produire dans les six jours près de l'équinoxe. Aucune règle de ce type n’existe et elle semble avoir été insérée dans cette réimpression ultérieure de l'œuvre par Hoeh pour répondre à la critique selon laquelle même dans le système Hillel une Pâque le 25 avril est impossible.

 

En 31 EC, le 14 Nisan a eu lieu le dimanche 25 mars, qui est désigné comme étant la date de la crucifixion par les écrivains de l’église primitive à partir de Tertullien à aussi tard que le calendrier pris par les Anglo-Saxons aux Frisons au VIIème siècle. L'erreur provient probablement de l'application de la chronologie des années de règne de Tibère par Josèphe que nous avons expliquée dans l’étude Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159). La préoccupation de 31 EC semble provenir de l'erreur de traduction de Daniel 9:25 dans la KJV que nous avons abordée dans l’étude Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013). Le ministère de WCG a cherché à appliquer, et applique toujours, les Soixante-dix Semaines d'Années à Jésus-Christ suite à une application fictive du décret d'approvisionnement des Lévites sous Esdras-Néhémie à Artaxerxès I, ce qui est évidemment faux comme nous l'avons montré.

 

Le document d’UCG sur le calendrier est fondamentalement vicié par une série d'arguments fondés sur de fausses prémisses et de fictions historiques dont certaines ont été directement inventées par le ministère de WCG pour soutenir un cas faible et erroné.

 

 

q